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Disneyland Paris : on a vu le nouveau spectacle sur Alice au pays des merveilles... avec des BMX

Le nouveau spectacle de Disneyland Paris mêle chant, danse, trampolinistes et figures de BMX, sur l’univers d’Alice au pays des merveilles. Le nouveau spectacle de Disneyland Paris mêle chant, danse, trampolinistes et figures de BMX, sur l’univers d’Alice au pays des merveilles.
Le nouveau spectacle de Disneyland Paris mêle chant, danse, trampolinistes et figures de BMX, sur l’univers d’Alice au pays des merveilles. Thibaut Déléaz / Le Figaro

Le parc d’attractions orchestre la revanche entre Alice et la Reine de cœur dans un duel loufoque imaginé par le Chapelier fou, entre chant, danse et cascades. Le Figaro l’a vu en avant-première.

Il y a une chose que Disney n'avait pas tranchée dans son dessin animé culte de 1951 Alice au pays des merveilles : qui d'Alice ou de la Reine de cœur gagne la partie de croquet engagée lors de la «tea party» du Chapelier fou ? Dans son nouveau spectacle, qui débute samedi 25 mai au parc Walt Disney Studios, Disneyland Paris orchestre la revanche… Et c'est le public qui aura le dernier mot ! Univers coloré et décalé, trampolines et cascades en BMX : Le Figaro a découvert en avant-première «Alice et la Reine de cœur : retour au pays des merveilles».

Pour cette réadaptation du grand classique, c'est sous forme de battle que vont s'affronter les deux protagonistes. Pas moins de 46 artistes sur scène, dont dix riders de BMX et dix acrobates sur les trampolines, qui peuvent rebondir jusqu'à cinq mètres de hauteur. Alice au pays des merveilles s'est rapidement imposée aux équipes créatives, raconte Matteo Borghi, le metteur en scène : «Tout le monde connaît l'histoire, ça nous permet de l'explorer et de la revisiter sans avoir besoin de la raconter en entier à nouveau.» Sans compter que l'univers «coloré et décalé» se prêtait bien au ballet urbain qu'il avait imaginé.

Les personnages ont été revisités et modernisés, mais conservent quelques codes du dessin animé, comme Alice et sa robe. Thibaut Déléaz / Le Figaro

Une scène XXL de 68 mètres de large

Dès l'entrée dans l'arène extérieure - où était joué le spectacle de cascades de voitures «Moteurs, Action !» jusqu'en 2020 - le décor fait de conteneurs, de rampes de skate park et d'une scène centrale enveloppée de lianes, écrase par ses dimensions XXL : 68 mètres de large, 26 mètres de profondeur, 16 mètres de haut. Mais il offre des points de vue depuis n'importe lequel des 2800 sièges des immenses gradins, au point qu’il est impossible de tout voir tant il y a de l’animation de tous les côtés. «On l'a conçu comme une alcôve, pour englober le champ visuel des spectateurs», décrypte Olivier Dusautoir, scénographe. Plus d'une dizaine d'écrans ont également été disséminés dans ce décor, «pour renforcer le sentiment d'être à un concert en plein air».

Entrent alors en scène Alice et la Reine de cœur, réunies par le Chapelier fou, hôte de cette fête décalée à laquelle nous sommes tous conviés. La première, accompagnée de danseurs habillés en fleurs colorées et d'acrobates qui évoluent sur les trampolines, s'est vue attribuer un univers pop. La seconde, plus rock'n'roll, parade sur scène dans un char attelé à une sorte de Harley Davidson, avec ses sbires perchés sur des BMX, intimidant le camp adverse par leur ballet de cascades.

Du BMX… dans Alice au pays des merveilles ? «Il fallait combler cet espace très vaste avec de l'énergie, qu'on ne pouvait avoir qu'en combinant des éléments traditionnels tels que le chant et la danse avec des acrobaties», justifie Matteo Borghi. Si l'idée peut laisser sceptique sur le papier, l'ensemble est finalement très réussi : les figures s'intègrent tout aussi bien que les trampolinistes à cet univers qui n'a de toute façon que très peu de sens et donne du rythme à l'ensemble, renforçant le côté menaçant du camp royal.

