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Le Sénat bascule à droite, entrée historique du FN avec deux élus

- Mis à jour le
Par
  • France Bleu

La droite a repris le Sénat dimanche avec treize sièges de plus que la majorité absolue. L'UMP, l'UDI et les divers droite totalisent 188 sièges sur les 348 que compte la Haute Assemblée. Pour la première fois, le Front National y fait son entrée avec deux élus. Il s'agit de la troisième défaite électorale en six mois pour la gauche.

Le Sénat compte 348 sièges
Le Sénat compte 348 sièges © Maxppp

Ravi pour la première fois par la gauche en 2011, le Sénat a été reconquis par la droite dimanche. Avec 188 sièges, elle dépasse de treize sièges le seuil de la majorité absolue. L'UMP, l'UDI et les divers droite totalisent 188 sièges, la gauche 155 et le FN 2, sur ces 344 sièges.**> ** Découvrez tous les résultats des élections sénatoriales.

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Forte poussée de L'UMP

Une victoire de la droite revendiquée en premier par Jean-Claude Gaudin, le président du groupe UMP au Sénat.

La nette poussée de la droite se retrouve de manière éloquente dans l'élection de François Baroin. Actuellement député, l'ancien ministre UMP a obtenu 76,58% des voix dans l'Aube .Dans la Vienne , l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin , 66 ans, qui brigue la présidence du Sénat, en obtient 59,61% des voix.

Deux élus pour le FN

Le Front national entre pour la première fois dans l'histoire de la Ve République au Palais du Luxembourg, avec deux élus, David Rachline (Var) et **Stéphane Ravier ** (Bouches-du-Rhône). David Rachline devient à 26 ans le plus jeune sénateur de la Ve République et que Marion Maréchal-Le Pen était déjà la plus jeune députée. La présidente du FN Marine Le Pen a voulu y voir "un grand symbole pour un parti politique qui est représentant de la jeunesse française" .

Le PS relativise sa défaite

S'il admet sa défaite, le Parti Socialiste souligne toutefois que la victoire de la droite est plus étroite que prévu. "Il n'y a pas de vague bleue" , a souligné Jean-Christophe Cambadélis, le premier secrétaire du PS.

Il s'agit de la troisième défaite électorale en six mois pour la gauche au pouvoir, après les municipales de mars, et les européennes de mai.

La gauche prend une claque en Corrèze...

Symbole de ce revers : le fief du président François Hollande en Corrèze où les deux sièges alors socialistes ont été ravis par l'UMP.  En Côte d'Or , le siège de la suppléante du ministre hollandais François Rebsamen, Isabelle Lajoux, est tombé dans le giron de la droite.Le camouflet est également cinglant pour la gauche en** Haute-Garonne** (la droite prend 3 des 5 sièges) et dans les Bouches-du-Rhône où la liste de Jean-Noël Guérini, ex-PS, a emporté trois sièges. La gauche a également perdu deux sièges en Haute-Saône , en a abandonné un en Corse du sud , un dans l'**Aveyron, ** dans le Gard , le Tarn , le Finistère et le Territoire de Belfort .Dans le Tarn-et-Garonne , c'est le siège de Jean-Michel Baylet , président du PRG (radicaux de gauche), qui est tombé.En Savoie, l'ex-secrétaire d'Etat Thierry Repentin (PS) a été battu.Dans la Drôme , le PS a perdu un siège sur trois au profit de la droite.

... et sauve quelques meubles

Grâce au changement du mode de scrutin, les socialistes ont gagné un siège dans la Sarthe , le Calvados , la Charente-Maritime, le Calvados , l'Ariège , la Saône-et-Loire . Ils ont également maintenu leurs positions dans ses places-fortes comme l'**Ariège ** (un siège) et gardé leurs deux sièges dans l'**Aude ** et la Dordogne . Sans oublier le coup double dans le** Vaucluse** .

En Gironde , c'est le statu quo : les six sénateurs sortants - 3 PS et 3 UMP - ont été réélus.Dans le Haut-Rhin , l'équilibre gauche-droite est resté inchangé puisque les socialistes ont réussi à conserver leur unique siège sur quatre en jeu. Même rapport de force dans le Bas-Rhin où la gauche réussit à conserver un siège (sur cinq en jeu).

Vers un match Larcher-Raffarin pour la présidence du Sénat

Après avoir remporté la Haute assemblée, les sénateurs de droite se préparent à arbitrer une nouvelle bataille, celle pour la présidence du Sénat, qui devrait se résumer à une réédition de l'affrontement de 2008 entre les UMP Jean-Pierre Raffarin et Gérard Larcher .Cette élection pour succéder au plateau, la présidence du Sénat, au socialiste Jean-Pierre Bel , qui a décidé d'arrêter la vie politique, aura lieu mercredi après-midi. Le groupe UMP organisera des primaires mardi pour départager ses deux champions.

sénatoriales 20h
sénatoriales 20h

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