Les efforts menés par la Chine pendant des années pour réduire la quantité d’aérosols – ces minuscules particules en suspension dans l’air émises par les usines, potentiellement nocives pour la santé et responsables du smog – se sont montrés payants. Jusqu’à un certain point.
La diminution de ces particules fines aurait amplifié la série de vagues de chaleur extrêmes qu’a subies l’océan Pacifique nord, au large des côtes américaines, entre 2010 et 2020. C’est ce que montre une équipe de chercheurs d’universités chinoises, mais aussi américaine et allemande. Dans leur étude parue le 6 mai dans PNAS, ils décrivent comment “à partir de plusieurs modélisations climatiques incluant différents facteurs, [ils] ont réussi à identifier des mécanismes probablement liés à la réduction des émissions d’aérosols dans l’atmosphère, depuis la Chine”, précise le site Phys.org.
“Nous savions que les aérosols avaient d’importantes répercussions sur le changement climatique, détaille dans Science Hai Wang, spécialiste des modélisations climatiques à l’Université océanique de Chine, qui a participé à l’étude.
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