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Chronique

Palestine : des manifestations sans effets ? 

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L'analyse des mouvements sociaux récents suggère que les étudiants américains auront du mal à durablement influencer les opinions de leurs concitoyens, analyse Vincent Pons.

Les manifestations en faveur de la Palestine se multiplient dans les campus universitaires, comme ici à Washington début mai.
Les manifestations en faveur de la Palestine se multiplient dans les campus universitaires, comme ici à Washington début mai. (CHIP SOMODEVILLA/GETTY IMAGES NORTH AMERICA/Getty Images via AFP)

Par Vincent Pons (professeur d'économie à la Harvard Business School)

Publié le 13 mai 2024 à 17:30Mis à jour le 13 mai 2024 à 18:06
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Depuis quelques mois, les manifestations se multiplient à Columbia, UCLA et sur d'autres campus universitaires américains. Les étudiants propalestiniens demandent au gouvernement d'oeuvrer à un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, et à leurs universités de couper les ponts avec toute entreprise faisant affaire avec le gouvernement israélien. Ces dernières semaines, des revendications similaires ont gagné les universités françaises, à commencer par Sciences Po .

Des deux côtés de l'Atlantique, les universités débattent de la réponse à donner à ces manifestations : quelles sont les limites à la liberté d'expression ? Faut-il négocier avec les étudiants ou demander à la police de fermer leurs campements ? Au-delà de ce débat urgent se pose la question des conséquences de long terme : quels effets faut-il attendre des manifestations actuelles ?

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