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La BCE est le premier créancier d'Atos 

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La Banque centrale européenne (BCE) détiendrait 20 % de la dette obligataire du groupe informatique français, d'après les informations de « La Lettre », ce qui en fait son premier créancier à titre individuel, selon nos sources. Une présence passée jusqu'ici inaperçue.

Cette position serait un héritage des mesures de « quantitative easing » décidées par la BCE pour soutenir l'économie.
Cette position serait un héritage des mesures de « quantitative easing » décidées par la BCE pour soutenir l'économie. (Rainer Unkel/Réa)

Par Stéphane Loignon, Caroline Mignon, Anne Drif

Publié le 20 mai 2024 à 15:36Mis à jour le 20 mai 2024 à 17:45
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C'est l'invitée surprise du dossier Atos. Selon des informations de « La Lettre », confirmées par nos sources, la Banque centrale européenne (BCE) détiendrait environ 20 % de la dette obligataire du groupe informatique français Atos, actuellement dans la tourmente. Soit l'équivalent d'un demi-milliard d'euros d'obligations. Ce qui fait de la BCE le premier créancier d'Atos à titre individuel, selon nos sources. Contactée par « Les Echos », la BCE n'a pas souhaité faire de commentaires.

La présence de l'institution parmi les créanciers du groupe, endetté au total à hauteur de 4,8 milliards d'euros dont environ la moitié d'obligations, était jusqu'ici passée inaperçue. Cette position de la BCE serait un héritage des mesures de « quantitative easing » décidées par son ex-président, Mario Draghi, entre 2015 et 2017, selon « La Lettre ». Depuis juillet 2023, afin de lutter contre l'inflation et de réduire son soutien à l'économie, la BCE a cessé de réinvestir dans les titres de dette parvenant à échéance. Mais elle détient encore 312 milliards d'euros d'obligations d'entreprise.

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