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Nexter promet de multiplier par trois sa production de munitions d'ici à 2025 

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Les industriels de l'armement font tout pour accélérer la cadence mais certains goulets d'étranglement pèsent sur toute l'industrie munitionnaire mondiale. La montée en cadence ne sera pas prête pour les batailles de l'été en Ukraine.

Le commissaire européen Thierry Breton (au centre sur la photo) a visité lundi 20 mars l'usine de Nexter à La Chapelle-Saint-Ursin avec le délégué général de l'Armement, Emmanuel Chiva (à gauche), et le directeur de Nexter, Nicolas Chamussy.
Le commissaire européen Thierry Breton (au centre sur la photo) a visité lundi 20 mars l'usine de Nexter à La Chapelle-Saint-Ursin avec le délégué général de l'Armement, Emmanuel Chiva (à gauche), et le directeur de Nexter, Nicolas Chamussy. (Guillaume Souvant/AFP)

Par Anne Bauer

Publié le 21 mars 2023 à 07:25Mis à jour le 21 mars 2023 à 07:27
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​La production d'obus pour l'artillerie n'est pas un art aussi simple qu'il y paraît. Le commissaire européen au Marché intérieur, Thierry Breton, a pu s'en apercevoir lundi matin lors d'une visite sur le site de production de munitions de Nexter à La Chapelle-Saint-Ursin. Alors que l'Union européenne finalise un plan à 2 milliards d'euros pour financer dans l'urgence la production de munitions afin d'aider l'Ukraine, Thierry Breton a pris conscience des obstacles possibles à une montée rapide en cadence.

Un obus de 155 mm, destiné par exemple au canon Caesar, nécessite jusqu'à six charges modulaires pour sa propulsion. Le corps de l'obus lui-même doit être ceinturé au micron près pour obtenir toute sa précision de tir. Enfin, il faut lui ajouter une fusée d'amorçage pour déclencher la charge de l'obus.

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