Radioprotection : Promega teste des alternatives au plomb Contenu réservé aux abonnés
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Depuis plusieurs années, le seul fabricant français de vêtements antiradiation, dans le Var, étudie de nouveaux mélanges de métaux lourds pour alléger ses gammes.
Par Paul Molga
A quelques semaines de transmettre à sa fille son entreprise Promega, le seul fabricant français de vêtements de radioprotection, Philippe Zizard, assure ne pas s'inquiéter d'une éventuelle interdiction du plomb en Europe. « Nous sommes prêts à d'autres solutions technologiques, mais il faudra que le marché en accepte le surcoût », anticipe-t-il.
L'entreprise toulonnaise, qui réalise un chiffre d'affaires de 650.000 euros, a notamment participé à un programme de recherche de 2,7 millions d'euros (Doseless) conduit par le spécialiste du recyclage nucléaire Orano Melox, pour concevoir de nouveaux vêtements à base de terres rares. Un brevet, dont il a la licence, a été déposé. Pour l'heure, son exploitation commerciale est en suspens. « Le prix de nos vêtements triplerait », dit-il.
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