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Gaussin n’exclut pas de céder l'activité tunnelier de Metalliance

La guerre entre la maison mère et la filiale se poursuit. Metalliance vient d’être placée en cessation de paiement.

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Par Céline Panteix

Publié le 10 mai 2024 à 10:24

Le torchon continue de brûler entre Gaussin et Metalliance. La maison mère et sa filiale à 97% s’accusent mutuellement des difficultés qu’elles rencontrent et qui les ont poussées à se présenter à la barre du tribunal. Début avril, Gaussin a été placé sous procédure de sauvegarde, tandis que Metalliance a été déclarée, il y a à peine trois jours, en cessation de paiement par le tribunal de commerce de Dijon. Les juges se donnent jusqu’au 17 mai, date de la prochaine audience, avant d’engager une éventuelle procédure en redressement judiciaire ou en liquidation.


« Si une cession de l'activité tunnelier de Metalliance est envisageable, nous avancerons dans ce sens, cette crise a assez duré, a lancé Christophe Gaussin, à la tête de la société qui porte son nom lors d’une interview au site La Bourse et la vie. C'est donc une main tendue pour que toutes les parties puissent y trouver leur intérêt. Cela préservera l'intégrité du groupe et il est temps de consacrer l'argent et le temps à notre avenir. Nous devons trouver une porte de sortie honorable pour tout le monde. » Le dirigeant affirme déplorer la « forte hostilité de la direction actuelle qui semble uniquement aspirer à une cession des actifs […] On a l’impression d'être expropriés [alors que] Metalliance nous doit 16 millions d’euros, c’est un montant conséquent. » Les emmerdes volant toujours en escadrille, le géant du e-commerce Amazon, avec lequel Gaussin avait signé la livraison de véhicules logistiques, veut de mettre le contrat sur pause. « Les fondamentaux de Gaussin sont toujours là [...] Le carnet de commandes est ferme, ajoute Christophe Gaussin. J’essaie de trouver des solutions pour sortir par le haut. » Las, pour l’instant, les deux sociétés s’enfoncent dans les difficultés. En Bourse, le titre, délaissé de longue date, ne cote plus que 24 cents, en chute de 53% depuis le 1er janvier.

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