Immobilier : 7 conseils pour louer son appartement pendant les JO Contenu réservé aux abonnés
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Louer son logement, de nombreux Français en ont depuis longtemps pris l'habitude. Mais à l'approche des Jeux olympiques, 20 % des Parisiens qui ne l'ont jamais fait envisagent de profiter de l'incroyable envolée des prix. Nos conseils avant de sauter le pas.
Par Valérie Sarre
« Les enfants sont partis, notre maison est très sympa, avec terrasse, un petit jardin, située dans un quartier paisible de Bois-Colombes. Alors on s'est dit pourquoi ne pas la louer pour les Jeux olympiques de Paris 2024 ? » racontent Nadège et Nicolas, tous deux cadres supérieurs. Tentant, en effet, quand on sait qu'un demi-million de visiteurs sont attendus. Selon un sondage Ifop, environ 20 % de ceux qui n'ont jamais loué leur bien prévoient de le faire. « Nous avons enregistré 60 % de nouvelles annonces sur Paris, au 2e trimestre 2023, souligne Emmanuel Marill, directeur Europe d'Airbnb. Quant aux recherches de logements pour la période des JO, elles ont déjà progressé de 30 % au deuxième trimestre par rapport au premier ! »
Compte tenu de l'éparpillement géographique des épreuves , toutes les communes de la première couronne et même de la deuxième, desservies par le métro ou le train sont concernées. « Les lieux les plus recherchés sont le Xe, XIe, XVe, XVIIIe et XIXe, ainsi que Boulogne-Billancourt, Montreuil, Saint-Ouen et les villes à proximité des sites olympiques », analyse-t-on chez Airbnb. Tout comme Versailles et ses environs qui accueillent les épreuves d'équitation, de pentathlon moderne, ou de marathon. Même la vallée de Chevreuse est sollicitée, grâce au cyclisme sur route. Quant aux tarifs, c'est l'envolée ! Au regard des JO de Londres de 2012, le cabinet Deloitte anticipe une hausse de 85 %. Mais on constate des pointes exorbitantes comme ce studio situé près de la tour Eiffel qui se louerait 1.000 euros pour la seule cérémonie d'ouverture…
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