Palestine : des manifestations sans effets ? Contenu réservé aux abonnés
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L'analyse des mouvements sociaux récents suggère que les étudiants américains auront du mal à durablement influencer les opinions de leurs concitoyens, analyse Vincent Pons.
Par Vincent Pons (professeur d'économie à la Harvard Business School)
Depuis quelques mois, les manifestations se multiplient à Columbia, UCLA et sur d'autres campus universitaires américains. Les étudiants propalestiniens demandent au gouvernement d'oeuvrer à un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, et à leurs universités de couper les ponts avec toute entreprise faisant affaire avec le gouvernement israélien. Ces dernières semaines, des revendications similaires ont gagné les universités françaises, à commencer par Sciences Po .
Des deux côtés de l'Atlantique, les universités débattent de la réponse à donner à ces manifestations : quelles sont les limites à la liberté d'expression ? Faut-il négocier avec les étudiants ou demander à la police de fermer leurs campements ? Au-delà de ce débat urgent se pose la question des conséquences de long terme : quels effets faut-il attendre des manifestations actuelles ?
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