Les AGF répondent à Antoine Bernheim
Les relations entre le groupe d'assurance français et Generali ne sont pas au beau fixe.
Les relations entre les AGF et Generali ne s'améliorent pas. Tandis qu'Antoine Bernheim, président du groupe d'assurance italien Generali, souligne que l'Ifil et les AGF avaient tenu Generali en dehors de leur contre-offre sur Worms & Cie, le groupe d'Antoine Jeancourt-Galignani a tenu à « apporter des précisions », dans un communiqué diffusé hier soir.
Et de rappeler que les AGF et le groupe Generali « ont été mis ouvertement en concurrence par Worms & Cie pour le rachat d'Athena », et ce dès le mois de janvier dernier. Le conseil d'administration des AGF a ensuite décidé de faire une offre le 1er février.
Poursuivant le feuilleton des évènements, le groupe d'assurance hexagonal rappelle que « le groupe Worms a décidé de suspendre la vente d'Athena jusqu'à l'été suivant ». Au mois de juillet dernier, les AGF ont fait une offre de 12 milliards de francs pour réaliser l'acquisition d'Athena.
Antoine Bernheim indiquait, quant à lui, que Generali avait « fait une offre ferme (...) début septembre, et j'ai des raisons de penser qu'elle était jugée favorablement ».