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Chronique

La France doit miser sur l'IA au service de l'écologie 

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Paris est distancée par les Etats-Unis dans la course au développement de l'intelligence artificielle. Mais notre pays a une vraie carte à jouer en la mettant au service de la transition écologique.

A l'heure de la transition écologique, la France peut s'appuyer sur l'excellence de ses formations, de sa recherche, et sur la forte sensibilité de ses citoyens aux enjeux climatiques.
A l'heure de la transition écologique, la France peut s'appuyer sur l'excellence de ses formations, de sa recherche, et sur la forte sensibilité de ses citoyens aux enjeux climatiques. (Shutterstock)

Par Gilles Babinet (entrepreneur, chroniqueur aux « Echos »)

Publié le 13 mai 2024 à 17:30Mis à jour le 13 mai 2024 à 18:07
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Commençons par une évidence. Pour l'instant et pour longtemps, ce sont les Etats-Unis et la Chine qui mènent la danse économique. Et cela ne va pas changer de sitôt. De même, sur le segment des grandes plateformes de services d'intelligence artificielle généraliste, la probabilité de créer un leader français est très faible, voire inexistante. Les investissements par habitant sont cinq à six fois moins importants en France qu'outre-Atlantique. Soit trente fois moins en valeur absolue. Quand on célèbre une levée de fonds de 400 millions d'euros pour Mistral, d'autres lèvent six à sept fois plus d'argent.

D'ailleurs, l'erreur à ne pas commettre consisterait à « vouloir rattraper » le retard en copiant ce qui se fait aux Etats-Unis : des moteurs de recherche, comme on l'a vu il y a quelques années, des services génériques d'IA pour contrer OpenAI ou d'autres…

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