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DE LA GESTION DES RISQUES SST
La pierre angulaire de la prévention de la santé, sécurité du
travail.
Mario Deshaies
Kin. Ergo. Directeur.Solutions affaires, expert-conseil
Prévention, réadaptation, ergonomie, kinésiologie
1© 2012-2013. Mario Deshaies
2. L'AQHSST
L'Association regroupe les
intervenants du milieu qui
oeuvrent en hygiène du
travail, en SST, en ergonomie
et en environnement.
Elle a pour mission d'offrir
des services d'information et
de formation innovateurs et
de qualité.
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3. Les objectifs spécifiques
À la fin de cette session, vous serez en mesure de :
Bien comprendre les différences entre danger et risque;
Mieux comprendre spécifiquement certains risques dont les TMS,
les facteurs psychosociaux, les facteurs humains;
Maîtriser certaines méthodes d’évaluation des risques dont, l’arbre
des causes, les grilles de l’OSHA, etc.;
Prioriser ces risques selon des échelles de criticité reconnues;
Être capable de gérer, maîtriser et résoudre les risques d’ordre
musculo-squelettiques, ergonomiques et psychosociaux;
Être au fait des principales normes en gestion des risques SST.
Être capable de produire un plan de gestion des risques et de
prévention;
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4. Horaire de la journée de formation
Accueil : 8 h 00
Horaire AM: 8 h 30 à 12 h 00
Horaire PM: 13 h 30 à 16 h 30
Pauses : 10 h 00 et 14 h 30
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5. Sommaire du contenu de la journée
(AM)
1. Notions de risque et danger
2. La mesure de la gestion du risque SST.
3. L’évaluation des risques (ErSST)
4. La conscientisation du risque
5. La maîtrise des risques: méthodologie
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6. Sommaire du contenu de la journée
(PM)
6. Survol des normes de gestion SST
CSA Z1000 et OHSAS 18001
7. Étude de cas en gestion et maîtrise des
risques
Gestion des risques Xstrata Cezinc.,
département du Grillage Nettoyage de
chaudières
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7. Annexes (outils d’évaluation des risques)
Grilles d’analyse et de priorisation (TMS)
Grille de résolution biomécanique (TMS)
Outils de normalisation (cartes de travail, Work Map)
Indicateurs de performance (KPI)
Audit organisationnel PST
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9. Préambule
A votre avis, combien y a-t-il
de facteurs de risques au
sein de votre entreprise ?
Avez-vous déjà procédé à
l’exercice ardu et colossal de
tous les identifier?
L’identification des
dangers et des
risques en
entreprise constitue
pourtant la pierre
angulaire de la
prévention en santé,
sécurité du travail.
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10. Cette formation répond également aux questions
suivantes.
Quelle est le niveau exact de
perception des risques de vos
employé(e)s les sous-
estiment-on ou les évaluent-
ils correctement ?
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11. Cette formation répond également aux questions
suivantes.
Au sein de votre organisation,
est-on en mesure de mettre
sur pied une démarche
d’évaluation des risques qui
tiennent également compte:
des facteurs
ergonomiques,
facteurs psycho-sociaux
des facteurs humains soit
les comportements de
prudence et la culture
santé, sécurité ?
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12. Préambule
Lors de cette formation, nous discuterons donc de la gestion des
risques via des transferts de connaissances, méthodes et outils qui
permettront:
L’identification, la classification la hiérarchisation de ceux-ci;
L’établissement de pistes de solutions et de mécanismes de suivi;
Nous proposerons également une démarche visant à produire un
plan de gestion des risques.
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13. Gestion des risques SST
Connaître
Comprendre
Évaluer
Maîtriser
Vocabulaires et notions
Processus d’évaluation et de hiérarchisation
Le phénomène du comportement à risque
Approches de mise en oeuvre
Outils (grilles)
Normes de gestion SST
Systèmes de gestion des risques
Évaluation de risques spécifiques (TMS, FPS)
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14. Compétences CCPSA
RM1 Connaître les principes en
matière de gestion des risques
RM2 Démontrer une compréhension
de la démarche d’analyse des
risques (p. ex. estimation,
évaluation).
RM6 Connaître les normes CSA
Z1000, OHSAS 18001 en ce qui a
trait à la gestion des risque
RM7 Comprendre les principes
directeurs de la prise de décisions en
matière de gestion des risques(p. ex.,
valeur de la preuve, principe de
précaution, ALARA): Non couvert
RM8 Posséder une compréhension des
étapes à réaliser pour la mise en
application, le suivi, l'évaluation et
l'amélioration continue d'un programme
de gestion des risques SST
AUD8 Posséder les connaissance
requises pour mettre au point, appliquer
et améliorer des outils et des procédures
visant à réaliser un audit.
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15. 1. Notions de risque et danger
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16. 1. Notions de risque et danger
A. Maîtrise des risques, vocabulaire :
Notion de danger et phénomène dangeureux
Risque versus danger
Notion de dommage et conséquence d’accident
Notion de gravité, fréquence, occurrence et exposition
Classification du risque
Acceptabilité du risque
Notion d’accident
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17. Propriété intrinsèque d’un produit, d’un équipement, d’un
phénomène, d ’une situation, … qui peut porter atteinte à l’intégrité
des personnes, des biens ou de l’environnement.
Notion de danger et phénomène dangeureux
Source: Institut universitaire de technologies de Lorient
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18. Notion de danger et phénomène dangeureux
Le sens du mot « danger »
peut être ambigu. Souvent,
les dictionnaires ne donnent
pas de définitions précises du
mot ou associent ce dernier
au terme « risque ».
Par exemple, plusieurs
dictionnaires proposent «
risque » comme synonyme de
« danger », ce qui explique
pourquoi un grand nombre de
personnes utilisent
indifféremment ces termes
Source: Centre canadien d'hygiène et de sécurité au travail
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19. Notion de danger et phénomène dangeureux
Un danger est la propriété propre, la faculté:
- D'un objet (agent, machine, équipement de
travail…);
- D'un procédé (mouvement, transport, procédé
chimique…);
- D'une situation;
- D'une méthode de travail, d'une habitude;
- Ou d'une personne...
... Qui peut
conduire à des
conséquences
néfastes
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20. Notion de danger et phénomène dangeureux
Pour les puristes –ingénieurs, chimistes,
scientifiques
DANGER: PROPRIÉTÉ
INHÉRENTE À UN
PRODUIT
Chimique ou biologique: exemple: acide
sulfurique, virus du sida
Agent physique: exemple: radiations
Une pratique de travail exemple: travail en
espace clos qui comporte en soi un potentiel à
causer des dommages aux personnes, aux
biens ou à l’environnement
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21. Notion de danger et phénomène dangeureux
Quels seraient des exemples de danger?
Exemples de dangers et de leurs effets
Danger dans le milieu de
travail
Exemple de danger Exemple de préjudice
Chose Couteau Coupure
Substance Benzène Leucémie
Matière Amiante Mésothéliome
Source d'énergie Électricité Choc, électrocution
Condition Plancher glissant Chutes
Procédé Soudage Maladie des fondeurs de laiton
Pratique Exploitation minière en roche dure Silicose
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22. Notion de danger et phénomène dangeureux
Fiche de repérage des risques-dangers
Source: INRS. Aide au repérage des risques dans les PME-PMI - Edition INRS ED 840
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23. Selon les normes NF EN 292-1, EN 292-2 et EN
105
Dommage
Événement
Situation dangereuse
Danger, ou phénomène
dangereux
Danger, ou phénomène dangereux : Cause
capable de provoquer une lésion ou une atteinte
à la santé.
Situation dangereuse : Toute situation dans
laquelle une personne est exposée à un ou
plusieurs dangers.
Événement dangereux ou événement
déclencheur : Événement susceptible de causer
un dommage pour la santé.
Dommage : Lésion et/ou atteinte à la santé.
Source: wikipedia http://fr.wikipedia.org/wiki/Danger
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24. Notion de danger et phénomène dangeureux
Quels sont les types de dangers?
mécaniques
physiques
chimiques
biologiques
ergonomiques
psychologiques et psycho-sociaux
liés à la sécurité
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25. Risque versus danger
définition de l’OSHA 18001
Danger (selon OHSAS 18001)
Source ou situation pouvant nuire par
blessure ou atteinte à la santé, dommage
à la propriété, à l’environnement du lieu
de travail ou une combinaison de ces
éléments.
Identification des dangers : processus
consistant à reconnaître l’existence d’un
danger et à définir ses caractéristiques
Risque (selon OHSAS 18001)
Combinaison de la probabilité et des
conséquences d’un événement
dangereux spécifié.
Evaluation du risque : processus
général d’estimation de l’ampleur de
risque et de prise de décision concernant
l’acceptabilité du risque
Source: Guide de management SST, Institut national de l’environnement et des risques (Ineris)
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26. Risque versus danger
gravité des effets dans les conditions
d'exposition.
mode d'exposition (p. ex. inhalation de
vapeurs, contact cutané, etc.);
degré d'exposition à la matière ou à la
condition dangereuse;
Un risque est la
probabilité qu'une
personne subisse un
préjudice ou des effets
nocifs pour sa santé en
cas d'exposition à un
danger.
Au nombre des facteurs
influant sur le degré de
risque, mentionnons les
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27. Risque versus danger
Le risque selon l’OSHA 18001
Le risque est inhérent
à l’homme
Toute entreprise
humaine comporte des
risques.
agir sur son apparition, sa fréquence
(en la diminuant par des mesures de
prévention)
ou limiter sa gravité (en mettant en
place des systèmes de protection
destinés à réduire les
conséquences).
Pour réduire un risque, 2 voies sont
possibles :
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28. Notion de dommage et conséquence d’accident
Phénomène de génèse du dommage
Dans une situation de travail
donnée, la situation
dangereuse est la mise en
présence de la personne et du
danger.
L'apparition d'un déclencheur
ou évènement dangereux
engendre le phénomène
dangereux et donc la
survenue du dommage.
Source: Guide de management SST, Institut national de l’environnement et des risques (Ineris)
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29. Notion de dommage et conséquence d’accident
Le dommage peut-être le
préjudice subi par quelqu'un
ou des dégâts matériels
causés aux choses.
Les risques pour la sécurité
et la santé peuvent être à
l'origine de :
dommages humains
dommages matériels
dommage à l'organisation
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30. Notion de dommage et conséquence d’accident
Qu'est-ce qu'un effet nocif pour la santé?
les préjudices corporels;
les maladies;
les changements dans le fonctionnement, la croissance ou le
développement de l'organisme
les effets sur le foetus en développement
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31. Notion de dommage et conséquence d’accident
Qu'est-ce qu'un effet nocif pour la santé?
les effets sur les enfants, les petits-enfants, etc. (effets génétiques
héréditaires);
la diminution de la durée de vie;
les changements dans l'état mental associés au stress, à des
traumatismes, etc.;
les effets sur la capacité de faire face à un stress additionnel.
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32. Notion de dommage et conséquence d’accident
Qu'est-ce qu'un effet nocif pour la santé?
L'exposition à des dangers dans le milieu de travail entraîne-t-elle
systématiquement des blessures, des maladies ou d'autres effets
nocifs pour la santé ?
