M&A

Après Andrea Bozzi et Charles Andrez, un troisième poids lourd de la banque d'affaires franco-américaine s'apprête à rejoindre la boutique américaine avec Charles-Henri Filippi.

La boutique américaine se renforce en France en enrôlant deux associés gérants de la prestigieuse banque d'affaires. Une nouvelle tentative après avoir essayé il y a cinq ans de recruter Matthieu Pigasse.

Le poids lourd européen a bondi de 25 % à l'ouverture de son premier jour de cotation à la Bourse d'Amsterdam, vendredi matin. Avec une valorisation d'environ 17 milliards d'euros, il pèse d'ores et déjà plus que l'icône américaine du secteur Carlyle.

Six mois après les adieux à la Bourse de la banque, Alexandre de Rothschild revient sur le nouveau pacte qui lie la dynastie familiale à plusieurs autres grandes familles à son capital, et dévoile ses ambitions. « Il n'y a aucun dialogue actif » en vue d'un rapprochement avec la branche Edmond de Rothschild, ni de « besoin », précise l'artisan de l'harmonisation entre les deux lignées.

La banque d'affaires a vu son bénéfice chuter de moitié l'an dernier, à 275 millions d'euros, en pleine année noire du M&A. Désormais épaulé par de grandes familles industrielles, le groupe présidé par Alexandre de Rothschild croit dans un rebond du marché.

Les volumes d'acquisitions par des fonds de capital investissement en Europe ont atteint 70 milliards d'euros entre janvier et mars, soit une chute de 37,2 % par rapport au trimestre précédent. Les cessions ont plongé à leur plus bas depuis 2013, selon PitchBook.

Le poids lourd du non coté a donné le coup d'envoi officiel, lundi à la Bourse d'Amsterdam, à la plus grosse IPO du private equity européen. L'américain Blue Owl va se renforcer à son capital tandis que ses trois gros actionnaires, les fonds de Singapour, du Koweït et de Hong Kong vont céder des parts.

Les projets travaillistes en Grande-Bretagne visant à taxer à 45 % les plus-values des gérants de fonds pourraient créer de nouvelles opportunités pour la France, après les nombreux transferts de banquiers venus s'installer en France après le Brexit.

Le holding d'investissement cède 9 % de sa plus grosse participation historique Bureau Veritas pour accélérer vers le non coté. A cette occasion, Bpifrance s'invite au capital du groupe de service par l'intermédiaire du fonds stratégique lancé avec les Emirats.

Une vingtaine d'acteurs du capital-investissement à Munich sont soupçonnés d'« évasion fiscale » par l'autorité locale et risquent des poursuites pénales. Pour l'association nationale du private equity, la BVK, l'incertitude juridique autour du régime des fonds risque de dissuader les investisseurs internationaux.

Favori aux prochaines élections britanniques, le parti travailliste veut porter la taxation des plus-values de cession des gérants (« carried interest ») de 28 % à 45 %. L'effet pourrait être catastrophique pour l'industrie londonienne du capital investissement, qui a accumulé 5 milliards de livres de ces bonus en 2022.

La banque d'investissement a trouvé lundi un accord avec les quatre associés clés de sa banque d'affaires dédiée aux fonds d'investissement, de sources concordantes.

La faillite de l'empire immobilier autrichien Signa a pesé sur les comptes de Peugeot Invest, qui profite en revanche de sa participation dans Stellantis. Le holding enclenche un changement de gouvernance, avec le départ au plus tard fin juillet du directeur général Bertrand Finet.

A quelques mois du plan stratégique de sa maison mère BPCE, Natixis veut accroître les synergies avec Natixis Partners. Les piliers historiques de la boutique de M&A s'interrogent sur leur indépendance. Le scénario d'un départ pour la banque d'affaires de Jean-Marie Messier tient la corde, selon des sources. Mais rien n'est arrêté.

