La Poste, histoire d'une révolution silencieuse Contenu réservé aux abonnés
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Depuis des années, la plus grande entreprise publique française se réinvente sans bruit pour mieux affronter la concurrence. Mais malgré ses efforts perpétuels, elle est aujourd'hui à un point de bascule.
Par Valérie de Senneville, Romain Gueugneau
Et soudain, les Français ont vu rouge. Au 1er janvier, les agapes du Nouvel An à peine digérées, ils se sont rendu compte que La Poste avait changé. Désormais, le totem national ne vendra plus de timbre rouge, celui qui permet de garantir l'acheminement d'une lettre à J + 1. A la place, un système un peu confus d'e-lettre rouge va être mis en place.
Sacrilège ! En quelques jours, c'est toute la France qui s'émeut de la disparition de ce timbre qu'elle n'utilisait pourtant presque plus (3 par foyer et par an). « Le timbre rouge n'est plus, et vous entendez faire passer cela comme une lettre à la poste », s'insurge la sénatrice communiste de Dordogne, Marie-Claude Varaillas, qui dénonce « un pas de plus vers la désagrégation du service public ». Le débat gronde sur les conséquences de cette suppression pour l'avenir du courrier, mais aussi des facteurs. Touche pas à ma Poste !
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