Les rampes des BMX ont été intégrées dans le décor, lui donnant des airs de skate park. Thibaut Déléaz / Le Figaro

Il a fallu adapter la scène pour y intégrer des rampes de saut pour les riders. «Il y a eu beaucoup de réflexion sur l'intégration des différentes disciplines», se rappelle Olivier Dusautoir, qui a fait appel à Jean-Damien Climonet, consultant en cascades de BMX venu du Cirque du Soleil. «Il a fallu les cadrer, sourit d'ailleurs ce dernier. Ce ne sont pas des danseurs, ils n'ont pas cette habitude de précision et il faut leur laisser un peu de libertés dans la chorégraphie sinon ils se sentent bridés.»

Le public, juge du duel

La musique est capitale dans ce spectacle, et contribue notamment à différencier les deux univers pop et rock d'Alice et de la Reine de cœur. Les chansons originales sont entraînantes, et l'on y trouve évidemment des clins d'œil aux mélodies du dessin animé de 1951. La bande-son a été enregistrée en studio, mais quatre musiciens et six chanteurs viennent en renfort en live. «Cette hybridité nous permet d'avoir un grand orchestre qu'on n'aurait pas pu avoir sur scène, tout en rendant le spectacle plus vivant avec le live», explique Guillaume Coignard, producteur musical. Sur scène, on découvre également des percussionnistes armés de bidons transformés en instruments. «On a même utilisé les sons de percussion sur une cuve à fioul, enregistrés et retravaillés, dans la musique !» glisse Claire Salmon, la productrice du spectacle.

Quant aux costumes, ils s'inscrivent dans l'explosion de couleurs qu'est ce spectacle, tout droit venus de l'univers sans queue ni tête du pays des merveilles. Chaque personnage a été revisité et modernisé par rapport au dessin animé, «tout en gardant quelques codes pour que les visiteurs les reconnaissent tout de suite», explique Claire Salmon. Alice est ainsi toujours vêtue de sa robe bleue et blanche, et la Reine de cœur arbore toujours des couleurs rouges et vives.

Le décor s’étale sur les côtés de la scène centrale, notamment avec des trampolines, remplissant l’immense espace face à la tribune de 2800 places. Thibaut Déléaz / Le Figaro

La clé du spectacle, c'est le public, invité à départager les deux compétitrices : à l'applaudimètre, c'est la tribune qui choisit qui de la jeune fille ou de la reine a été la meilleure, et son verdict change la fin du spectacle. Et ne croyez pas que la gentille Alice va forcément gagner, la Reine de cœur s'en étant plutôt bien sortie lors de notre passage...

«Alice et la Reine de cœur : retour au pays des merveilles» sera joué trois fois par jour jusqu'au 29 septembre et mobilise une centaine de personnes par représentation, des artistes à la technique. Disneyland Paris continue ainsi de renouveler l'offre de son parc Walt Disney Studios, qui fait l'objet d'un ambitieux plan de rénovation et d'extension, à l'issue duquel il sera renommé Disney Adventure World.


Carnet Pratique

«Alice et la Reine de cœur : retour au pays des merveilles», tous les jours au parc Walt Disney Studios, à Disneyland Paris, du 25 mai au 29 septembre.

Y aller

En TGV et Ouigo via la gare de Marne-la-Vallée - Chessy, située devant l'entrée des parcs. Depuis Paris, en RER A via la même gare. En voiture, par l'autoroute A4, sortie Disneyland Paris.

Les tarifs

Selon la date choisie, pour un adulte, de 57 à 99 euros pour un billet 1 jour / 1 parc ou 82 euros à 124 euros pour un billet 1 jour / 2 parcs permettant de naviguer à volonté entre le Parc Disneyland et les Walt Disney Studios.


Le contenu de cet article a été rédigé de manière indépendante par la rédaction. Lorsque vous effectuez une réservation via nos liens partenaires, Le Figaro peut percevoir une commission.

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1 commentaire
  • Datura

    le

    "Les personnages ont été revisités et modernisés, mais conservent quelques codes du dessin animé, comme Alice et sa robe"
    C'est ici que l'on comprend que l'essentiel aura été éludé : la logique, si chère à Lewis Caroll...qui n'est même pas cité dans l'article

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