Elections : peut-on encore faire rêver avec l'Europe ? Contenu réservé aux abonnés
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Les proches d'Emmanuel Macron s'inquiètent de voir Jordan Bardella prospérer avec une campagne « de selfies et de cul-sec ». Comment faire l'inverse, c'est-à-dire du fond, tout en créant de l'élan ?
Par Cécile Cornudet
Regardez les sondages et vous y perdez votre latin. Ils montrent que « de moins en moins de gens remettent en cause leur appartenance à l'Europe », rappelle l'écrivain Giuliano di Empoli dans « Le Point », et ce, depuis le Covid et la guerre en Ukraine. Ils mettent en tête des intentions de vote pour le scrutin du 9 juin le parti qui demeure le plus sévère à l'égard de la même Europe, à savoir le RN toujours loin devant.
Il y a des explications techniques à ce paradoxe. Le RN est quasi seul sur son créneau, et ne propose d'ailleurs plus de sortir de l'euro ; les pro-Européens sont divisés (macronistes vs socialistes) et entrent en scène tardivement (macronistes).
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