Le plan de développement de Veolia tire bien parti de ses atouts de croissance. Il offre de la visibilité supplémentaire aux investisseurs financiers rendus frileux par le ralentissement économique.

Le gérant suédois, actionnaire de la Saur et en passe d'acquérir le spécialiste de musique numérique Believe, a bouclé un dixième fonds LBO de 22 milliards d'euros, en hausse de 40 %. Un nouveau record européen après celui à 26 milliards d'euros de CVC en juillet dernier.

A la tête de la branche parisienne de la prestigieuse banque d'affaires, Jean-Louis Girodolle se montre confiant sur le plan économique, mais appelle à un sursaut de l'Europe. Face à des Etats-Unis plus dynamiques, le Vieux Continent doit unir ses forces pour capitaliser sur ses atouts.

Les entreprises de taille moyenne de la zone euro se sont vendues l'équivalent de neuf ans d'Ebitda fin 2023, selon l'indice Argos. La phase d'inflation des prix est définitivement refermée.

Le président de l'activité de private equity de Tikehau Capital et ancien directeur général délégué d'Airbus se lance dans le M&A avec Jean-Marie Messier. Il continuera de siéger en « conseiller spécial » au comité d'investissement des fonds de soutien à l'aéronautique.

Lancée à la fin des années 1990, la firme de Dominique Senequier a franchi la barre des 160 milliards de dollars d'actifs. Une croissance due à son pari sur l'investissement dans le « secondaire ».

Les départs de piliers historiques, l'absence officielle de successeur à la fondatrice Dominique Senequier et les velléités d'IPO alimentent les rumeurs d'alliances autour du numéro un français du non coté.

Goldman Sachs tient mieux la comparaison des résultats face à Morgan Stanley. Mais les deux banques de Wall Street confirment leur trajectoire de moyen terme.

Responsable du private equity en Europe depuis douze ans, le polytechnicien de 51 ans prend la codirection des investissements du numéro un mondial du non coté. Une nouvelle fonction au sein de la firme, qui vient de franchir les 1.000 milliards d'actifs.

Après René Proglio, la firme de M&A attire Yves Ayache, un autre pilier dans l'Hexagone de Morgan Stanley. PJT nourrit de fortes ambitions en France, en particulier dans les restructurations, et veut encore recruter.

En plein boom depuis le pic des fusions-acquisitions en 2021, les cyberattaques ne visent plus seulement les entreprises cibles des deals, mais les intermédiaires dans les transactions. Un nouveau risque pour les banques d'affaires et les fonds : en Europe, ils pourront être tenus responsables en cas de fuite de données sur le darkweb.

D'Atos à Casino, la hausse des taux et l'inflation ont amplifié le flux de ventes forcées et de restructurations massives de dette, dans un marché du M&A en recul de plus de 18 %, à 131 milliards de dollars. Un plus bas en dix ans.

La transformation des métaux critiques, stratégiques pour les enjeux de batteries électriques, les semi-conducteurs et la défense entre à partir du 1 er  janvier dans le viseur des services de contrôle de Bruno Le Maire.

Pour la première fois en dix ans, les volumes de transactions sont passés sous la barre des 3.000 milliards de dollars. Taux, inflation, chocs géopolitiques et crises bancaires ont forcé les banques d'affaires à des stratégies de contournement. Avec l'espoir d'une reprise en 2024.

La banque d'affaires supplante Goldman Sachs et s'impose au palmarès des fusions-acquisitions Refinitiv dans un marché au plus bas depuis dix ans. Un palmarès secoué par la percée de Morgan Stanley et la concurrence des nouveaux entrants, de Centerview à Altamoda.

Juste après l'entrée d'Abu Dhabi à son capital, la firme d'investissement dirigée par Paul Desmarais III accroît sa base d'actifs de 60 % avec le rachat de Performance Equity Management (PEM).

Le géant canadien du non-coté a annoncé vendredi avoir levé 28 milliards de dollars pour un fonds d'investissement dédié aux infrastructures. Un montant record, à rebours des tensions observées dans le secteur du private equity, où les levées de fonds se font plus rares en raison de la hausse des taux.

