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jeudi 9 février 2012

REVUE DE PRESSE Le suicide s'invite dans le débat présidentiel


- Le suicide s'invite dans le débat présidentiel sur www.wk-rh.fr le 9/02/2012
Le président de l’association France Prévention suicide, Michel Debout, parle de « victimes cachées de la crise » : ces « suicidants » qui ont craqué sous le poids des difficultés quotidiennes liées à la rupture professionnelle.
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ARTICLE PRESSE Suicide des jeunes au maroc

Suicide des jeunes au Maroc : Livrés à eux-mêmes, ils passent à l’acte  source article  aujourdhui.ma/   Le 08-02-2012
Le suicide des jeunes doit sortir du tabou. D’après un sondage effectué par le ministère de la santé auprès des jeunes écoliers de 10 à 13 ans, l’idée de suicide aurait traversé l’esprit de pas moins de 14% de ces jeunes.
Le suicide des jeunes doit sortir du tabou. D’après un sondage effectué par le ministère de la santé auprès des jeunes écoliers de 10 à 13 ans, l’idée de suicide aurait traversé l’esprit de pas moins de 14% de ces jeunes. Un chiffre qui fait froid au dos et qui laisse dire que ce phénomène ne doit absolument pas être minimisé. Pourquoi un jeune se donnera-t-il la mort et comment anticiper cet acte? Telles étaient les questions auxquelles des spécialistes du mal-être des jeunes ont essayé d’apporter des réponses lors d’une journée débat organisée par l’association «Sourire de Reda».
En France, un jeune tente de mettre fin à sa vie toutes les dix minutes. Au Maroc, les chiffres manquent. Il faut dire que c’est à peine si l’on ose avouer que le phénomène du suicide des jeunes existe en soi. Et pourtant, il ne faut pas se voiler la face, un nombre indéfini de jeunes adolescents tente ce passage à l’acte. Certains échouent mais d’autres réussissent à le faire. Tel était le cas de Reda, un enfant de 13 ans qui s‘est donné la mort le 5 février 2009. Ironie du sort, la Conférence internationale de prévention du suicide se déroulait ce même jour. La mort tragique de cet enfant de 13 ans a levé le voile sur ce phénomène longtemps passé sous silence. Celui du mal-être des jeunes.
Selon Najat M’jid, médecin pédiatre et fondatrice de l’association Bayti : «Il n’y a pas un profil type d’un enfant qui veut se donner la mort. On peut cependant remarquer quelques modifications de ses relations avec son entourage, de ses habitudes, une tendance à s’isoler ou une certaine susceptibilité. Toutefois, ceci peut ne pas être révélateur. Plusieurs jeunes souffrent en silence et c’est à nous d’aller vers eux. Le dialogue reste le meilleur moyen de prévention du suicide». Vous l’avez compris, un enfant ne doit pas être livré à lui même. A quoi pense un enfant quand il essaie de mettre un terme à sa vie ? D’après Brian Mishara, directeur du Centre de recherche et d’intervention sur le suicide et l’euthanasie au Québec : «Quand un jeune se suicide, il n’a pas la même vision que nous. Pour lui, sa douleur est interminable et il doit la stopper». Un enfant peut effectuer ce passage à l’acte parce qu’il a un manque de confiance, parce qu’il a été harcelé à l’école, il s’est fait rejeter par un groupe d’amis, pour une première déception d’amour ou parce qu’il a des problèmes d’addiction. Inutile de lister. Les raisons peuvent être graves comme elles peuvent être banales mais l’acte reste tragique.
A cet effet, Najat M’jid insiste sur le fait qu’il faut «rééduquer les parents, il faut leur apprendre à écouter leurs enfants et à nourrir leur confiance en eux-mêmes». C’est dans ce sens, et dans un objectif d’écoute que «Sourire de Reda» a mis en place le premier espace d’écoute anonyme par tchat pour les jeunes au Maroc. Ceci dit, ce phénomène n’est plus à négliger, on y a tous une part de responsabilité que nous devons assumer, à commencer par ouvrir les yeux sur notre entourage, ne pas hésiter à venir en aide et surtout être à l’écoute.
Par : Imane Nigrou

mardi 7 février 2012

ARTICLE PRESSE : Suicide : la prévention de la récidive est très difficile

Suicide : la prévention de la récidive est très difficile    Le Point.fr - Publié le 06/02/2012 /
Les spécialistes jugent prioritaire la prise en charge des patients qui risquent de renouveler leur geste.

