Européennes 2024

Le chef de l'Etat a violemment attaqué le parti d'extrême droite ce week-end dans l'espoir d'installer un duel entre les listes Bardella et Hayer aux européennes. Sans assurance aucune d'y parvenir.

L'eurodéputé RN et tête de liste tenait ce jeudi une conférence au siège du parti en réponse à l'allocution du chef de l'Etat à la Sorbonne. Jordan Bardella a soutenu que ce discours engageait la responsabilité « symbolique et politique » d'Emmanuel Macron, et appelé à une dissolution en cas de défaite du camp présidentiel.

Lors d'un discours fleuve prononcé à la Sorbonne, Emmanuel Macron a listé ses priorités pour l'Europe. Une façon de peser sur l'agenda de Bruxelles et de mobiliser son camp. Les oppositions n'y ont vu qu'une manoeuvre pour relancer Valérie Hayer.

La politique européenne de Jordan Bardella relève de l'amateurisme. La présentation de son projet ce jeudi l'a encore confirmé.

Le chef de l'Etat voudrait que l'Union européenne double les investissements publics dans les secteurs d'avenir pour rattraper son retard sur les Etats-Unis et la Chine. Une vision qui risque de se heurter au scepticisme des partenaires européens de la France.

Pour pousser un agenda d'Europe puissance, comme le fait Emmanuel Macron, il faut un président français en position de force. En aura-t-il après le 9 juin ?

Chercheur au Cevipof et auteur de « La vraie victoire du RN », Luc Rouban analyse pour « Les Echos » les ressorts de la dynamique en faveur de l'extrême droite à quelques semaines des élections européennes. Un scrutin dont le Rassemblement national est le grand favori.

Avec son grand discours fleuve délivré mercredi soir à Strasbourg, la tête de liste PS-Place publique pour les européennes a exposé son programme « Europe 2030 », tout en fustigeant la « faillite stratégique » d'Emmanuel Macron vis-à-vis de Vladimir Poutine.

Dans le droit fil du Covid, Emmanuel Macron va proposer ce jeudi une mutualisation des moyens pour travailler à un vaccin contre le cancer et à un traitement contre Alzheimer. Il veut être en première ligne, voici pourquoi.

Emmanuel Macron entre de plain-pied dans l'arène de la campagne du scrutin du 9 juin, en prononçant ce jeudi un long discours sur sa vision de l'Europe. Ses oppositions n'entendent pas lui laisser d'espace.

Beaucoup d'orientations stratégiques voulues par le chef de l'Etat en 2017, fondées sur le concept de « souveraineté européenne », ont été mises en oeuvre par les Vingt-Sept, poussés par la pandémie et la guerre en Ukraine.

La tête de liste PS-Place publique veut profiter de son meeting à Strasbourg, ce mercredi, pour mettre en scène une confrontation de « doctrine » européenne avec Emmanuel Macron, la veille de l'allocution du chef de l'Etat à La Sorbonne.

Les intentions de vote des 18-24 ans en faveur de la liste de Valérie Hayer lors du scrutin du 9 juin sont particulièrement faibles. Le RN et la gauche séduisent beaucoup plus cette tranche d'âge.

Un assistant parlementaire de l'eurodéputé Maximilian Krah, tête de liste de l'AfD aux européennes, a été interpellé pour espionnage au profit de la Chine. Il est accusé d'avoir transmis « des informations sur les négociations et les décisions du Parlement européen. »

Les proches d'Emmanuel Macron s'inquiètent de voir Jordan Bardella prospérer avec une campagne « de selfies et de cul-sec ». Comment faire l'inverse, c'est-à-dire du fond, tout en créant de l'élan ?

La liste du Rassemblement national gagne 2 points à 29 % des intentions de vote au scrutin du 9 juin, dans le baromètre OpinionWay-Vae Solis pour « Les Echos ». Derrière, la liste de la majorité recule de 1 point à 19 % et celle du PS-Place Publique se hisse à 13 %.

Emmanuel Macron pense mobiliser son camp pour les européennes et enrayer l'ascension du RN, quand Jordan Bardella estime que l'entrée en piste du président va le servir.

Le président de la République tiendra jeudi à la Sorbonne un discours sur l'Europe. Il marquera son entrée en campagne alors que la liste de Valérie Hayer est à la peine dans les sondages.

Le chef de l'Etat s'est rendu vendredi matin au siège de son parti, Renaissance, à Paris. Il semble vouloir mettre en scène un engagement croissant, en vue des élections européennes du 9 juin, alors que son camp est largement devancé dans les sondages par le RN.

Les principales têtes de liste aux élections du 9 juin prochain ont toutes déploré, ce jeudi devant le Medef, le poids de la bureaucratie bruxelloise. Faut-il un grand ménage dans l'arsenal normatif actuel ? Une ligne de fracture très claire s'est dessinée.