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33. Pour répondre à cette question, vous devez
connaître les faits suivants :
la nature des dangers présents;
le mode et le degré d'exposition
le genre d'effet que pourrait entraîner l'exposition en question;
le risque (ou la probabilité) que l'exposition à une matière ou à une
condition dangereuse entraîne des blessures, une maladie ou des
dommages;
la gravité des dommages, des blessures ou des préjudices (effets
nocifs pour la santé) que pourrait entraîner l'exposition.
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© 2012-2013. Mario Deshaies
34. On peut distinguer deux types de dommages :
À effet
immédiat
dommage identifiable rapidement suite à un
accident. Il s'agit d'atteintes physiques de type
entorse, fracture, fêlure, brûlure, asphyxie, d’atteintes
à la santé de type exposition à un produit de toxicité
aiguë...
A effet
différé :
dommage difficile à identifier et évaluer compte tenu
de l'apparition tardive des effets de l'évènement :
maladie professionnelle (cancer, troubles musculo
squelettiques…).
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© 2012-2013. Mario Deshaies
35. Notion de dommage et conséquence d’accident
Définitions concernant la gravité du préjudice
Gravité potentielle des
atteintes
a) partie(s) du corps
susceptible(s) d'être
touchée(s);
b) nature des atteintes, sur une
échelle allant de superficielles
à extrêmement graves :
1. Superficielles
2. Graves
3. Extrêmement graves
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36. Notion de dommage et conséquence
d’accident
Activité Danger Situation dangereuse Phénomène dangereux Dommage
Poids des sacs
Déplacement des sacs à
produire
Contrôle intermédiaire au
laboratoire d'analyses
Caractère acido-basique
des produits chimiques
Manipulation de produits
chimiques acido-basiques
Renversement du récipient
Brûlures par contact
cutané
Déchargement de colis
Manipulation manuelle de
sacs de masse unitaire élevée
Surcharge de cadence Mal de dos
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37. Notion de gravité, fréquence, occurrence et
exposition
Source: J.C. Têtot
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38. La gravité caractérise l’ensemble des conséquences parmi différentes
classes d’importance.
Échelles de gravité selon la norme ISO 14971, 2000
(utlilisée dans le domaine du risque professionnel)
Notion de gravité, fréquence, occurrence et
exposition
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39. Notion de gravité, fréquence, occurrence et
exposition
(normes européennes EN)
Échelles de gravité selon la norme NF EN 50126, Janvier 2000
(tlilisée dans le domaine industriel incluant les dommages sur l’Homme et le Système)
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40. Notion de gravité, fréquence, occurrence et
exposition
(normes européennes EN)
La fréquence d’occurrence d’un événement est la mesure du nombre
moyen d’occurences attendues en un laps de temps dans des
conditions connues
Échelles de fréquence d’occurrence selon la norme NF EN50126
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42. Notion de gravité, fréquence, occurrence et
exposition
« Situation
dans laquelle
une personne
est exposée à
un ou des
phénomènes
dangeureux"
Norme européenne EN 292 (EN 292/ISO12100, 1995)
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44. Classification du risque
OSHAS 1800
Norme BS 8800 :
Selon cette norme, le danger est qualifié (gravité) et le risque
quantifié (probabilité).
GxP Hautement
improbable
improbable Probable
Légèrement
préjudiciable
Risque insignifiant Risque acceptable Risque modéré
Préjudiciable Risque Acceptable Risque modéré Risque substantiel
Extrêmement
préjudiciable
Risque modéré Risque substantiel Risque inacceptable
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45. Classification du risque
(normes européennes EN)
La matrice Gravité/Occurrence proposée par la norme NF EN 50126, Janvier 2000)
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46. Classification du risque
(normes européennes EN)
3 classes distinctes:
- Le risque maîtrisé
- Le risque maîtrisable
- Le risque non maîtrisable soit
résiduel et inacceptable
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47. Classification du risque
Normes de la British Standards Organization
Tableau 2
Évaluation des risques par la British Standards Organization
Probabilité de préjudices Gravité du préjudice
Préjudice léger Préjudice modéré Préjudice élevé
Très improbable Risque très faible Risque très faible Risque élevé
Peu probable Risque très faible Risque modéré Risque très élevé
Probable Risque faible Risque élevé Risque très élevé
Très probable Risque faible Risque très élevé Risque très élevé
Définitions concernant la probabilité de subir un préjudice
Très probable - événement qui survient habituellement au moins une fois aux six mois.
Probable - événement qui survient habituellement une fois aux cinq ans.
Improbable - événement qui survient habituellement une fois au cours d'une carrière.
Très improbable - événement dont le risque de survenue est inférieur à 1 % au cours d'une
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48. Classification du risque (la criticité du risque)
Selon ISO 13849-1:2008
Paramètres S : gravité de la
(severity)
• S1 : blessure légère (normalement
réversible),
• S2 : blessure grave (normalement
irréversible, y compris le décès) ;
F : fréquence et/ou durée d'exposition au
phénomène dangereux :
• F1 : rare à assez fréquente et/ou courte
durée d'exposition,
• F2 : fréquente à continue et/ou longue
durée d'exposition ;
P : possibilité d'éviter le phénomène
dangereux ou de limiter le dommage :
• P1 : possible sous certaines conditions,
• P2 : rarement possible.
48
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49. Matrice de criticité (C)- risque
aigu
Définition classique de la Criticité : C = G x P
Gravité (G)
Risques
acceptables
Risques non
acceptables
Probabilité d’occurrence de
l’évènement non souhaité
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50. Matrice de criticité
Exemples de Fréquence (F ou P)
Exposition facile et constante
avec le risque et/ou de longue
durée : Très probable, F = 4
Exposition assez facile avec le
risque et fréquente (1 fois/jour)
et/ou de longue durée :
Probable, F = 3
Exposition difficile avec le
risque et rare (1 fois/semaine)
et/ou de courte durée : Peu
probable, F = 2
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51. Matrice de criticité
Exemples de Gravité (G)
Dommages mortels et /ou
pouvant handicaper de très
nombreux travailleurs (>10) :
Très grave, G = 4
Dommages irréversibles
(handicap) et/ou pouvant
entrainer de nombreux arrêts
de travail (>10) : Grave, G = 3
Dommages réversibles
(simples arrêts de travail peu
nombreux <10) : Peu grave,
G = 2
Dommages corporels
minimes, n’entrainant pas
d’arrêts de travail : Très peu
grave, G = 1
51
© 2012-2013. Mario Deshaies
52. Exemples de Niveau de Criticité (C = F * G)
C = 1 : Risque minime, des actions d’information et de simples
équipements de protection peuvent suffire.
C =16 : Risque majeur, des actions lourdes sont impératives, une
complète réorganisation des conditions de production et de travail
et une longue formation du personnel
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53. Classification du risque
Sommaire
Risque négligeable: Risque dont on ne se soucie pas de l’occurrence au quotidien) 1
par million et par année et par en dessous
Risque acceptable:(exemple: prendre le train) En référence à un objectif de sécurité
donné. Acceptable s’il est inférieur à un seuil (10 -5 par an).Accepté dans un contexte
donné basé sur des valeurs courantes de notre société (ISO/CEI, guide 51, 1999)
Risques maîtrisables et risques contrôlables. Risque qui doit être considéré avec
vigilance et que l’on cherche à réduire autant que raisonnablement possible
Risques indésirables:. Risque tolérable uniquement s’il est impossible de réduire le
risque ou si le coût de la réduction est disproportionné par rapport à l’amélioration
possible (source NF, EN 661508, déc. 1998)
Risques non-maîtrisables. Risques résiduels: qui subsiste après avoir appliqué des
mesures de réduction
Risques inacceptables: risque résiduel non tolérable:
Risques
négligeables
Risques
acceptables
Risques
maîtrisables
• Risque contrôlable
Risques
indésirables
Risques non-
maîtrisables
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© 2012-2013. Mario Deshaies
54. Acceptabilité du risque
Risques acceptables et non acceptables :
Notion subjective
Notion socioculturelle
Notion temporelle
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55. professionnel
Le risque professionnel est
une éventualité permanente
de toutes les situations de
travail, plus ou moins
probable et dommageable
selon la nature du travail et
les conditions dans lesquelles
l'activité professionnelle est
exercée.
l’'accident du
travail (AT)
la maladie
professionnelle
(MP).
55
© 2012-2013. Mario Deshaies
56. Notion de l’accident ou risque professionnel
Au sens de la prévention, un accident du travail est un événement
imprévu et soudain, attribuable à toute cause, survenant par le fait ou
à l’occasion du travail et qui entraîne ou aurait pu entraîner des
lésions pour la personne ou des dommages matériels, ou les deux.
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© 2012-2013. Mario Deshaies
59. Le risque et l’obligation de l’employeur : la LSST
La LSST :
L’article 2 mentionne d’éliminer
les dangers à la source et
l’article 52 d’éliminer les
risques pouvant affecter la
santé et la sécurité des
tavailleurs
L’un ou l’autre sont
indésirables
Nécessiter de les gérer
Éliminer les dangers qu’il est
possible d’éliminer
Pour les autres, réduire au
maximum les risques qui leurs
sont associés
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60. 2. La mesure de la gestion du risque SST.
Indicateurs proactifs versus réactifs
60
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61. La mesure de la gestion du risque SST.
Source: Chaire d’étude en organisation du travail
61
© 2012-2013. Mario Deshaies
62. Mesures prédictives liées au processus de
prévention des risques
Ces indicateurs sont axés sur le
repérage et le contrôle des
risques, les objectifs étant donc :
1) la détection des risques,
2) la mise en œuvre d'un plan
d'action pour les éliminer et les
contrôler et
3) le maintien d'un milieu de
travail exempt de risques
significatifs
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63. La mesure de la gestion du risque SST.
Indicateurs proactifs versus réactifs
Indicateurs réactifs qui sont
utilisés pour analyser les
données SST.
