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Enregistrement des travaux, recyclage des piquets, packaging... Toutes les nouveautés vues à Vinéquip
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Salon
Enregistrement des travaux, recyclage des piquets, packaging... Toutes les nouveautés vues à Vinéquip

Pour sa troisiéme édition, le salon dédié à la filière viticole et vinicole a regroupé ses centaines d’exposants à Macon du 26 au 28 mars. Petit tour d’horizon des nouveautés 2024, de la vigne au chai.
Par Bertrand Collard Le 11 avril 2024
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Enregistrement des travaux, recyclage des piquets, packaging... Toutes les nouveautés vues à Vinéquip
Thomas Ferret, assistant commercial, présente l'application Scopix. Salon Vinéquip - crédit photo : B. Collard
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our enregistrer les travaux ou les incidents

Avec Scopix, plus besoin d’enregistrer vos travaux viticoles. Un traqueur GPS s’en charge. Cet appareil communique avec des petites balises que l’on fixe aux machines pour les identifier, à raison d’une par machine. On l’emporte avec soi. Dès qu’on monte dans le tracteur, il sait si on part faire un traitement, un rognage ou autre. Dès qu’on entre dans une parcelle, il enregistre le parcours et le travail que l’on réalise. Et lorsqu’on s’apprête à traiter, le traqueur demande de saisir dans un menu déroulant le(s) produit(s) qu’on veut appliquer. « On n’a plus rien à noter, assure Thomas Ferret, assistant commercial. Ceux qui ont des ouvriers peuvent aussi programmer des tâches qui vont apparaître sur le traqueur des personnes concernées ». Bien sûr, il faut avoir enregistré ses parcelles dans l’application Scopix pour que ça marche. Ce service coûte 380 €/an pour 20 parcelles et les balises, 38 € pièce.

Vinivox se propose d’enregistrer les incidents plutôt que les travaux. Cette appli pour smartphone est dotée de douze boutons pour noter autant de problèmes : un fil cassé, un pied manquant, un pied atteint de flavescence dorée… Pour vous convaincre de la précision de la géolocalisation de ces points d’intérêt, Manuel Briand, le PDG et fondateur de Taiwa, l’entreprise qui développe Vinivox, vous montre une parcelle qu’il a annotée et où les points, de couleur différente selon le problème considéré, sont bien positionnés le long des rangs. « L’application compte le nombre de manquants ou de pieds flavescents. C’est bien mieux qu’un stylo et un cahier », ajoute-t-il. Vinivox est encore en phase de test.

 

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Manuel Briand (à gauche), PDG et fondateur de Taïwa, l’entreprise qui développe Vinivox (Photo B. Collard)

Vineview, entreprise qui réalise des cartes de vigueur, propose elle aussi de dénombrer les manquants, mais d’une tout autre manière : par l’analyse de photos aériennes prises en lumière rasante. « On détecte l’absence d’ombre portée. C’est la meilleure méthode du marché », assure Zacarie Kerrim, le gérant de l’entreprise. Mais il faut intervenir à un moment précis du développement végétatif de la vigne. » Autre nouveauté chez ce fournisseur : un récepteur GPS RTK à 1 850 €, « un prix imbattable », assure-t-il. Pour le dénombrement des manquants, comptez 60 à 80 €/ha.

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Zacarie Kerim, gérant de Vine View (Photo B. Collard)

 

Pour recycler les piquets

« Pour ceux qui veulent recycler les piquets et les fils de palissage. Nous avons ce qu’il faut », assure Nicolas Rogier, le gérant de NR Inov Concept, connu pour sa complanteuse de vignes. Pour arracher précautionneusement les piquets afin de les récupérer, il équipe sa pince pour arracher le palissage et les ceps de mors anti-écrasement. Une option vendue 1 860 €. Pour récupérer les fils, il a conçu un enrouleur hydraulique que l’on accroche aux trois points du tracteur ou au bras d’une minipelle. « J’en ai fabriqué pour deux pour des prestataires, puis j’ai dû mettre ça entre parenthèses, explique-t-il. Je lance la fabrication maintenant. » Cet enrouleur est équipé d’un distributeur double effet pour régler la vitesse d’enroulement et inverser le sens de rotation si besoin. Il est légèrement conique pour que l’on puisse sortir facilement les bobines. « Si vous l’accrochez à une minipelle, vous pouvez modifier sa hauteur pour bien enrouler le fil », ajoute-t-il. Prix 2 980 €.

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Pince pour arracher les piquets (photo B. Collard)

Pour palisser

Deux nouveautés pour le palissage, l’une chez Artiverde pour les vignes en place, l’autre chez Idelys pour les plantiers. Spécialiste du cambrage de fil métallique, Artiverde s’adresse depuis peu au marché viticole avec son écarteur de fils releveurs dénommé Viticlip. Pour l’instant, cette entreprise n’est présente que dans la Marne et dans l’Aube. Sur son stand, elle diffusait une vidéo montrant un enjambeur équipé d’une machine à rouleaux pour fermer ces écarteurs. « Cette machine a été conçue avec un viticulteur. Elle relève et écime deux rangs par passage. Il faut compter 2 h/ha. Nous sommes en discussion avec une entreprise pour lancer la fabrication », indique Renaud Valcher, l’exposant. Les Viticlip sont vendus entre 1,10 et 1,20 € pièce par lots de 3 000 pièces.