La prévention du suicide ainsi que des récidives après un premier échec est une mission extrêmement délicate qui incombe le plus souvent aux psychiatres. À l'occasion de la journée nationale consacrée à ce sujet, qui aura lieu demain mardi 7 févier, le docteur Olivier Drevon, psychiatre et président de l'Union nationale des cliniques psychiatriques (UNCPSY), rappelle que le risque de récidive dans l'année qui suit le passage à l'acte est évalué entre 10 et 20 %, et qu'il varie de 30 à 50 % chez les adolescents. Or, en France, 200 000 personnes tentent chaque année de mettre fin à leurs jours. Le suicide représente d'ailleurs la première cause de mortalité chez les 25-34 ans et la seconde chez les 15-24 ans.. LIRE LA SUITE


INFO +++ Éléments documentaires et liens de l'article :

- Numéro thématique - BEH n°47-48 - Suicide et tentatives de - InVS du 13/12/2011




- http://www.uncpsy.fr/

lundi 6 février 2012

Colloque sur la prévention du risque suicidaire en milieu de travail - 6 mars - Saintes (17)

La Société de Santé au Travail de Poitou-Charentes et les Coordinations Territoriales "Prévention du Suicide et Promotion de la Santé Mentale" de la région organisent, avec le soutien de l'ARS Poitou-Charentes, le colloque :

"Risque suicidaire en milieu de travail - Quelles ressources pour agir pour la prévention ?"
Mardi 6 mars au Lycée Georges Desclaude
Rue Georges Desclaude à Saintes (17)

Les thèmes abordés lors de cette journée sont :
• L'analyse critique de l'épidémiologie dans la prévention du suicide
• " Le travail à cœur "
• Dynamique régionale : un retour sur les expériences
• Conférence débat " Suicide et travail : que faire ? "

Bulletin d'inscription

Renseignements et inscription
Marie-Claire COTTIN
Tél. 05 49 44 58 13 - Fax 05 49 44 58 14
marie-claire.cottin@ch-poitiers.fr

PRS PACA / PRS POITOU CHARENTES

* Le Projet régional de santé publié en Provence-Alpes-Côte d'Azur par  L'Agence régionale de santé(ARS) Provence-Alpes-Côte d'Azur a arrêté le 30 janvier le Projet régional de santé (PRS)2012-2016. (01/02/2012)

"Avec environ 1000 suicides par an, le suicide est une problématique saillante en Paca. Si l’on note une légère sous-mortalité par suicide chez les hommes par rapport à la France, on relève, en revanche, davantage de tentatives de suicide chez les femmes . Surtout, on observe dernièrement une stabilisation des taux de suicides, alors qu’ils baissaient depuis une vingtaine d’années en Paca."
PRS à consulter sur http://www.ars.paca.sante.fr/fileadmin/PACA/Site_Ars_Paca/Projet_regional_de_sante/Docs_officiels/2012-01-30_ARS_DG_Projet_regional_de_sante_arspaca.pdf
Le suicide inscrit dans le volet Santé mentale et addictions


* Projet Régional de Santé de Poitou-Charentes par  L'Agence régionale de santé(ARS) Poitou Charentes
Le Projet Régional de Santé de Poitou-Charentes a été adopté pour 5 ans le 15 décembre 2011.
 A consulter http://www.ars.poitou-charentes.sante.fr/fileadmin/POITOU-CHARENTES/Votre_Sante/PRS/livre/index.html
Le suicide est une des 5 priorités
" Prévention du suicide et promotion de la santé mentale : En Poitou-Charentes, le premier Programme régional de santé (1998-2002/2003) s’intéressant à la prévention de la dépression et du suicide était axé sur les adolescents et jeunes adultes. Depuis, les programmes qui se sont succédés ont inclus d’autres publics..."
voir aussi la rubrique spécifique : de l'ARS http://www.ars.poitou-charentes.sante.fr/Souffrance-psychique-et-suicid.84700.0.html

vendredi 3 février 2012

PUBLICATION ETUDE ANGLOSAXONE MISE EN OEUVRE DES RECOMMANDATIONS

Mise en œuvre des recommandations des services de santé mentale en Angleterre et au Pays de Galles et les taux de suicide, 1997-2006: une étude d’observation transversale avant et après.

Parution dans  la revue The Lancet 2 fevrier 2012.Titre original : Implementation of mental health service recommendations in England and Wales and suicide rates, 1997–2006: a cross-sectional and before-and-after observational study
David While PhD,Harriet Bickley BA,Alison Roscoe MSc,Kirsten Windfuhr PhD,Shaiyan Rahman MRCPsych,Prof Jenny Shaw FRCPsych,Prof Louis Appleby FRCPsych,Prof Navneet Kapur FRCPsych
The Lancet - 2 February 2012
DOI: 10.1016/S0140-6736(11)61712-1

Des chercheurs britanniques ont analysé les données pour les personnes qui se sont suicidés entre 1997 et 2006 de certaines parties de l'Angleterre et au Pays de Galles qui ont été en contact avec les services de santé mentale dans les 12 mois avant la mort. Ils ont cherché à examiner la mise en œuvre des recommandations principales par les services de santé mentale au fil du temps et à  étudier l'association entre leur application et les taux de suicide.

