Brexit : l'épineux sujet de la double cotation des entreprises européennes Contenu réservé aux abonnés
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A deux mois et demi du Brexit, les investisseurs et les entreprises s'inquiètent de l'impossibilité d'accéder aux marchés secondaires actions les plus liquides. La plupart des plateformes de négociation multilatérale sont en effet basées à Londres.
Par Sophie Rolland
A deux mois et demi de la fin de la période de transition avant le Brexit, certaines discussions virent au bras de fer. Bruxelles vient d'opposer une fin de non recevoir à une demande d'assouplissement sur les doubles cotations. Un sujet essentiel pour les entreprises européennes et pour les investisseurs. « Plus de 500 sociétés d'Europe continentale sont à la fois cotées sur leur place domestique et à Londres », explique Antoine Pertriaux, responsable de la recherche de la société de conseil Adamantia.
Le problème ? A partir du 1er janvier, la Grande-Bretagne sera considérée comme un pays tiers. Or, les entreprises d'investissement européennes sont soumises à des obligations concernant la négociation des actions cotées, connues sous le nom de « share trading obligation » (STO). Elles doivent obligatoirement avoir recours à une plate-forme européenne pour échanger (marché secondaire) les titres des sociétés listées (marché primaire, pour lever des capitaux) en Europe.
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