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Tribune

Opinion | Délais de paiement : quand l'Europe ignore la réalité des entreprises 

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Pour lutter contre les retards de paiement, la Commission européenne a récemment proposé de réduire le délai de règlement de 60 à 30 jours stricts. Pour les présidents du Medef, de la CPME et de France Industrie, ce projet est une mesure drastique qui sera lourde de conséquences pour les entreprises.

« Ce sont nos PME qui seraient sans doute les plus pénalisées car dans l'impossibilité de s'adapter. »
« Ce sont nos PME qui seraient sans doute les plus pénalisées car dans l'impossibilité de s'adapter. » (iStock)

Par Patrick Martin (Président du Medef), François Asselin (président de la CPME), Alexandre Saubot (Président de France Industrie )

Publié le 22 nov. 2023 à 11:01Mis à jour le 22 nov. 2023 à 11:40
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Les retards de paiement sapent la compétitivité des entreprises, freinent la croissance et instaurent un climat de méfiance. Lutter contre ces retards est une priorité. Le MEDEF, la CPME et France industrie y sont pleinement engagés. Alors que le délai de règlement peut être porté en France à 60 jours (ou 45 jours fin de mois) par accord entre les parties, un projet de règlement de la Commission européenne, entend réduire le délai maximum de paiement à 30 jours stricts, sans permettre aucune dérogation à cette règle. Nous y sommes totalement opposés.

De prime abord, l'intention semble louable mais elle confond retards et délais de paiement. Si l'on doit combattre les premiers, les seconds doivent pouvoir s'adapter aux réalités de marché.

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