La tête de liste du RN aux élections de juin a tenu ce jeudi devant le Medef un discours très favorable aux entreprises et a évité d'évoquer les mesures les plus polémiques de son programme. Le président du parti d'extrême-droite adapte son discours pour convaincre le monde économique.

Auditionné ce mercredi par les représentants de l'Union des entreprises de proximité (U2P), la tête de liste du RN aux européennes a fait miroiter des baisses de impôts de production et remis en cause l'excès, selon lui, de normes européennes. Il a appelé les chefs d'entreprise à « faire un bout de chemin ensemble ».

A 50 jours du scrutin, l'enquête Eurobaromètre laisse espérer un taux de participation en hausse aux élections du 9 juin, partout en Europe, sauf en France. Les Français se distinguent toujours par une vision très négative de l'Union européenne et de son avenir.

Deux Français sur trois estiment que « les choses vont dans la mauvaise direction dans l'UE ». Et seul un sur quatre a une image positive du Parlement européen.

« Mister selfie », comme le moquent ses adversaires, est débusqué beaucoup plus qu'il ne le voudrait dans cette campagne des européennes. Pourquoi rien ne semble l'atteindre ?

Des « manoeuvres informationnelles », liant le candidat PS-Place publique à la CIA sur les réseaux sociaux, auraient été pilotées par des acteurs proches de Pékin.

Derrière le soutien ou non au Pacte vert, qui fait figure d'étendard ou de bouc émissaire selon les partis, émergent plusieurs sujets concrets sur lesquels les différentes listes vont devoir éclaircir leurs positions.

Les têtes de listes du scrutin du 9 juin vont débattre ce mardi de leur positionnement sur l'écologie face à Jean-Marc Jancovici. Entre la gauche qui prône une transformation profonde de la société et la droite qui refuse toute contrainte, la majorité avance son bilan tout en freinant sur de nouvelles réformes.

La tête de liste de la droite au scrutin de juin, François-Xavier Bellamy, mise sur l'opposition droite-gauche au plan européen pour relancer une campagne sans dynamisme.

Les deux gauches socialistes se disputent déjà l'interprétation d'un bon score de Raphaël Glucksmann aux élections européennes. Lequel entretient le flou pour les agréger.

Lors du meeting des Jeunes Ecologistes organisé dimanche à Paris, la tête de liste des Verts aux élections européennes a appelé à « un grand sursaut » pour relancer une campagne qui patine.

La campagne tout « en douceur » et en happenings de Marie Toussaint, la tête de liste des Verts au scrutin de juin, ne rencontre pas beaucoup d'échos. Mais le parti Les Ecologistes compte bien faire mentir les sondages, comme il y a cinq ans.

Le Kremlin assume vouloir interférer dans la vie politique des pays européens à deux mois des élections européennes où des partis « antisystème », ou anti-atlantistes sont en tête des sondages. Le Premier ministre belge affirme même que des eurodéputés sont payés par Moscou.

Patrick Martin, le président du Medef, a présenté mardi 30 propositions avant les européennes du 9 juin. Il a reconnu « des formes de frustration, parfois de la rancoeur » dans les rangs de l'organisation patronale face notamment au « green deal », mais assure que celle-ci reste résolument pro-européenne.

Avec le vote final mercredi au Parlement européen du pacte migration et asile, la majorité présidentielle va mettre l'accent cette semaine sur l'immigration et compte marquer sa différence sur ce thème en particulier avec la liste de Raphaël Glucksmann.

La tête de liste du RN ne pâtit pas de son statut de grand favori aux élections européennes de juin. Les attaques du camp présidentiel se révèlent sans effet pour l'instant sur le jeune dirigeant politique, au sommet de sa popularité.

Raphaël Glucksmann, qui mène la liste PS-Place publique pour les élections européennes, sera en meeting ce mercredi à Rouen avec le patron des socialistes Olivier Faure et son principal opposant Nicolas Mayer-Rossignol.

Qui a intérêt à ce que Raphaël Glucksmann crée la surprise aux élections européennes du 9 juin ? Y compris au PS, la question se pose.

Deux mois après le pic de la crise, l'agriculture est toujours au menu du gouvernement. Celui-ci présente mercredi son projet de loi de réponse aux demandes des agriculteurs. Il se trouve sous la pression constante des agriculteurs et sous les critiques de la gauche et de la droite.

En déplacement à Nancy, le candidat PS-Place publique, porté par les sondages, a prêché la réindustrialisation et la souveraineté d'une Europe qui ne peut compter que sur ses propres forces.

Le leader de la Ligue a saisi l'annonce de la fermeture d'un établissement public le jour de la fin du Ramadan pour provoquer une nouvelle polémique.

Un mois après la nomination de Valérie Hayer comme tête de liste, les sondages ne bougent pas. Mais la majorité veut accélérer. Tout juste nommé ce mercredi porte-parole de la campagne, Clément Beaune dit vouloir « nourrir un programme qui soit l'espoir de ceux qui croient en l'Europe », et ne pas seulement dénoncer le RN.