Taux de fréquence (TF)
Taux de gravité (TG)
Indicateurs proactifs qui sont
utilisés pour contrôler que les
actions de prévention sont
bien menées
exemples : les nombres des
visites médicales de pré-
reprise, de prélèvements d'air
ambiant, de mesures du bruit,
d'actions de formation SST...)
indicateurs reliés au plan
de prévention
RÉSULTATS SST PRÉDICTIFS SST
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65. Accidents
Nombre
Taux de fréquence
Taux de gravité (en heures d’absence)
Proportion d’accidents évités par des mesures
correctives
Nombre de récidive d’un même accident
65
INDICATEURS RÉACTIFS DE GESTION DES
RISQUES DE LA SANTÉ, SÉCURITÉ AU
TRAVAIL
© 2012-2013. Mario Deshaies
66. Coûts et pertes
Coûts directs
Nombre de réclamations (par heures de travail totales)
Coût des réclamations
Coûts indirects des dommages matériels accidentels
Coût de réduction des risques
Économie réalisée
(Coût de réduction des risques vs coût d’accident)
66
INDICATEURS RÉACTIFS DE GESTION DES
RISQUES DE LA SANTÉ, SÉCURITÉ AU
TRAVAIL
© 2012-2013. Mario Deshaies
67. TMS
Nombre de déclaration de douleur (par mois)
Nombre de déclaration de TMS diagnostiqué (par
heures de travail totales)
Taux de gravité (par heures de travail totales)
Nombre d’heures en assignation temporaire
Nombre d’incident (par heures de travail totales)
67
INDICATEURS PROACTIFS DE GESTION DES
RISQUES DE LA SANTÉ, SÉCURITÉ AU
TRAVAIL
© 2012-2013. Mario Deshaies
68. Comportements sécuritaires des employés
Nombre de comportement conformes ou (NC) (par
heures de travail totales)
Taux de port équipements de protection individuels
Taux d’implication dans les activités de prévention
68
INDICATEURS PROACTIFS DE GESTION DES
RISQUES DE LA SANTÉ, SÉCURITÉ AU
TRAVAIL
© 2012-2013. Mario Deshaies
69. Actions des superviseurs
Nombre d’heures passées à parler de sécurité avec
les employés
Stock, renouvellement et attribution des équipements
de protection individuelle
69
INDICATEURS PROACTIFS DE GESTION DES
RISQUES DE LA SANTÉ, SÉCURITÉ AU
TRAVAIL
© 2012-2013. Mario Deshaies
70. Résultats des audits avec OSHA ou QEC
Mesures correctives aux risques SST et
ergonomie
Nombre d’heures consacrées
Proportion des risques corrigés
Viabilité des corrections
Nombre de suivis
70
INDICATEURS PROACTIFS DE GESTION DES
RISQUES DE LA SANTÉ, SÉCURITÉ AU
TRAVAIL
© 2012-2013. Mario Deshaies
71. Mesure des indicateurs réactifs des risques SST
Source: Chaire d’étude en organisation du travail
71
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72. Mesure des indicateurs proactifs de risques SST
Source: Chaire d’étude en organisation du travail
72
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73. Indicateurs de mesure des risques SST selon le
niveau de proactivité ou de réactivité
Source: Chaire d’étude en organisation du travail
73
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75. L’évaluation des risques (EVrSST)
une étape cruciale de la démarche de prévention.
L’évaluation des risques
constitue une étape cruciale
de la démarche de
prévention.
Elle en est le point de départ.
L’identification, l’analyse et
le classement des risques
permettent de définir les
actions de prévention les
plus appropriées, couvrant
les dimensions techniques,
humaines et
organisationnelles.
L’évaluation des risques
doit être renouvelée
régulièrement
75
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76. L’évaluation des Risques SST (EVrSST). Pourquoi ?
Le risque 0 n’existe pas
Un risque est un danger
éventuel plus ou moins
prévisible.
Cela implique que si l'on
souhaite agir directement
sur le risque, il faut connaître
exactement ce dernier afin
d'analyser et évaluer chaque
situation.
L'idéal vers lequel chacun
souhaite aller, c'est le
risque zéro.
Malgré une série de
précautions prises dans les
actes quotidiens, la
probabilité qu'il subsiste des
risques n'est pas nulle !
C'est la raison pour laquelle
la prévention des
événements non désirables
doit se réaliser avec
méthode.
76
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77. L’évaluation des Risques SST (EVrSST),
Impacts organisationnels de l’analyse des risques:
Amélioration de la SST ; à court, moyen et long terme
Situation de l’entreprise par rapport à la réglementation
Participation et appropriation de la démarche sécurité par
l’ensemble des acteurs ; du directeur aux opérateurs
Amélioration des performances de production
77
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78. Qu'est-ce qu'une évaluation des risques?
Source: Centre canadien d'hygiène et de sécurité au travail:
78
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79. 1. Identifier les dangers (créer un inventaire des dangers présents)
Analyse
de tâches
ou de
postes de
travail
Inspection
s
Enquêtes
et
analyses
des
accidents
Données statistiques
Vérifications (audits)
Commentaires (des
employés)
79
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80. Créer un inventaire des dangers présents:
segmentation
Par catégorie
de risques
• Biologique
• Ergonomique
• Électrique,
mécanique
• Etc.
Par
service
Par
postes de
travail
Par tâche
80
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81. 2. Évaluation des risques: classer pour mieux
traiter
Détermine
r sur quels
dangers
déployer
ses efforts
Traiter les
risques
par ordre
de priorité
en fixant un
seuil
Prioriser
ses actions
Évaluer le
niveau de
risque
Source: Caisse régionale d’assurance maladie des pays de la Loire (CRAM), Guide d’évaluation des
risques, 2002
81
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82. 2. Évaluation des risques: classer pour mieux traiter
Quels sont les choix
possibles pour classer ou
hiérarchiser les risques?
Propositions:
Évaluation des risques par la
British Standards Organization
Échelle de cotation de la
gravité selon la CRAM
82
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83. 2. Évaluation des risques: classer pour mieux
traiter
par la British Standards Organization
Tableau 2
Évaluation des risques par la British Standards Organization
Probabilité de préjudices Gravité du préjudice
Préjudice léger Préjudice modéré Préjudice élevé
Très improbable Risque très faible Risque très faible Risque élevé
Peu probable Risque très faible Risque modéré Risque très élevé
Probable Risque faible Risque élevé Risque très élevé
Très probable Risque faible Risque très élevé Risque très
83
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84. 2. Évaluation des risques: classer pour mieux traiter
Échelle de cotation de la gravité selon la CRAM (générale)
Source: Caisse régionale d’assurance maladie des pays de la Loire (CRAM), Guide d’évaluation des
risques, 2002
84
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85. Définitions concernant la probabilité de subir un
préjudice
Très probable - événement qui survient habituellement au moins
une fois aux six mois.
Probable - événement qui survient habituellement une fois aux
cinq ans.
Improbable - événement qui survient habituellement une fois au
cours d'une carrière.
Très improbable - événement dont le risque de survenue est
inférieur à 1 % au cours d'une carrière.
85
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86. Définitions concernant la gravité du préjudice
Gravité potentielle des atteintes
a) partie(s) du corps
susceptible(s) d'être
touchée(s);
b) nature des atteintes, sur
une échelle allant de
superficielles à
extrêmement graves
1. Superficielles (p. ex. : blessures
superficielles, coupures et ecchymoses
mineures, irritation des yeux résultant d'une
exposition à la poussière, inconfort et
irritation, mauvais état de santé causant un
inconfort temporaire)
2. Graves (p. ex. : lacérations, brûlures,
commotion, entorses sévères, fractures
mineures, surdité, dermatite, asthme,
troubles des membres supérieurs liés au
travail, mauvais état de santé)
3. Extrêmement graves (p. ex. : amputations,
fractures majeures, empoisonnements,
blessures multiples, blessures mortelles,
cancer professionnel, autres maladies
présentant un risque élevé de décès
86
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87. Exemple de la grille d’évaluation appliquée à une situation de
travail
(Source: Caisse régionale d’assurance maladie des pays de la Loire (CRAM), Guide d’évaluation des risques, 2002
)
Source: Institut universitaire de technologies de Lorient
87
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88. Exemple de la grille d’évaluation appliquée à une situation de
travail
(Source: Caisse régionale d’assurance maladie des pays de la Loire (CRAM), Guide d’évaluation des risques, 2002
Source: Institut universitaire de technologies de Lorient
88
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89. Exemple de la grille d’évaluation appliquée à une situation de
travail
(Source: Caisse régionale d’assurance maladie des pays de la Loire (CRAM), Guide d’évaluation des risques, 2002
Source: Institut universitaire de technologies de Lorient
89
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90. Limites de la démarche d’appréciation du risque
Certains dommages ne
sont pas toujours
visibles
Fatigue oculaire
Fatigue auditive
Fatigue musculaire
Stress
Stress ergonomique
Facteurs psycho-sociaux
La détection de ces dommages nécessite de s’entretenir avec les opérateurs ou de
méthodologies spécifiques
90
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91. 4. La conscientisation du risque SST
Déterminants psycho-sociaux et
organisationnels
91
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92. 4. La conscientisation du risque SST
Déterminants psycho-sociaux et organisationnels
Facteurs influençant la perception du risque
Facteurs organisationnels et psycho-sociaux
Perception du risque et comportement sécuritaire pour les tâches
complexes
Perception du risque et comportement sécuritaire pour les tâches
simples
Le rapport des travailleurs aux règles de santé, sécurité
Approche comportementale, systémique et culture SST
Développement des savoirs de santé, sécurité : formel et informel
Processus organisationnels, comportements et initiatives
sécuritaires
92
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93. Un enjeu important: gérer le risque par le
comportement sécuritaire
Malgré:
des réglementations
constamment renforcées
des équipements individuels
de protection toujours plus
efficaces
des dispositifs de sécurité
sur les machines en
constante amélioration etc.
On assiste à un
plafonnement des
performances en matière de
sécurité au travail
93
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94. L’analyse comportementale
est négligée souvent au profit
de l’analyse de prévention
traditionnelle, technique et
organisationnelle
L’implication des
employés est à la base
de la culture sécuritaire :
94
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95. La perception du risque
En plus de l’évaluation
des risques
professionnels et du
calcul de la criticité
Source: Officiel Prévention
d'autres variables de
dimensions
psychosociologiques
ou cognitives
modifient leur
perception du risque
95
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96. La perception du risque
«moi, j’ai de l’expérience »,
« en 20 ans de travail, cela
n’est jamais arrivé »).
La perception des risques est souvent affectée d’un certain nombre d’illusions
ou de biais perceptifs
Source: Officiel Prévention
96
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97. La perception du risque
Partir du principe qu'une fois l'information et la
formation sont donnés, les comportements de
sécurité s'effectueront de manière appropriée
n’est pas du tout certain
Source: Officiel Prévention
97
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98. La perception du risque
La perception des risques
intervient dans
l’acceptation et l’adhésion
à ces stratégies d’action.