L'inflation, la hausse des taux et le ralentissement économique font chuter le prix d'achat des PME dans la zone euro à 9,1 fois leur résultat d'exploitation, selon l'indice Argos. Les prix d'acquisition sont revenus au niveau de 2017-2018.

La société de gestion française envisage d'offrir de meilleures conditions à UniCredit pour étendre leur accord de distribution au-delà de 2027. La péninsule est centrale dans ses activités.

Le gérant français accroît de 40 % son enveloppe d'investissement par rapport à son dernier fonds de 2018. Après avoir réalisé sept acquisitions depuis l'an dernier, il accélère son développement aux Etats-Unis et anticipe d'autres coentreprises avec de grands industriels, après Nestlé et PepsiCo.

Les sages de la rue Cambon ont rendu une évaluation au vitriol sur la ligne d'intervention de Definvest, le fonds d'investissement dans la défense piloté par Bpifrance en coordination avec la Direction générale de l'armement. Ils appellent à réviser sa commission de gestion.

Face aux échecs en série des introductions en Bourse, l'actionnaire de la Saur pointe les limites des marchés publics pour vendre des actifs. Le gérant veut tester une alternative sous la forme de placements privés réservés à ses 1.100 investisseurs institutionnels.

Les associés de la firme, qui étaient prêts à lancer la plus grosse IPO de l'année en Europe, pour une valorisation de 10 à 15 milliards d'euros, temporisent face à la nervosité des marchés.

Le holding entre en négociations exclusives pour prendre 51 % du gérant européen pesant 12 milliards d'euros d'actifs, six mois après l'annonce de son virage stratégique vers la gestion pour compte de tiers.

Le lobby des fonds, l'American Investment Council, estime illégale l'attaque de l'autorité américaine de la concurrence contre leur stratégie de consolidation par rachats en cascade.

Le gendarme financier britannique, la FCA, a décidé d'enquêter sur les valorisations élevées des portefeuilles des fonds privés. Une nouvelle alerte, après celle de l'organisation mondiale des superviseurs des marchés financiers.

Le gel des opérations de fusions et acquisitions et la chute des levées de fonds met la pression sur les sociétés de gestion. Des tensions qui les forcent à nouer des alliances. « En ce moment tout le monde parle avec tout le monde », témoigne un banquier.

Faute d'offres dépassant les 2 milliards d'euros, le fonds Bridgepoint renonce à céder le courtier en assurance-emprunteur. Un signe supplémentaire du refroidissement des opérations de M&A dans le private equity.

La banque d'investissement spécialisée sur les valeurs de croissance est prête à ouvrir son capital à un concurrent pour générer plus de revenus sur le Nasdaq.

A compter du 12 octobre, les deals de fusions-acquisitions seront suspendus au contrôle des subventions publiques étrangères par la Commission. Un passage au crible qui vise aussi les groupes et fonds européens.

Le banquier Yves Ayache a annoncé son départ de la firme après trente ans de conseil auprès du CAC 40 entre Londres et Paris.

Lancée à la veille du Covid, la plateforme Fintalent.io met en relation des banquiers d'affaires indépendants avec des donneurs d'ordre. Avec quelque 2.000 membres, elle est en plein essor.

A quelques mois de la clôture de fin d'année, les volumes d'opérations sont retombés à 1.975 milliards de dollars de janvier à septembre, ce qui représente une chute de 28 % sur un an. De premiers ajustements de prix sont à l'oeuvre dans certains secteurs.

Le nouveau tandem, aux commandes du holding depuis la crise de gouvernance, déclenche la sortie accélérée des activités de bilan héritées de la banque d'affaires, son ancienne maison mère. Collégialité, nouveau mode de rémunération, recentrage sur l'Europe, Christophe Bavière et William Kadouch-Chassaing livrent leurs priorités.