Les plans d'économie d'énergie des villes produisent leurs effets
Les grandes villes tirent un premier bilan positif de leurs mesures de sobriété énergétique. Les efforts sur le chauffage dans les bâtiments municipaux devraient être reconduits l'automne prochain.
Par Laurent Thévenin
Les villes font leurs comptes après avoir mis en place, en fin d'année dernière, des plans de sobriété énergétique pour faire face à la hausse des prix du gaz et de l'électricité. A Reims, le plan présenté fin septembre « a porté ses fruits », affirme le maire (Horizons), Arnaud Robinet. Selon un premier bilan à début avril sur les seules mesures « à effet immédiat », la ville a pu économiser plus de 400.000 euros sur six mois, avec la baisse de deux degrés de la température de l'eau et de l'air dans les piscines, la fermeture de plusieurs bassins (pour travaux) ou les économies de chauffage dans les bâtiments.
Même satisfaction à Tours, où la mairie dirigée par l'écologiste Emmanuel Denis fait état, à la fin de la période de chauffe intervenue le 28 avril - un peu plus tôt que les autres années -, de 572.000 euros d'économies sur les actions qu'elle a pu chiffrer. Elle a notamment gagné 167.000 euros en mettant en route plus tard et de manière progressive le chauffage dans les bâtiments publics plutôt que de le faire partout en même temps comme d'habitude.
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