98
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99. La perception du risque
L’approche comportementale
Le premier préalable est donc
que le management lui-même
soit persuadé de créer la
dynamique requise pour nourrir
un processus d’amélioration
Tous les différents acteurs de
l’entreprise doivent être
impliqués
Tous les opérateurs
individuellement sont
responsables de leur propre
sécurité
Associer les employés à une approche d’observations et d’auto-analyse
de ses comportements à riques
99
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100. Perception du risque SST
Propension des travailleurs à
l’application des règles de
prescrites de santé, sécurité
Indicateurs de mesures:
Évaluations subjectives des
risques de son travail
Utilisation de stratégies
individuelles de défense contre
la peur ressentie par ces risques
Source: Processus organisationnels et psycho-sociaux favorisant la participation des travailleurs en santé et en sécurité du travail
Marcel Simard, Marie-Claire Carpentier-Roy, Alain Marchand et François Ouellet Université de Montréal
100
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101. Perception du risque et comportement sécuritaire
pour les tâches complexes
Plus le travailleur
évalue qu’il est
exposé à nombreux
et grands dangers:
Moins il applique
les règles prescrites
de santé, sécurité
Inadéquation entre les règles prescrites et la réalité du travail
Source: Processus organisationnels et psycho-sociaux favorisant la participation des travailleurs en santé et en sécurité du travail
101
© 2012-2013. Mario Deshaies
102. Perception du risque et comportement sécuritaire
pour les tâches simples
À l’inverse, plus le travail est routinier, les risques de blessure moins grands et
les travailleurs peuvent davantage appliquer les règles prescrites de santé,
sécurité
Source: Processus organisationnels et psycho-sociaux favorisant la participation des travailleurs en santé et en sécurité du travail
102
© 2012-2013. Mario Deshaies
103. Facteurs organisationnels favorisant l’adhésion aux comportements de
prudence et respect des règles prescrites de santé, sécurité
Facteurs
infavorables
• Dissociation
entre le
discours du
management
supérieur et
les pratiques
concrètes de
gestion de la
prévention Facteurs
favorables
(légitimité)
Cohérence
entre les deux
composantes
du rapport
hiérarchique
Perception:
• Efficacité du
système de
prévention
• Disponibilité
du
superviseur
Collectif de
travail fort
• Culture
managérale de
valorisation et
respect des
travailleurs
• Règles
informelles de
partage des
savoir-faires en
SST
Source: Processus organisationnels et psycho-sociaux favorisant la participation des travailleurs en santé et en sécurité du travail
103
© 2012-2013. Mario Deshaies
104. Perception du risque SST
Le rapport des travailleurs aux règles de santé,
sécurité
Le rapport des travailleurs
aux règles de santé,
sécurité leurs sont
souvents présentes d’un
point de vue technique et
ulilitaire
Le rapport des travailleurs aux règles
de la santé, sécurité est avant tout
social, c’est à dire appliqués ou
rejetés en fonction de la qualité des
rapports sociaux entre le
management et les travailleurs
Source: Processus organisationnels et psycho-sociaux favorisant la participation des travailleurs en santé et en sécurité du travail
104
© 2012-2013. Mario Deshaies
105. Comment amener les employés à être conscient
des risques SST et adopter des comportements
de prudence
1. Bases scientifiques de compréhension du
comportement de sécurité
Approches comportementales
Approches systémiques
Développement des savoirs de santé-sécurité
2. Faire changer les comportements
3. Développer une culture de santé, sécurité
105
© 2012-2013. Mario Deshaies
106. Bases scientifiques du comportement de
sécurité
Plusieurs auteurs ont écrit sur
l’influence des
comportements non
sécuritaires et leurs
incidences sur les accidents
de travail.
Cette théorie n’est pas
récente, en 1931 Heinrich
concluait suite à l’analyse de
dossiers de compagnies
d’assurances, qu’environ
88% des accidents étaient
dus à des gestes non
sécuritaires attribuables à des
facteurs humains.
106
© 2012-2013. Mario Deshaies
107. Approche comportementale
O'Brien (2000) mentionne
que la mesure des
comportements est
directement associée aux
travailleurs et à
l'identification de leurs
comportements à risques.
Cette mesure n'évalue pas
les risques physiques du
milieu de travail. Elle
s'intéresse aux gestes et
aux mouvements des
travailleurs. Son but est de
réduire au minimum les
comportements à risques.
Il considère que ce sont ces
comportements qui sont à la
source des incidents et des
accidents.
En ce sens, la mesure du
nombre de comportements
sécuritaires devrait être
révélatrice de la performance
en santé sécurité d'une
entreprise
107
© 2012-2013. Mario Deshaies
108. Implication des employés en SST
Geller (2000) évoque des
principes qui donnent priorité à
:
la confiance,
la responsabilisation,
l'appartenance,
la communication et
la formation centrée sur
l'individu qui agit pour sa
sécurité et pour celle de ses
confrères.
Ces derniers points
mèneraient à
l'implication des
employés dans la SST.
108
© 2012-2013. Mario Deshaies
109. Succès et feedback du comportement sécuritaire
Ray (1999) rapporte plusieurs
exemples de succès liés à
l'utilisation du feedback à
partir d’un index de
comportements sécuritaires
sur la performance en santé
et sécurité à partir de
plusieurs études réalisées
dans les années 90 avec ses
collègues.
Il note, entre autres, une
amélioration des
comportements
sécuritaires des
travailleurs de l’ordre de 77
à 95 % sur une période de
6 mois à l’aide d’une telle
méthode.
109
© 2012-2013. Mario Deshaies
110. L'importance de cibler les comportements à risque
les plus fréquemment adoptés
Fern (1999) mentionne
l'importance de cibler les
comportements à risque les
plus fréquemment adoptés
par les employés afin
d'améliorer la SST.
Selon lui, plus les
comportements sécuritaires
seront spécifiques, plus les
accidents seront évités.
110
© 2012-2013. Mario Deshaies
111. Approche comportementale et culture SST
L'approche comportementale mise sur l'amélioration des
résultats en SST non seulement parce que l’adoption de
comportements préventifs réduit les risques,
mais aussi parce que l’intervention sur les comportements
permettrait d’instaurer une culture de SST.
Source. PISTES © Vol. 7 No. 1 Février 2005 -- Étude de cas
111
© 2012-2013. Mario Deshaies
112. Approche comportementale et culture SST
La sensibilisation
La responsabilisation
L'implication des employés en
SST
seraient au coeur de cette
culture.
Cette dernière s’instaure par
le feedback positif donné aux
employés sur des
comportements spécifiques
lors des observations
112
© 2012-2013. Mario Deshaies
113. Les approches systémiques
Les tenants de l’approche
systémique considèrent que
tout événement se produisant
au sein d’une organisation ne
peut être véritablement
compris et expliqué
qu’à partir de l’étude des
interactions entre les
composantes (sous-
systèmes) du système
organisationnel global.
113
© 2012-2013. Mario Deshaies
114. Les approches systémiques
Explication de la survenue d’un accident
l’aménagement du poste de travail
la politique de rémunération
la formation
les croyances de l’individu concernant la nature du risque
la communication avec le superviseur
l’organisation du travail
les normes de groupes
Souce: Roy, 1994).
114
© 2012-2013. Mario Deshaies
115. Les approches systémiques: ISO 18 000
Une hausse de l’intérêt
envers l’approche
systémique est notable
depuis quelques années.
Cette hausse est liée entre autres
au développement de mécanismes
complexes d’audit en SST qui
prennent en considération toutes
les composantes du système
organisationnel : ISO 18 000
(International Organization for
standardization),
115
© 2012-2013. Mario Deshaies
116. Développement des savoirs de santé, sécurité
Formel: “la sécurité réglée”
Dans les entreprises, il
existe une série de
dispositifs formels de
prévention, de nature
technique et
organisationnelle.
Ils reposent sur une
anticipation des risques
par le respect de règles et
de procédures et par
l’adoption de mesures
techniques.
Ils nécessitent des
connaissances sur la
prévisibilité des risques
et sur leurs
conséquences en
matière de santé et
sécurité.
Le terme “sécurité
réglée” désigne ces
dispositifs formels de
prévention
116
© 2012-2013. Mario Deshaies
117. Développement des savoirs de santé, sécurité
L’informel: "la sécurité gérée"
À côté, et en complément de
la sécurité réglée, il existe
aussi une “sécurité gérée”,
qui se manifeste dans les
situations de travail
quotidiennes.
La sécurité gérée comporte
plusieurs aspects. Elle repose
sur une sorte d’accord tacite,
au sein des collectifs de
travail.
117
© 2012-2013. Mario Deshaies
118. Les savoir faire de prudence ou les savoir faire de
santé, sécurité
La sécurité gérée repose
sur des savoirs collectifs et
sur des pratiques
collectives.
Face à ce constat, la
notion de savoir de
prudence apparaît
limitative, si elle ne renvoie
qu’à une approche
individuelle de la santé et
de la sécurité.
Elle englobe aussi les risques
psychosociaux, alors que la
notion de prudence fait plutôt
référence aux risques
techniques.
Source: l’Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et sécurité au travail (IRSST), au Québec.
118
© 2012-2013. Mario Deshaies
119. Processus organisationnels ,comportements et
initiatives sécuritaires
Source: Processus organisationnels et psycho-sociaux favorisant la participation des travailleurs en santé et en sécurité du travail
Marcel Simard, Marie-Claire Carpentier-Roy, Alain Marchand et François Ouellet Université de Montréal
Comportements
de prudence en
SST à la hausse
Coaching du
superviseur
• Écoute des
travailleurs :
problèmes et solutions
• Légitimisation
• Encadrement souple
des règles de sécurité
Comportements
d’initiatives en
SST à la hausse
Support
organisationnel
• Mécanismes de
suivi des projets
d’amélioration
Application des
règles prescrites
SST (EPI, procédures,
etc.)
Normalisation
des méthodes de
travail
• Élaboration des
règles formelles de
santé-sécurité
• Reconnaissance
des équipes
119
© 2012-2013. Mario Deshaies
120. Encourager les employés à proposer des
changements
La valorisation : les superviseurs reconnaissent l'utilité des initiatives des
travailleurs pour améliorer le niveau de santé-sécurité au travail
Le support organisationnel : capacité du personnel hiérarchique et du sous-
système de prévention à faire un suivi efficace des demandes et suggestions
initiées par les travailleurs
la qualité des relations entre les travailleurs au sein des collectifs de travail : la
cohésion interne aux groupes de travail favorise un processus de collectivisation
de priorisation des initiatives individuelles de travailleurs.
Il sont les mieux placés pour relever les problèmes et trouver les solutions.
120
Source: Processus organisationnels et psycho-sociaux favorisant la participation des travailleurs en santé et
en sécurité du travail. Marcel Simard, Marie-Claire Carpentier-Roy, Alain Marchand et François Ouellet;
Université de Montréal. © 2012-2013. Mario Deshaies
121. Faire changer les comportements face aux
risques
Stratégies classiques
Les stratégies de persuasion
Les stratégies de sensibilisation
121
© 2012-2013. Mario Deshaies
122. Les stratégies de persuasion
Visent à faire évoluer les
attitudes d’une personne pour
qu’elle adopte spontanément
de nouveaux comportements
Les stratégies de sensibilisation
Le changement de
comportement passe par
l’impérieuse nécessité de
faire évoluer ses attitudes et
ses savoirs
Il s’agit d’amener les gens à
s’auto-convaincre pour qu’ils
fassent évoluer
spontanément leurs attitudes
Mais, les attitudes et les comportements ne coïncident pas
toujours
Faire changer les comportements
122
© 2012-2013. Mario Deshaies
123. Faire changer les comportements
Stratégies basée sur la théorie de l’engagement
Le comportement attendu
passe par l’obtention d’un ou
plusieurs comportements
préalables, nettement moins
couteux.
On constatera qu’agir sur les
comportements fait évoluer
les attitudes.
123
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124. La décision, l’acte suprême de libre-arbitre
Stratégies basée sur la théorie de l’engagement
Une fois une décision
prise, on a tendance à
s’y tenir.
On parle de l’effet de gel: le
simple fait de prendre une
décision gèle les choix
possibles en les focalisant sur
les comportements conformes à
la décision elle-même et non
aux raisons qui l’ont fait
prendre.
Effet bénéfique;: on a tendance
à tenir à ses décisions.
124
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125. Stratégies basée sur la théorie de l’engagement
Qu’est-ce qu’un acte d’engagement ?
