En images : le Top 5 des routières françaises
DIAPORAMA/Rouler en soutenant les constructeurs tricolores reste important pour bon nombre d'automobilistes. Et quand cela s'accompagne de plaisir au volant, c'est le meilleur des deux mondes. En voici les cinq meilleurs exemples, après notre dernière vague d'essais auto.
Par Thierry Meneau, Arnaud Le Gal, Laurence Lecœur
Certes, cette Dacia n'est pas made in France. Mais la marque étant devenue le fer de lance de Renault, même les cocardiers l'ont adopté. La familiale de la gamme avait fait sensation au moment de sa présentation, notamment, dans sa version GPL. La déclinaison hybride enfonce le clou. Le prix suit, certes, la montée en gamme. Mais elle demeure sans véritable concurrente en termes de rapport prix-prestations, grâce à cette motorisation qui fait déjà le bonheur des Clio et Captur. Une vraie « voiture à vivre ».
Un crossover façon coupé 4 portes : cette formule singulière avait déjà fait ses preuve chez Stellantis avec la Citroën C5X. Sa cousine Peugeot fait aussi bien, sinon mieux, grâce à son design qui fait l'unanimité. Mais à l'usage, le plus convaincant, c'est la vie à bord. Grâce à l'autonomie en « zéro émission » et surtout au compromis entre confort et tenue de route, avec une vivacité inespérée sur cette auto surélevée par rapport à une berline classique. Une lionne digne de la lignée.
Elle reste dans l'ombre de ses concurrentes allemandes ou suédoises, mais la grande DS est sans doute la grande routière la plus performante sortie par une marque française depuis une certaine CX GTI Turbo. Grâce à sa puissance généreuse, mais surtout à son exceptionnel mix confort-efficacité. Il faut dire que, par rapport aux DS 9 classiques, les versions 360 sont dotées de trains roulants et de freins spécifiques, sans oublier des pneus de sportives. Elle n'est et ne sera sans doute jamais un best-seller, mais peut-être bien, à l'instar de la CX en fait, un futur collector.
L'Espace parachève sa mue en SUV entamée avec la précédente génération, mais en parvenant cette fois à cocher toutes les cases. Certes, l'habitabilité est en retrait par rapport aux « générations monospaces », mais tout le reste est en - net - progrès. L'innovante motorisation hybride découverte sous le capot du Nissan X-Trail lui assure une excellente autonomie, ses quatre roues directrices lui offrent une maniabilité inattendue étant donné le gabarit de la machine, et tant grâce aux suspensions qu'à l'aménagement intérieur, le confort est sensiblement plus premium que dans son petit frère, le très ambitieux Austral.
Les années passent, mais les qualités de la berlinette Alpine ne s'émoussent pas. Au contraire, elles sont plus évidentes encore dans cette déclinaison S. Tout comme la GT, elle développe 300 ch. Mais alors que première comme son nom l'indique, conserve des liaisons au sol typées « grand tourisme », la S bénéficie de réglages optimisés qui, alliés à son freinage mordant, lui confèrent une identité de vraie sportive. Une pépite, tant sur route que sur circuit. A commander peut-être avant que la fiscalité écologique 2024 ne la pénalise...