“Quasiment personne n’est épargné par la pollution atmosphérique.” C’est ainsi que Yuming Guo, chercheur à l’université Monash, en Australie, résume au Washington Post les résultats de l’étude dévoilée lundi 6 mars dans The Lancet Planetary Health, et dont il est le premier auteur.

Ces travaux montrent que 99 % de la population mondiale est exposée à de minuscules polluants atmosphériques, nocifs pour la santé, connus sous le nom de PM2.5, à des taux supérieurs à ce que recommande l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Les PM2.5 sont des particules fines de 2,5 microns de diamètre (bien plus petit qu’un cheveu humain) capables d’entrer dans les poumons, de voyager dans le sang, et peuvent être responsables de diverses affections, notamment le cancer du poumon.

Ces résultats sont cohérents avec les données de l’OMS dévoilées en avril 2022.

Le quotidien américain insiste :

“Ces concl