Pour engager une personne
jusqu'au cou:
Lui garantir qu’elle est libre
d’accomplir ou non l’acte.
Mettre en relief les
conséquences de son
acte.
Rendre l’acte le plus visible
possible:
Caractère public;
Signification explicite;
Pas de retour an arrière
possible;
Faire réaliser l’acte plusieurs
fois (réitérer la décision);
Éviter toute justification d’ordre
externe;
Avancer une explication interne.
125
© 2012-2013. Mario Deshaies
126. 5. La maîtrise des risques: méthodologie
126
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127. La maîtrise des risques: méthodologie
1. Préparation de la démarche
2. Identification des dangers et des risques avec les opérateurs
3. Évaluation et hiérarchisation des risques
4. Détermination des priorités et plan d’action (programme de prévention)
5. Mettre en œuvre les actions
6. Suivi de la maîtrise des risques
127
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128. 1. Préparer la
démarche
6. Ré-évaluer les
risques suite aux
actions
5. Mettre en œuvre
les actions
4. Élaborer un
programme de
prévention
Démarche
d’évaluation des
risques
2 Identifier
3. Hiérarchiser
2-Méthodologie proposée
128
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129. Volonté écrite de la direction
Définition du cadre de l’intervention du préventeur :
Objectif bien affirmé: prévention et amélioration continue de la SST
Autonomie et adaptation à la situation de l’entreprise
Participation active de l’encadrement et des salariés
1. Préparation de la démarche
proposition de démarche : condition de mise en œuvre(1)
129
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130. Si ce cadre est accepté :
Créer le groupe de pilotage et désigner le pilote
Définir les unités de travail et les groupes de travail
Communiquer sur le projet
Rassembler la documentation interne disponible
Réaliser l’évaluation des risques
1. Préparation de la démarche
proposition de démarche : condition de mise en œuvre(2)
130
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131. 1. Préparation de la démarche
La responsabilité des acteurs
• Le préventeur est
responsable de sa
hiérarchisation des risques.
• Sa démarche devra être
adaptée au contexte.
• Il existe des outils mais pas
de recette.
• Le préventeur doit savoir
adapter la méthode
d’EvRSST en tenant compte
des contraintes de
l’entreprise.
Parmi les objectifs doivent
figurer :
l’amélioration de la
santé sécurité au
travail,
l’appropriation de la
sécurité par les
opérateurs.
131
© 2012-2013. Mario Deshaies
132. 2. Identification des dangers et des risques avec les
opérateurs
Plusieurs stratégies
d’ErSST peuvent être
mises en œuvre
La stratégie choisie doit
être établie en tenant
compte des contraintes de
l’entreprise (taille, métiers,
diversité des risques…).
Par l’activité c’est à dire la situation à
risque
Par les sources de danger
Par les risques
132
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133. 2. Identification des dangers et des risques
Approche proposée
Identifier :
L’activité ou la
situation
dangereuse
Le danger
L’évènement
dangeureux
Le dommage
Évaluer le
risque
Proposer des
mesures de
prévention
133
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135. 2. Identification des dangers et des risques
Analyse des
dysfonctionnements
Analyse a priori
(analyse des systèmes)
Analyse a posteriori
(Retour d’expériences)
Approche
systémique
Approche
ergonomique
Approche
sociologique
Approche
Clinique (arbre
des causes,
ishikawa)
Approche
Épidémiologique
(statistiques)
135
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136. 2. Identification des dangers et des risques
Outils et méhodes
Exemple 1 :
entrée = activité c’est à dire la situation à risque
(situation d’exposition au danger susceptible
d’entraîner des effets)
Activité
(situations
à risque)
Sources
De
danger
Mesures de
prévention
existantes
Effets résiduels
possibles et
sièges des
lésions
Risques Aigus (A) ou
Chroniques (C)
Mesures de
prévention à
mettre en
place
sans délais
L’évaluation des
risques est elle
prioritaire ?
scier
136
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137. 2. Identification des dangers et des risques
Outils et méhodes
Exemple 2 :
entrée = sources de danger
Sources
de
danger
Activité
(situations
à risque)
Mesures de
prévention
existantes
Effets résiduels
possibles et
sièges des
lésions
Risques Aigus (A) ou
Chroniques (C)
Mesures de
prévention à
mettre en
place
Sans délais
L’évaluation des
risques est elle
prioritaire ?
scie
137
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138. 2. Identification des dangers et des risques
Outils et méhodes
Exemple 3 :
entrée = type de risque
Types de
risque
Sources
de danger
Situations
à risque
(activités)
Mesures de
prévention
existantes
Effets
résiduels
possibles et
sièges des
lésions
Risques
Aigus (A) ou
Chroniques
(C)
Mesures de
prévention
à mettre en
place
Sans délais
L’évaluation des
risques est
elle
prioritaire ?
Risque
coupure
138
© 2012-2013. Mario Deshaies
141. 3. Évaluation et hiérarchisation des risques
Classer les risques identifiés
Cette étape est
essentielle dans le
déroulement de
l’évaluation des risques.
Elle permet de passer d’un
inventaire des risques à la
définition d’un plan d’actions
cohérent, en débattant des
priorités et en aidant à la
planification
141
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142. 3. Évaluation et hiérarchisation des risques
1- hiérarchiser les risques -notion
de criticité
Classiquement : Criticité (C)
= combinaison de gravité et
de probabilité d’occurrence
du dommage
142
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143. 3. Évaluation et hiérarchisation des risques
Établir la criticité (formules)
Criticité (risque aigu)
C=(P, G) (risque aigu)
o C : Criticité
o G : Gravité (voir échelle G1)
o P : Probabilité d’occurrence de
l’événement non souhaité
(Dépend de la maîtrise du
risque).
o Ex : Risque bio, P = f(dose ; voie
d’entrée ; maîtrise du risque)
Criticité (risque accidentel)
C=(D, G) (risque
chronique)
o C : Criticité
o G : Gravité(voir échelle G2)
o D : probabilité de dépasser le
seuil de dose. (Dépend de la
durée et / ou fréquence
d’exposition, de la dose
d’exposition ainsi que de la
maîtrise du risque).
Ex : Risque Chimique avec effets
cumulables= f (dose, fréquence, voie d’entrée,
maîtrise du risque)
143
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144. 3. Évaluation et hiérarchisation des risques
Établir la criticité en utilisant les échelles de
gravité
Échelle de gravité pour le
risque accidentel :
1- Accident sans soins
2- Accident avec soins, sans incapacité
3- Accident avec incapacité partielle
4- Accident mortel ou incapacité totale
Échelle de Gravité pour une
exposition chronique :
1- atteinte de courte durée, sans
réduction de la capacité de travail
2- atteinte chronique, sans réduction de
la capacité de travail
3- atteinte invalidante, avec réduction de
la capacité de travail
4-atteinte mortelle ou invalidante avec
impossibilité de travailler
144
© 2012-2013. Mario Deshaies
145. 3. Évaluation et hiérarchisation des risques
Établir la criticité en utilisant les échelles de
gravité
Qualificatifs de la gravité en terme d’effets/conséquences:
1- bénins/modérés
2- sérieux/significatives
3- graves/importantes
4- très graves/très importantes
145
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146. 3. Évaluation et hiérarchisation des risques
Établir la probabilité d’occurrence du dommage
Comment l’établir ?
Statistiques disponibles (mais analyse a posteriori)
Estimation de l’efficacité des mesures de prévention, de
protection et de la maîtrise du procédé (nécessite
l’expertise du préventeur)
146
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147. 3. Évaluation et hiérarchisation des risques
Utilisation de grille de criticité (niveau de risque) de type AMDEC (1)
Identification des dangers
Méthode d’experts :
Détermination de la criticité à partir de
:
L’analyse de travail,
La maîtrise des risques
La collecte des statistiques,
Données scientifiques et technique,
Le retours d’expérience
En distinguant l’aiguë du chronique,
Hiérarchisation des risques ou des
priorités d’action:
Selon la criticité
Selon l’avis d’experts,
Selon la maîtrise des risques,
Selon la notion de risque acceptable et
de risque inacceptable
147
© 2012-2013. Mario Deshaies
148. 3. Évaluation et hiérarchisation des risques
Outils pour l’EvRSST
grilles AMDEC pour les risques aigus :
Gravité
Incident Mineure Grave Irréversible
1 2 3 4
Improbable 1 1 2 3 4
Rare 2 2 4 6 8
Occasionnel 3 3 6 9 12
Probabilité
Elevée 4 4 8 12 16
Forte
Modéré
Négligeable ou faible
Source: Institut universitaire de technologies de Lorient
148
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149. 3. Évaluation et hiérarchisation des risques
Outils pour l’EvRSST
grilles AMDEC pour les risques aigus :
Gravité
Incident Mineure Grave Irréversible
1 2 3 4
Improbable 1 C C C B
Rare 2 C C B A
Occasionnel 3 C B A A
Probabilité
Elevée 4 B A A A
Actions immédiates
Actions à terme
Niveau à maintenir
Source: Institut universitaire de technologies de Lorient
149
© 2012-2013. Mario Deshaies
150. 3. Évaluation et hiérarchisation des risques
Outils pour l’EvRSST
grilles AMDEC pour les risques chroniques :
Gravité
Négligeable Mineure Grave Irréversible
1 2 3 4
Exceptionnel 1 1 2 3 4
Occasionnel 2 2 4 6 8
Régulier mais
discontinue
3 3 6 9 12
Durée
Continue 4 4 8 12 16
Forte
Modéré
Négligeable ou faible
Source: Institut universitaire de technologies de Lorient
150
© 2012-2013. Mario Deshaies
151. 3. Évaluation et hiérarchisation des risques
Outils pour l’EvRSST
grilles AMDEC pour les risques chroniques :
Gravité
Négligeable Mineure Grave Irréversible
1 2 3 4
Exceptionnel 1 SO C C B
Occasionnel 2 C C B A
Régulier mais
discontinue
3 C B A A
Durée
Continue 4 B A A A
Actions immédiates
Actions à terme
Niveaux à maintenir
Source: Institut universitaire de technologies de Lorient
151
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152. 4. Détermination des priorités et plan d’action
Détermination des priorités d’action.
Construire le programme de prévention
152
© 2012-2013. Mario Deshaies
153. Détermination des priorités d’action.
Concepts de risque acceptable/ risque inacceptable
Exemple de définition :
norme BS 8800 « guide des systèmes de management de la
santé sécurité au travail » (OSHA 18000)
153
© 2012-2013. Mario Deshaies
154. Détermination des priorités d’action.
Acceptabilité d’un risque
Risque acceptable =
« aucun contrôle
supplémentaire n’est
nécessaire. Une solution
plus rentable ou des
améliorations n’imposant
aucune surcharge financière
peuvent être envisagées ; un
suivi est nécessaire afin de
s’assurer que les contrôles
sont maintenus. »
Risque inacceptable =
« le travail ne doit pas
débuter ou continuer jusqu’à
ce que le risque ait été
réduit. S’il n’est pas possible
de réduire le risque, même
au prix de moyens illimités,
le travail doit rester
interdit. »
BS 8800 en fonction de la nature des actions à entreprendre :
154
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155. Détermination des priorités d’action.