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Renaud Valcher présente le Viticlip (photo B. Collard)

Pour sa part, Idelys lance une nouvelle solution pour protéger les jeunes plants des interceps : un tuteur en matériau composite protégé par un film polyester, le T-flex Max, et une agrafe métallique pour accrocher deux de ces tuteurs au fil porteur, l’un avant et l’autre après un jeune plant. « C’est plus léger et moins cher qu’un tuteur en U en ferraille, assure Matthieu Cherbonnier, responsable commercial. On est autour de 80 cts pour deux tuteurs de 80 cm et de 8 mm de diamètre alors qu’il faut compter entre 1 € et 1,20 € pour un fer en U. Et avec ces tuteurs, vous faites au moins deux plantations. »

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Matthieu Cherbonnier, responsable commercial montre le T-flex Max (photo B. Collard)

Idelys était aussi venu avec une nouvelle version de son ancre à bascule, plus économique que l’ class='img-fluid' style='max-width:680px;width:100%' srce. « On livre cette ancre en kit, il faut la monter soi-même alors que l’ class='img-fluid' style='max-width:680px;width:100%' srce est prête à l’emploi », explique Matthieu Cherbonnier. L’ancre à proprement parler se compose de deux pièces qu’il faut emboîter l’une dans l’autre. Il faut ensuite passer la tige qui servira à amarrer le palissage dans l’ancre, puis enfoncer le tout dans le sol. Ne reste alors qu’une boucle affleurant à la surface du sol dans laquelle on passe le fil pour haubaner le piquet de tête. « Nous proposons deux diamètres de tige — 6 et 7 mm -, avec celle de 6 mm la boucle s’ouvre à 550 kg de traction, et celle de 7 mm à 700 kg. Dans les deux cas, le fil casse avant. » Prix : entre 7 et 7,50 €.

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Matthieu Cherbonnier, responsable commercial présente l'ancre à bascule (photo B. Collard)

Pour emballer

Au tour du packaging, maintenant. Vinéquip nous a réservé plusieurs nouveautés en la matière. Fichet, une filiale de la Coopérative Bourgogne du Sud en présentait deux sur son stand. Commençons par la CIR 22 de LV Cireuse, une entreprise fondée en 2022. Sur cette cireuse de cols un carrousel équipé de cinq bras tourne autour d’un axe central. Chaque bras est équipé d’une cloche recevant une bouteille. Sous le poids des bouteilles, les bras s’abaissent et s’appuient sur l’enceinte de la machine qui monte et descend comme une montagne russe. Par frottement sur l’enceinte, les bras se mettent à tourner sur eux-mêmes. Dans la phase de descente, ils plongent vers le bac de cire fondue. Les bouteilles se chargent régulièrement de cire. En montée, la cire s’égoutte. Au sommet, l’utilisateur récupère la bouteille cachetée et la remplace par une autre. Cadence annoncée : jusqu’à 600 bouteilles par heure si on cire les cols sur une faible hauteur. Prix : entre 17 000 et 18 000 €.

 

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Julien de Montmerot, directeur de Fichet présente la CIR 22 de LV Cireuse (photo B. Collard)

Astucieux également le Carton Onebox d’International paper. Pas besoin de colle ni de scotch pour le fermer. « C’est pour faciliter le recyclage, annonce Franck Bouilhol, responsable commercial de la cartonnerie. Notre carton existe pour tous les formats de bouteilles et en trois versions : 6 bouteilles à plat, 2 X 3 bouteilles ou 2 X 6. » Et voilà Jean-Philippe Pouillot, responsable matière sèche chez Coopérative Bourgogne du Sud, parti pour une démonstration de montage d’un 2 X 3. Frank Bouilhol prend une plaque, monte les façades, pose le premier niveau de bouteilles en les glissant dans les rainures prévues à cet effet, déplie le calage qui sépare ce premier niveau du second, termine de remplir le carton et nous fait remarquer, avant de le fermer, qu’il est pourvu de languette d’inviolabilité que l’on peut déplier, auquel cas, il faudra déchirer le carton pour l’ouvrir.

 

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Jean-Philippe Pouillot, responsable matière sèche chez Coopérative Bourgogne du Sud présente le Carton Onebox d’International paper (photo B. Collard)

Pour sa part, Inessens présentait Clarens, un papier made in France. « Les étiquettes sont les produits les moins vertueux du packaging : ses composants viennent de la terre entière. Nous recentrons la production en France », expose Jean-Baptiste Ozarak, responsable grands comptes. Clarens c’est un papier blanc et texturé qui pèse 95 g/m2, fabriqué par Clairefontaine pour Inessens (d’où son nom), en grande partie à partir de fibres alternatives (coton, chanvre, bagasse) en plus de la pâte à bois, et adhésivé en France. Il se travaille comme n’importe quel autre papier similaire.

 

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Clarens, un papier made in France (photo B. Collard)

Chez l’Imprimerie Guigon, la nouveauté réside dans un vernis qui donne un effet subtil de condensation sur les étiquettes. « On propose différentes grosseurs de grain, indique Elsa Durieux, commerciale. C’est un vernis qu’on peut appliquer sur des étiquettes en papier, en PE ou en PP ». Marché visé : les étiquettes transparentes qui habillent les bouteilles de rosé. Pour qu’elles paraissent fraîches malgré le réchauffement ?

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Elsa Durieux, commerciale chez l’Imprimerie Guigon, présente un vernis qui donne un effet subtil de condensation sur les étiquettes (photo B. Collard)

Une pompe à prix réduit

Édition spéciale chez Cazaux : la pompe bleu, blanc rouge, peinte de ces trois couleurs. « La viticulture est en difficulté. Nous lui venons en aide avec cette pompe à prix réduit. Un maximum de composant vient de France. Nous l’avons fabriqué en 50 exemplaires. Elle coûte 2 000 € de moins que son équivalent dans la gamme Œnoflex », indique Nelly Marin, ingénieure commerciale. Cette pompe à impulseur est équipée d’une télécommande, d’un variateur de régime et d’une inversion du sens de la marche. Débit : de 20 à 200 hl/h. Prix 5 750 €.

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