Aéronautique : ZNCI IDF investit massivement pour réinventer le contrôle des pièces de moteur d'avion
Ce sous-traitant du secteur installé à Sartrouville (Yvelines) entend devenir un mastodonte dans le contrôle « non destructif » de matériel aéronautique. Il vient d'acquérir une nouvelle machine pour 1,5 million d'euros.
Par Juliette Roussel
Avant d'être travaillées en usine, toutes les pièces de moteur d'avion doivent être contrôlées chacune à un degré différent en fonction de leur destination, de leur forme, ou de leur volume. A Sartrouville (Yvelines), 3.500 pièces de titane sont passées au crible chaque année par ZNCI IDF, en particulier pour le géant de l'aéronautique Safran. La plupart sont analysées grâce à une sonde à ultrasons en immersion dans l'eau ou par un système de champ magnétique.
« C'est une sorte d'échographie, mais pour vérifier qu'il n'y ait aucun défaut dans la matière », plaisante Michel Tartié, le président de ZNCI IDF. Chaque pièce est contrôlée dans une des six cuves fonctionnelles du site. Sur l'écran à côté, des valeurs devant correspondre à l'étalonnage du produit sont notées et communiquées pour éviter le moindre défaut avant le passage de la pièce en usine. Avec le champ magnétique, des failles à l'intérieur du produit allant jusqu'à 0,1 mm peuvent être repérées.
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