Acceptabilité d’un risque
risque médian (et non moyen) =
« des efforts doivent être faits pour réduire les risques mais
les coûts de la prévention doivent être calculés avec attention
et limités. Les mesures de réduction des risques doivent être
mises en œuvre sur une période définie. »
155
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156. Détermination des priorités d’action.
hiérarchiser les risques - hiérarchiser les actions
A = action immédiate (risque inacceptable), B = action à
programmer (risque médian), C = action éventuelle (risque
acceptable)
Gravité des
effets ou
conséquences
PRIORITES D’ACTION
4 B A A A
3 B B A A
2 C C B B
1 C C C B
Probabilité
Maîtrise 1 10 100 1000
156
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157. 4. Détermination des priorités et plan d’action
Maîtrise des risques-la prévention
La prévention concerne
l’ensemble des mesures pour
prévenir un risque, c'est-à-dire
pour:
l’empêcher totalement de
survenir,
ou, à défaut, pour éviter ses
conséquences ou en réduire
les effets ou la fréquence.
157
© 2012-2013. Mario Deshaies
158. Prévention – protection
Baisse de la Maîtrise du risque
Gravité
Risque non accepté
prévention
protection
Risque accepté
4. Élaborer un programme de prévention
158
© 2012-2013. Mario Deshaies
159. 4. Construire le programme de prévention
Maîtrise des risques-la prévention
La prévention des risques professionnels regroupe les
actions collectives ou individuelles qui évitent
l'apparition d’un danger lié au travail effectué ou à son
environnement, ou en diminue les impacts.
159
© 2012-2013. Mario Deshaies
160. 4. Construire le programme de prévention
Maîtrise des risques-la prévention
Une prévention efficace des risques professionnels doit
donc nécessairement prendre en compte le facteur
humain et ne pas se borner à l’analyse de prévention
technique et organisationnelle et à la mise en œuvre des
mesures qui en découlent.
160
© 2012-2013. Mario Deshaies
161. 4. Construire le programme de prévention
Maîtrise des risques-la prévention
Technique
Organisationnelle
Humaine (information, formation,
suivi médical)
161
© 2012-2013. Mario Deshaies
162. 4. Construire le programme de prévention
Maîtrise des risques-la prévention
Prévention
primaire
Prévention
secondaire
Prévention
tertiaire
162
© 2012-2013. Mario Deshaies
163. 4. Construire le programme de prévention
La prévention primaire :
éviter la survenue d’un risque, consiste à en supprimer les causes
(par exemple éviter l’exposition des travailleurs à des agents
allergènes), à promouvoir un environnement professionnel non
accidentogène, à agir sur les facteurs de risque avant l’accident.
163
© 2012-2013. Mario Deshaies
164. 4. Construire le programme de prévention
La prévention secondaire :
éviter des dommages, détecter au plus tôt (dépistage) et
intervention d’évitement (par exemple l'identification des travailleurs
souffrant d'allergies professionnelles et le retirement de l'exposition
afin de prévenir une maladie chronique).
164
© 2012-2013. Mario Deshaies
165. 4. Construire le programme de prévention
La prévention tertiaire :
limiter les dommages, éviter la survenue de complications, les
séquelles, les récidives, les incapacités professionnelles et
favoriser la réinsertion (par exemple, par des solutions techniques
d’aménagement ergonomique du poste de travail).
165
© 2012-2013. Mario Deshaies
166. 4. Élaborer un programme de prévention
Maîtrise des risques
Prévention
intrinsèque
(à la source)
Prévention
collective
Protection
individuelle
Information-
Formation
166
© 2012-2013. Mario Deshaies
167. 4. Élaborer un programme de prévention
Principes de prévention intrinsèque (à la source)
a) Éviter les risques ;
b) Évaluer les risques qui ne
peuvent pas être évités ;
c) Combattre les risques à la
source ;
d) Adapter le travail à l'homme;
e) Tenir compte de l'état
d'évolution de la technique ;
f) Remplacer ce qui est
dangereux par ce qui n'est pas
dangereux ou par ce qui est
moins dangereux ;
g) Planifier la prévention
167
© 2012-2013. Mario Deshaies
168. 4. Construire le programme de prévention
Principes de prévention collective
Prendre des mesures de
protection collective en
leur donnant la priorité
sur les mesures de
protection individuelle ;
.
Source: J.C. Têtot
168
© 2012-2013. Mario Deshaies
170. 4. Construire le programme de prévention
Instructions aux travailleurs
Donner les instructions
appropriées aux
travailleurs
170
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172. Supression ou réduction du risque
Choix des mesures les plus efficaces
Source: J.C. Têtot
172
© 2012-2013. Mario Deshaies
173. 4. Élaborer un programme de prévention
Recherche des moyens de prévention
Source: J.C. Têtot
173
© 2012-2013. Mario Deshaies
174. 5. Mettre en œuvre les actions de maîtrise des risques
Quelles sont les
méthodes de
maîtrise des
risques?
élimination (y compris la substitution)
mesures d'ingénierie
ergonomie
mesures administratives
équipement de protection individuelle
174
© 2012-2013. Mario Deshaies
175. 5. Mettre en œuvre les actions de maîtrise des risques
Source (S)
• Protection
collective=protecteur,
ventilation localisée…
Flux (F)
• Protection
collective=écran,
ventilation générale,
surveillance, détection…
Opérateur (O)
• EPI
Mesures Techniques
(T)
Formation (F)
• Formation
professionnelle,
qualification, aptitude,
• Formation au poste, à la
sécurité…
Information (I)
• Affichage, fiches de
postes, panneaux,
étiquetage…
• Communication,
réunion…
Surveillance de
l’opérateur (S)
• Suivi médical, fiches
d’exposition…
Mesures Humaines
(H)
Organisation du
travail (T)
• Rotations de poste,
pauses…
Contrôles (C)
• Contrôles des
équipements, des
atmosphères,
vérifications
périodiques,
maintenance
préventive…
Intervention en
cas d’accident (A)
• Moyens de secours,
alerte, exercices…
Mesures
organisationnelles
(O)
175
© 2012-2013. Mario Deshaies
176. 6. Ré-évaluer les risques suite aux actions
Codage – maîtrise des procédés
Codage – maîtrise des mesures THO
(techniques, humaines, organisationnelles)
Codage – maîtrise du risque
176
© 2012-2013. Mario Deshaies
177. 6. Ré-évaluer les risques suite aux actions
Codage – maîtrise des procédés :
L’estimation de la maîtrise du procédé peut, selon les cas se faire :
via la sûreté de fonctionnement
via l’analyse du travail
via divers documents (fiches postes, fiches techniques…).
L’appréciation finale est de la responsabilité de l’évaluateur.
Niveau de maîtrise des
procédés
sûr Moyennement sûr Peu sûr
code 1 10 100
177
© 2012-2013. Mario Deshaies
178. 6. Ré-évaluer les risques suite aux actions
(techniques, humaines, organisationnelles)
Codage – maîtrise des mesures THO
L’appréciation finale sur le niveau de maîtrise étant de la responsabilité de l’évaluateur.
Mesures techniques
Maîtrise des mesures THO : bien/assez bien maîtrisées = 1
moyennement maîtrisées = 10
mal/non maîtrisées = 100
3 10 100 100
2 1 10 100
1 1 1 10
Mesures Humaines et et et
Organisationnelles
(formations,
informations, suivi)
1 2 3
178
© 2012-2013. Mario Deshaies
179. 6. Ré-évaluer les risques suite aux actions
Codage – maîtrise du risque
Maîtrise du risque = combinaison de la maîtrise des mesures THO et de la
maîtrise des procédés
L’appréciation finale est de la responsabilité de l’évaluateur.
Maîtrise du procédé
Risque maîtrisé = 1 Risque assez bien maîtrisé = 10
Risque moyen. maîtrisé = 100 Risque non maîtrisé = 1000
100 (peu sûr) 100 1000 1000
10 (moyen. sûr) 10 100 1000
1 (sûr) 1 10 100
Maîtrise des mesures
THO
1 10 100
179
© 2012-2013. Mario Deshaies
180. 6. Ré-évaluer les risques suite aux actions
Codage – classe de Maîtrise des risques ou de probabilité d’occurrence de l’évènement
non souhaité
Quatre classes de Moyens de Prévention et Protection ou
de maîtrise du risque:
niveau 1 et 2 : mesures bien/assez bien maîtrisées (peuvent
éventuellement être améliorées)
niveau 3 : mesures moyennement maîtrisées (doivent être
améliorées)
niveau 4 : mesures mal ou non maîtrisées (absentes, mal
appliquées…)
180
© 2012-2013. Mario Deshaies
181. 6. Ré-évaluer les risques suite aux actions
codage – récapitulatif des codes utilisés :
EFFET
(échelle de
gravité)
CODES MAITRISE
(échelle de
probabilité)
Modéré 1 1 Bien maîtrisé
Significatif 2 10 Assez bien maîtrisé
Important 3 100 Moyen. maîtrisé
Très important 4 1000 Mal/non maîtrisé
181
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182. 6. Ré-évaluer les risques suite aux actions
codage – Niveau de risque
Criticité = grandeur à 2 dimensions
GRAVITE NIVEAUX DE RISQUES
4 4 40 400 4000
3 3 30 300 3000
2 2 20 200 2000
1 1 10 100 1000
MAITRISE
1 10 100 1000
182
© 2012-2013. Mario Deshaies
183. 6. Ré-évaluer les risques suite aux actions
codage- le codage permet de qualifier le risque
Ne pas qualifier un risque par un seul de terme car
réducteur
risque à effet (……….) bien maîtrisé
risque à effet (……….) assez bien maîtrisé
risque à effet (………) moyennement maîtrisé
risque à effet (……….) mal/non maîtrisé
Avec quatre possibilités pour gravité/effet : (…………) = modéré,
significatif, important, très important.
183
© 2012-2013. Mario Deshaies
184. formalisation du D.U :
6. Ré-évaluer les risques suite aux actions
Formalisation dans un document unique
Activité
Sources
De
danger
Mesuresde
prévention
existantes
Effetsrésiduelspossibleset
siègesdeslésions
RisquesAigus(A)
ouChroniques(C)
Mesuresdepréventionàmettreenplace
sansdélais
L’évaluationdesrisquesestelle
prioritaire?
Gravité
Maîtrisedurisque
Criticité
Acceptabilitédurisque
Prioritéd’action
Mesurescorrectivesoucurratives
Pilotedemideenœuvredelasolution
Moyens
délais
Faitle
Périodicitédescontrôledelamaîtrise
durisque
184
© 2012-2013. Mario Deshaies
185. La maîtrise des risques: conclusion
Identifier les
dangers et
les risques
Si possible supprimer les dangers
Evaluer les risques qui ne peuvent être supprimés
Réduire les risques à un niveau acceptable
Si des risques subsistent mettre en place les protections collectives
Compléter si nécessaire par la protection individuelle
Dans tous les cas assurer la formation et l’information nécessaire
185
© 2012-2013. Mario Deshaies
186. 7. Survol d’une démarche type de gestion des
risques
selon CSA Z1000 et OHSAS 18001
186
© 2012-2013. Mario Deshaies
187. Principales normes en gestion des risques
SST
Norme
canadienn
e:
CSA Z1000-M06. 2006
CSA Z731-M91 1991.
