Peut-être que la Bourse de Paris resterait la principale place de cotation de TotalEnergies s’il y avait une union des marchés de capitaux en Europe
Publié le 10 mai à 11:05Mis à jour le 13 mai à 08:56
Le débat sur une union des bourses européennes est monté un peu plus en intensité en France depuis que TotalEnergies a dit réfléchir à faire de New York sa principale place de cotation, mettant en cause la faiblesse de sa valorisation. La plus grosse entreprise allemande, Linde, a déjà franchi le pas, tout comme l’irlandais CRH. D’autres l’envisagent aussi, parmi lesquels Shell ou Heidelberg. Indivior, connu pour le Subutex, attend le vote de ses actionnaires. Un jour, au regard des arguments avancés par les déserteurs, le géant des traitements contre l’obésité, Novo Nordisk, pourrait lui aussi être tenté par l’aventure vu qu’il réalise plus de 50% de ses ventes aux Etats-Unis. Les Américains sont plus friands d’actions que les Européens. L’UE monte au créneau pour faire bouger les lignes. L’épargne comme arme pour stopper le déclassement et financer la décarbonation, les technologies du futur et la défense, gages de souveraineté.