Atos exprime sa « satisfaction » après l'offre de l'Etat sur ses activités souveraines PremiumContenu réservé aux abonnés
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Bercy a envoyé à Atos une lettre d'intention pour lui racheter ses systèmes utiles à la dissuasion, aux commandements des armées et aux services de renseignement. En attendant, le groupe en difficulté a revu à la hausse ses besoins de liquidités et de réduction de dette.
Par Anne Drif, Nicolas Madelaine
L'Etat passe à la vitesse supérieure en pleine descente aux enfers d'Atos. Bercy devance les créanciers et repreneurs qui discutent de la restructuration du groupe et fait une offre sur les activités dites « souveraines » de l'ex-fleuron informatique. « Nous avons manifesté ce week-end notre intention d'acquérir ces activités, a annoncé Bruno Le Maire sur LCI. L'Etat agit depuis longtemps sur Atos. Il y a des activités souveraines qui doivent rester sous contrôle exclusivement français. »
L'Agence des participations de l'Etat a envoyé à Atos ce week-end une lettre pour lui proposer un rachat des supercalculateurs nécessaires à la dissuasion nucléaire (logés dans la division Advanced Computing), ainsi que les systèmes critiques utiles au commandement du programme Scorpion de l'armée de terre, et aux connectivités du nouveau Rafale F4 (l'entité Mission Critical Systems). Une troisième division spécialisée dans les activités cyber stratégiques pourrait aussi entrer dans l'escarcelle de l'Etat.
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