Emergency planning for
industry (Canadian Standards
Association )
Norme
européenne: OHSAS 18001
EN 1050 : norme européenne
qui établit les directives pour
effectuer un repérage et une
analyse des risques des
milieux de travail.
Norme américaine: ANSI/AIHA Z10-
2005
Norme internationale: ILO-OSH 2001
AFNOR. 2002. Management du risque :
approche globale.
187
© 2012-2013. Mario Deshaies
188. Avantages des systèmes et normes de gestion
des risques et de la SST
Documente les normes en SST: élément de vente par rapport à la
direction
Améliore la qualité des relations avec les employée (s)
Démontre la volonté de la direction de s’attaquer de façon
structurée aux problèmes associés à la SST
Aide les entreprises à se structurer afin d’identifier et éliminer les
risques présents dans leur milieu de travail
188
© 2012-2013. Mario Deshaies
189. CSA Z1000-M06. 2006
Système de gestion en
santé, sécurité au travail
destiné à améliorer leur
performance en SST
Modèle de gestion
efficaces de la SST basé
sur l’analyse des risques
présents en entreprise
Première norme canadienne
Conçue par ACNOR
En vigueur avril 2006
Pour tout type d’entreprise
189
© 2012-2013. Mario Deshaies
190. CSA Z1000-Système de gestion en santé,
sécurité
CSA Z1000-2006 est la
première norme
canadienne de gestion
de la santé et de la
sécurité au travail
(SGSST).
190
© 2012-2013. Mario Deshaies
191. CSA Z1000-Système de gestion en santé,
sécurité
Moins exigeant en
paperasse
Flexible (fins d’auto-
déclaration ou de
certification de conformité
par un organisme externe)
Norme volontaire
Outil additionnel pour la prise en
charge de la SST
L ’adoption de la norme CSA
Z1000 vient préciser la notion
de bonne pratique SST
(diligence raisonnable (loi C 21)
191
© 2012-2013. Mario Deshaies
192. CSA Z1000-Système de gestion en santé,
sécurité
Exigences en 5 points
Engagement, leadership, participation
Planification
Mise en place
Vérification et action corrective
Revue de direction
192
© 2012-2013. Mario Deshaies
193. CSA Z1000-Système de gestion en santé,
sécurité
Engagement
, leadership,
participation
Engagement , leadership et participation
Participation des employé(e)s
Politique en santé, sécurité
193
© 2012-2013. Mario Deshaies
194. CSA Z1000-Système de gestion en santé,
sécurité
Planification Revue méthodique du système de gestion
Procédure pour identifier et évaluer la conformité aux
normes et législations pertinentes
Procédure pour identifier les dangers et évaluer les
risques sur une base continue (processus qui doit être
fait en collaboration avec les employés)
194
© 2012-2013. Mario Deshaies
195. CSA Z1000-Système de gestion en santé,
sécurité
Mise en place
:
Méthodes de maîtrise du risque
Planification des mesures d’urgence
Compétence et formation
Communication
Achat et sous-traitance
Gestion du changement
Documentation (ex: ISO 14001)
195
© 2012-2013. Mario Deshaies
196. CSA Z1000-Système de gestion en santé,
sécurité
Vérification
et action
corrective
Surveillance et mesure
Enquête et analyse des accidents
Audit interne
196
© 2012-2013. Mario Deshaies
197. CSA Z1000-Système de gestion en santé,
sécurité
Revue de
direction Amélioration continue
Intrants
Extrants
197
© 2012-2013. Mario Deshaies
198. Norme américaine: ANSI/AIHA Z10
Système de
gestion de la santé,
sécurité du travail
(SGSST)
Source: revue Convergence, Centre patronal SST,
198
© 2012-2013. Mario Deshaies
199. Occupationnal Health and Safety Assessment
Series
Atteste d’une reconnaissance internationale que l’entreprise est en
contrôle de son système de gestion de la SST
Inspirée en grandes parties des spécifications britanniques des pour l’évaluation
de la SST (normes BS 8800)
Élaborée pour être en cohérence avec les exigences ISO 9001 ISO 14001
Système de gestion dont les assises sont :
la maîtrise des risques pour la santé et la sécurité
L’amélioration des performances de en matière de SST
199
© 2012-2013. Mario Deshaies
201. OHSAS 18001
Plan: planifier le système de gestion, à partir d’une politique, définir
les objectifs associés à cette politique
Do: mettre en oeuvre les processus prévus articulés autour d’un
système cohérent
Check: vérifier et évaluer les résultats et progrès obtenus ,
notamment au moyen d’audits
Act: effectuer des revues de direction pour corriger et améliorer le
système
201
© 2012-2013. Mario Deshaies
202. OHSAS 18001
Politique de
santé,
sécurité
Émaner de la direction et communiquée à tous
Engagement envers l’amélioration continue
Planification
Maîtrise des risques: mise en place d’une méthode structurée
d’identification des dangers, d’évaluation du risque et de son
contrôle
Analyse de la situation SST
Identification des objectifs
Procédures, stratégies et plans d’actions
202
© 2012-2013. Mario Deshaies
203. OHSAS 18001
Mise en
oeuvre
Définir la structure organisationnelle
Promotion de la SST dans l’organisation
Développement des compétences
Processus formel de communication avec les employé(e)s
Documentation du système de gestion SST
Assurer la maîtrise opérationnelle
Mesures d’urgence
203
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204. OHSAS 18001
Vérification
et action
corrective
Identifier les indicateurs de performance pour l’atteinte
des objectifs
Instauration de procédures efficaces de déclaration,
d’enquête, d’analyse des accidents
Gestion des enregistrements relatifs à la SST
Audits internes (auditeurs indépendants)
204
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205. 7. Études de cas en gestion et maîtrise des
risques
205
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206. Cas 3. Zéro (0) événement SST
• Comment mobiliser les ressources humaines vers
l’atteinte d’un objectif O SST ?
• Comment changer une culture santé, sécurité
concrètement ?
www.santecorporative.com © 2010-11 Gestion Santé Corporative Inc.
206© 2012-2013. Mario Deshaies
207. Cas 3. Zéro (0) événement SST
D’une absence de santé, sécurité vers l’application des
savoir-faire de prudence, qualité. sécurité;
Des méthodes et pratiques de travail non-conformes vers
l’intégration des méthodes appropriées de travail;
De la pénibilité des taches à une exécution normalisée et
biomécanique qui réponde aux normes QEC et OSHA.
X Strata - Cezinc., département du Grillage Nettoyage de chaudières
1. Introduction au contexte
207
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208. 1. Contexte organisationnel et problématiques
2. Résultats organisationnels statistiques pré-post
– Nombre d’événements
– Jours perdus pour accidents de travail et assignation
3. Axes d’intervention
– Modèle de développement du comportement sécuritaire
– Interfaces en macro-ergonomie
4. Zéro SST. Méthodologie et outils d’optimisation
1. Méthodologie
2. Carte de travail: normalisation et transfert du savoir-faire
Contenu de l’étude de cas
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208
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209. Département: grillage- Fonction: nettoyeur de chaudières
Le contexte :
4 équipes de 4 travailleurs
Taux élevé de fréquence et d’accidents de travail
Risques élevés pour la santé, sécurité
Enjeux de productivité: arrêts de production = retards et pertes
Requête de la CSST: intervention de réduction des risques
1. Contexte organisationnel
Coach SST ©
209
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210. 1. Contexte organisationnel
Indicateurs de performance
SST et productivité
Risques élevés
Musculo-squelettiques
Hyperthermie et chaleur
S 0 2
Brûlures graves
Productivité
Pas de blocage dans les
chaudières
Pas d’arrêt de production
Volume de production
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211. Environnement homme machine, homme
travail et psycho-sociales
Lieux de travail immenses: 3 chaudières, 5 étages
Multitâches: contrôle de l’opération et déblocage
Multitude de portes des chaudières et conditions à risque
Espaces restreints en certains secteurs
Investissements en ergonomie très couteux ,pas rentable
Formation à la tâche (mode compagnonnage) ne suffit plus
Modes opératoires informels et Real Job à risque: décalage
Stress opérationnel: pertes monétaires considérables
Consignes de productivité importantes
Relations de travail tendues
Difficultés de gestion des travailleurs
211
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212. Contexte et statistiques pré-post intervention
X Strata Nettoyage de chaudières ;
Nombre d’évènements (accidents de travail avec perte de
temps et/ou assignation temporaire)
2003-2004-2005 (Pré-intervention) 50
2006 Post Implantation du processus 0
2007 Post Implantation du processus 0
2008 Post Implantation du processus 0
2009 Post Implantation du processus 0
2010 Post Implantation du processus 0
212
Nombre d’événements (accidents de travail )
avec perte de temps et/ou assignation temporaire
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213. Contexte et statistiques pré-post intervention
Jours perdus (accidents de travail et/ou assignation
temporaire)
X Strata Nettoyage de chaudières ;
Nombre de jours perdus (accidents de travail avec perte
de temps et/ou assignation temporaire)
2003-2004-2005 (Pré-Intervention) 155
2006 Post Implantation du processus 0
2007 Post Implantation du processus 0
2008 Post Implantation du processus 0
2009 Post Implantation du processus 0
2010 Post Implantation du processus 0
213
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215. 50
0 0 0
2003-2004-2005
(Préintervention)
2006 Implantation du
processus
2007 Implantation du
processus
2008 Implantation du
processus
X Strata Nettoyage de chaudières ; nb
évènementsX Strata Nettoyage de chaudières ; nb…
Nombre d’événements (accidents de travail )
avec perte de temps et/ou assignation temporaire
215
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217. Problématiques et opportunités d’amélioration
ergonomiques et biomécaniques
1. Réduire l’Impact et vibrations sur les articulations des membres
supérieurs : mains poignets.
2. Optimiser la force de préhension
3. Réduire le statisme et les risques liés à l’encombrement
4. Pression mécanique sur la paume de main
5. Réduire les efforts musculaires requis
6. Réduire les postures à risque et les risques liés à l’exposition au feu
7. Améliorer les postures de travail selon les angles requis
8. Optimiser les savoir-faire de sécurité, productivité
217
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219. Notre modèle de développement du
comportement sécuritaire
219
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220. Axes d’intervention
L’ENVIRONNEMENT DE
TRAVAIL
Le milieu de travail les outils, équipements
La tâche de travail
LE SUPERVISEUR Le catalyseur du changement
Les savoir opérationnels
Les savoir faire psycho sociaux
L’EMPLOYÉ(E) L’appropriation des modes opératoires de
prudenceLa normalisation des savoir faire de prudence
Les savoir-être et le mieux-être
Le coaching inter-collègue
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221. Développement des compétences stratégiques
sécuritaires au travail
221
Le milieu de travail
• Outils, équipements, etc.