D'après leur résultat le nombre moyen de recommandations mises en œuvre est passée de 0,3 par service en 1998 à 7,2 en 2006. La mise en œuvre des recommandations a été associée à des taux de suicide plus faible dans les deux transversales avant et après les analyses. La prestation de soins 24 h crise a été associée à la plus forte baisse des taux de suicide.
D'après leurs résultats les Services qui ne mettent pas en œuvre les recommandations avaient peu de réduction de suicide. La plus grosse chute dans le taux de suicide semble être dans les services des régions les plus défavorisées.

voir présentation de l'étude en Anglais : http://www.lancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736%2811%2961712-1/fulltext

ORS PAYS DE LA LOIRE Suicides et tentatives de suicide

Suicides et tentatives de suicide dans les Pays de la Loire

A l'occasion des Journées nationales de prévention du suicide 2012, l'ORS publie un bilan des données les plus récentes sur le suicide dans les Pays de la Loire.
Ce bilan présente, pour la région et pour chacun des cinq départements, une analyse de la mortalité. Le document régional est complété d'une description des hospitalisations liées à une tentative de suicide.
Accéder aux bilans
(02/02/2012)

SOIREE DEBAT SAINT PIERRE LE 7 FEVRIER

MARDI 7 FEVRIER 2012 (SAINT PIERRE -97)

SOIREE DEBAT


Le 7 février 2012 est la journée nationale de prévention du suicide . Le thème retenu pour cette 16ème journée nationale est : « Région, territoire et proximité, dans la prévention du suicide, tous citoyens et acteurs ». Aussi, dans le cadre des actions de prévention du suicide , l’association prévention du suicide organise une soirée - débat sur le thème suivant :

Les liens de filiation et ses conséquences dans les familles recomposées : quelles actions de proximité en cas de mal être ou d’idées suicidaires?
Le mardi 7 février 2012 de 18h30 à 20h30 A l’antenne kersoleil, 59 rue du Four à Chaux , 97410 ST PIERRE

Intervenante :Mme ODAYEN Danon Lutchmee, anthropologue et membre d’APS

Informations, contacts :
Association Prévention Suicide, antenne Kersoleil, 59 rue du Four à Chaux 97410 Saint-Pierre ; tél/fax : 02 62 35 69 38 ; kersoleil@orange.fr
0 800 62 01 62, n° vert

jeudi 2 février 2012

EXPO Visions urbaines : le mal-être dans la ville

Visions urbaines : le mal-être dans la ville

Mardi 7 février à 14h30, la mairie du 20e vous propose une conférence sur l’art dans la ville.

De novembre à juin, la mairie du 20e, en partenariat avec l’association Paris Culture 20e, vous propose un riche parcours à travers les arts et les savoirs.

Avec le cycle de conférences "A la découverte de l’art actuel", Barbara Boehm nous propose cette année de nous intéresser aux "vision(s) urbaine(s)", un voyage au coeur de la ville, décryptée, pensée, écoutée, touchée, rêvée par les artistes contemporains.

La séance du mardi 7 février 2012 sera consacrée au mal-être dans la ville. Conséquence d'une urbanisation galopante, les grandes villes viennent à perdre leur âme. Les oeuvres de Mark Lewis, Valérie Jouve, Bruno Serralongue, Liu Bolin et Nicolas Moulin traduisent ce malaise et la solitude que ressentent les citadins.
Informations pratiques

Mardi 7 février 2012 à 14h30
Pavillon Carré de Baudouin
121 rue de Ménilmontant 75020 Paris
Entrée libre, sans réservation (dans la limite des places disponibles).
info

mercredi 1 février 2012

ECOUTE de la conférence de Boris Cyrulnik du 30 janvier 2012

"Attachement, société et suicide" , conférence de Boris Cyrulnik  30 janvier 2012   à l'université de Lyon 2

A écouter sur le site  de http://etu.univ-lyon2.fr/

Présentation : Un éclairage nouveau sur le suicide grâce à l'avancée des recherches en psychologie et en neuro-sciences.
 

Conférence « Repères » - Psychologie


Loin de l'image tantôt blasphématoire, tantôt folle ou encore héroïque que l'on a pu lui accorder, le suicide est désormais abordé comme un acte social avant tout, ainsi que l'a prouvé Emile Durkheim. A cette dimension sociale, s'ajoutent les récentes découvertes en neuro-sciences expliquant le passage à l'acte de certains sujets. Par ailleurs, la tendance en psychologie, qui consiste aujourd'hui à intégrer le savoir et non plus à le fragmenter, offre un autre point de vue sur le suicide. A la lumière de ces données, Boris Cyrulnik livre, au cours de cette conférence, les résultats de ses recherches.


Psychiatre à la carrière internationalement reconnue, Boris Cyrulnik a exercé dans plusieurs centres hospitaliers et a enseigné au sein de prestigieuses universités françaises et internationales.
Auteur d'ouvrages de référence*, il a également participé à plusieurs commissions et comités d'expertise au sein de l'Organisation Mondiale de la Santé (O.M.S.) ou du ministère de la Santé.
En 2011, il a été mandaté par le ministère de la Santé pour rédiger un rapport sur le suicide des jeunes.


* Son dernier ouvrage : Quand un enfant se donne la mort, Paris, éd. Odile Jacob, 2011.


(Adresse http://etu.univ-lyon2.fr/agenda/attachement-societe-et-suicide-conference-de-boris-cyrulnik-446436.kjsp )