“Le navire de recherche polaire russe Alexander Karpinsky n’a guère attiré l’attention quand il a fait escale au Cap, de retour de l’Antarctique en février 2020.” Partout dans le monde, souligne The Daily Telegraph, les gouvernements avaient les yeux rivés sur Wuhan, en Chine, et la propagation d’un tout nouveau virus respiratoire. “Pourtant, le Karpinsky à la livrée bleue et rouge était porteur d’une nouvelle tellurique, au sens réel comme au sens figuré.” Le navire scientifique venait de découvrir, sous la mer de Weddell, un immense gisement d’hydrocarbures. Soixante-dix milliards de tonnes de pétrole et de gaz, au total. L’équivalent de 500 milliards de barils. Une quantité suffisante, en théorie, pour répondre à la demande mondiale pendant plusieurs siècles.
Quatre ans plus tard, “l’Occident semble enfin prendre la mesure des implications potentielles sur le plan géopolitique”, se félicite le Daily Telegraph. Début mai, la question a été abordée à Westminster par des élus inquiets. Et pour cause : le gisement se trouverait sous la région de l’Antarctique revendiquée par le Royaume-Uni, à quelques encablures du cont
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