• Normes de manutention
ISO 1128, OSHA, QEC
Optimisation et
organisation du
travail et méthodes
• Descriptif des consignes
opérationnelles
• Intégration de la sécurité
et de l’ergonomie dans
les modes opératoires
Système de
renforcement du
comportement
sécuritaire
• Développement des
compétences
stratégiques des
superviseurs
• Normalisation des savoir-
faire de prudence
• Coaching inter-collègue
• Conditionnement
spécifique
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222. L’ENVIRONNEMENT DE TRAVAIL
Caractéristiques du
milieu de travail
• Qualité de l’air
• Ordre et propreté des
planchers
• Bruit
• Éclairage
Incidences directes
sur le comportement
sécuritaire
SENTIMENT D’APPARTENANCE D’UN INDIVIDU À UN ENVIRONNEMENT PHYSIQUE
DE TRAVAIL SECURITAIRE
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223. Les outils de travail
Les outils de travail
• Disponibilité
• Forme, poids, dimensions,
type de prise
• État, usure,
• Intégration de protecteurs
• Entretien sécuritaire
Incidences directes
sur le comportement
sécuritaire
Réalisation sécuritaire d’une activité de travail
223
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224. La tâche de travail
Identification des dangers et
l’évaluation des risques
•Haut degré de complexité
•Niveau de risque élevé
•Personnalisation des modes operatoires
•Méthode bien définie et efficace
•État de vigilance de l’individu
Incidences directes sur le
comportement sécuritaire
224
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226. Éléments de Zéro SST ©:
interfaces
Interfaces homme-travail: Facteurs liés à l'organisation du travail
Interfaces homme-machine facteurs liés à l'environnement physique
et technique
Interfaces psychosociales (liés aux relations de travail)
226
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227. Optimisation des interfaces homme-travail
Processus ergonomique
Impliquer les employés dans la planification de leurs tâches
quotidiennes.
Consulter les employés sur l'amélioration de l'organisation du temps
de travail.
Résoudre les problèmes rencontrés en organisant des groupes de
réflexion.
Consulter les employés en cas de changement de l'organisation du
travail et lorsque des améliorations sont nécessaires pour que le
travail gagne en sécurité, en simplicité et en efficacité.
Récompenser les employés pour leur contribution à l'amélioration de
la productivité et du lieu de travail.
Source. Bureau international du Travail en collaboration avec l'Association
internationale d'ergonomie (IEA), et avec l’Institut de recherche Robert-Sauvé en santé
227
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229. Éléments de Zéro SST ©
Optimisation des facteurs de présence
(PPT)
Optimisation des interfaces homme-
travail
Normalisation des processus et
méthodes par la carte de travail© Ergo à
la tâche
229
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230. ÉTUDE & ANALYSE DES RISQUES
RÉSOLUTION DES MÉTHODES DE TRAVAIL-
méthodes et ergonomie mineure
FORMATION CONTINUE- méthodes de travail
et comportements sécuritaires
RÉTROACTION ET COACHING
Méthodologie du processus Zéro SST ©
230
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231. ÉTUDE ET ANALYSE DES RISQUES
1. Études des dossiers SST et des accidents, lésions, réclamations, griefs reliés à la santé et sécurité
2. Audit de conformité OSHA (TMS); il vise à identifier le niveau de risque de troubles musculo-
squelettiques ou TMS (MSD's, musculo-skeletal diseases)
3. Observation et mesure des tâches à risque sur le terrain à l’aide des outils développés, les
conditions et les pratiques de travail sont saisies.
4. Revue des contraintes en mode opératoire reliés aux différentes tâches en particulier en regard de
la répétitivité et des risques
5. Préparation d’une analyse des déterminants et arbre de causalité statistique afin de permettre un
profilage pertinent en regard des TMS (âge, fonction. tâche,)
6. Création des indicateurs de performance et de risque qui alimenteront la grille d’observation et le
tableau de bord SST
7. Rencontre avec le comité SST afin d’obtenir un consensus sur l’analyse de causalité et les
déterminants
231
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232. RÉSOLUTION DES MÉTHODES DE TRAVAIL-
méthodes et ergonomie mineure
1. Création de l’équipe de travail et présentation du canevas de l’approche
2. Formation de groupe à la mécanique articulaire (membres supérieurs et dos) et aux méthodes
adéquates de levage de charge.
3. Analyse et résolution des méthodes de travail, validation des solutions et alternatives, test des
méthodes sur le terrain,
4. Résolution technique ergonomique; identification des pistes de solutions techniques avec l’équipe
de travail et les ingénieurs
5. Rencontre avec le comité SST afin de valider les méthodes, et solutions proposées par le groupe de
travail, d’obtenir un consensus sur les méthodes révisées
232
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233. FORMATION CONTINUE- méthodes de travail
et comportements sécuritaires
1. Montage sur e-Learning des méthodes de travail et normes sécuritaires approuvées pour fin de
diffusion; formules cartes de travail papier et en ligne
2. Développement de simulations, de questionnaires et de mises en situation dans le but de vérifier la
compréhension.
3. Communication, Les chefs d’équipe et les comités de santé et sécurité sont mis à contribution afin
d’assurer la pénétration des modules de formation en ligne. Des exercices sur les lieux de travail
complètent la formation.
4. Renforcer l’application du programme aux nouveaux employés
233
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234. RÉTROACTION ET COACHING
1. Former auditeurs et nouveaux observateurs au dépistage et à l’utilisation des techniques
de saisies. (Coach SST); voir annexe
2. Former les superviseurs au renforcement du comportement sécuritaire (Coach SST); voir
annexe
3. Renforcement positif des comportements conformes et savoir-faire techniques appropriés
(Coach SST); voir annexe
4. Assurer l’application des recommandations et des engagements reliés aux corrections des
méthodes de travail et des mesures préventives
5. Mise en place des outils appropriés afin de mettre à contribution des travailleurs à l’amélioration
des méthodes de travail
6. Impliquer les comités SST et groupes de travail à l’observation et au dépistage. Favoriser le
prototype et la rétroaction.
7. Tabuler les données et générer les graphiques : tendances des comportements à risques,
adhésion aux comportements sécuritaires, par département, lieux, etc.
234
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235. homme-travail
CHECKPOINT 108 : Impliquer les employés dans la
planification de leurs tâches quotidiennes.
Examiner le mode d’affectation des
tâches quotidiennes et le degré de
participation du personnel dans ce
processus.
– la vitesse d’exécution du travail
(vitesse, cycle) ;
– l’ordre d’exécution des tâches (à
quel moment,
dans quel ordre) ;
– le lieu d’exécution du travail ;
– qui l’exécute.
Source Bureau international du Travail en collaboration avec l'Association
internationale d'ergonomie (IEA), et avec l’Institut de recherche Robert-Sauvé en santé
et en sécurité du travail du Québec (IRSST) et l’Agence Nationale pour l’Amélioration
des Conditions de Travail (ANACT, France
235
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236. Normalisation des consignes opérationnelles
de productivité et des modes opératoires réels
La carte de travail
Assurance qualité
SST
les cartes de travail
sont entièrement
modifiables par les
travailleurs
Normalisation des savoir-faire de
sécurité:
Savoir-faire de prudence
Méthodes biomécaniques selon les
normes et respectant les critères de
l’OSHA et QEC
Règlements de sécurité
236
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237. LA CARTE DE TRAVAIL
Un OUTIL de transfert de
compétences d’audit de
comportements
Outil dynamique en temps réel
S’IMPRIME
SE PLIE
Outils de normalisation et de documentation d’organisation
du travail
237
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241. Bibliographie
Revue trimestrielle Riseo (Risques : études et observations)sur
www.riseo.fr
INERIS Actes des Assises Nationales des Risques Technologiques
12/05/11
"Norme ISO/CEI", 31000:2009 Management du risque - Principes et
lignes directrices novembre 2009.
Discussion : LinkedIn discussion forum on ISO 31000:2009 Risk
management - Principles and guidelines
Norme ISO/CEI, 31010:2009 Management du risque - Techniques
d'évaluation des risques novembre 2009.
"Catastrophes et Risques Urbains : nouveaux concepts, nouvelles
réponses", Cros, M., Gaultier-Gaillard, S., Harter, H., Pech, P., Coll.
"Risques et Sciences du danger", Ed. Lavoisier, 2010.
241
© 2012-2013. Mario Deshaies
242. Bibliographie
"Diagnostic des Risques", Gaultier-Gaillard S., Louisot, JP, AFNOR, 2007.
L'Amour du risque, Anaëlle Lebovits (dir.), Le Diable probablement no 6, Verdier, avril 2009.
Les risques du manager, Azad Kibarian et Jean-Pierre Thiollet, collection Lire Agir, Editions
Vuibert, 2008. (ISBN 2711787346)
Y. Dupont (préface de Corinne Lepage et d'Yves Cochet) ; Dictionnaire des risques (2nde
édition), 24/10/2007, Armand Colin, EAN 9782200352318
Défense nationale et sécurité collective. Février 2006.
L'Intelligence des risques, Sécurité, Sûreté, Environnement, Management IFIE 2006. Bernard
Besson et Jean Claude Possin
Prévenir les risques. Agir en organisation responsable. Andrée Charles, Farid Baddache. Éditions
AFNOR. 2006. ISBN 2-12-475519-6.
Fonction Risk manager, Catherine Véret, Richard Mekouar, Dunod, ISBN 2 10 048697 7, 2005
242
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243. Bibliographie
100 questions pour comprendre et agir. Gestion des risques. Jean-Paul Louisot, avec la
participation de Jacques Lautour. AFNOR et CARM Institute (Cercle des Affaires en Risk
Management). 2005 - ISBN 2-12-475087-9
Modèle d'intelligence économique, AFDIE, Economica, Bernard Besson, Dominique Fonvielle,
2004.
Management du risque. Approche globale. AFNOR. 2002. ISBN. 2-12-169211-8
L'audit d'intelligence économique, Bernard Besson et Jean-Claude Possin, Dunod, 2002 (2e
édition), ISBN 2 10 006699 4
Traité des nouveaux risques - Précaution, crise, assurance, Olivier Godard, Claude Henry,
Patrick Lagadec, Erwann Michel Kerjen, Folio actuel inédit 2002.
Revue française du marketing, no 200, décembre 2004.
Portail du risque - portail de tous les risques - Michel Lesbats: http://www.iut.u-
bordeaux1.fr/portaildurisque/
Science du Danger CD Rom "en ligne" par MM. Dos Santos et Lesbats : http://hse.iut.u-
243
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244. Bibliographie
Gestion des risques et de la sécurité, Georges Jousse, Imestra Éditions, 2001
Traité de riscologie - La science du risque, Georges Jousse, Imestra Éditions, 2009
Gestion des risques, Michel Lesbats, Dunod, 2012
"Pandémie grippale : quelles réponses des ressources humaines ?" Eric Pouliquen,
Willway & associés, supplément no 1406 Semaine Sociale Lamy, 29 juin 2009
Peter L. Bernstein (en), Plus forts que les dieux. La remarquable histoire du risque, traduit
de l'américain par Juliette Hoffenberg, Flammarion, 1998
Desroches A., Baudrin D., Dadoun M., L’Analyse Préliminaire des risques- principes et
pratiques, Ed Hermes science, 2009
Desroches A., Leroy A., Quaranta J-F., Vallée F., Dictionnaire d’analyse et de gestion des
risques, Ed Hermes science, 2005
244
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