Yann Rousseau

Kim Yo-jong, la soeur de Kim Jong-un, a menacé, ce lundi, la Corée du Sud de « contre-action » après la réactivation par Séoul de haut-parleurs géants hurlant de la propagande vers le Nord.

Des milliers d'employés du plus grand groupe d'électronique de la planète ont déposé un jour de congé pour pousser la direction à accepter des hausses de salaires plus généreuses. Peu serein, le géant coréen s'inquiète de son retard sur le marché des puces HBM utilisées par l'intelligence artificielle générative.

Ne pouvant déloger les marques japonaises du marché des voitures à essence, les groupes chinois attaquent la Thaïlande, l'Indonésie, les Philippines ou encore la Malaisie avec des véhicules électriques bon marché. Pour bénéficier du soutien des autorités, ils multiplient les investissements dans des usines locales.

Le patron de SK Group, qui contrôle le numéro deux mondial des puces mémoires SK Hynix, vient d'être condamné à verser un milliard de dollars à son ex-épouse. Il pourrait être contraint de vendre une partie des titres qui permettent à sa famille de tenir le gigantesque conglomérat aussi impliqué dans les télécoms et les batteries.

Toyota, Mazda et Yamaha sont contraints de suspendre la vente de plusieurs véhicules sur le marché japonais. Ils ont admis des irrégularités dans l'organisation de certains tests de sécurité ou de performance.

Le géant français des gaz industriels ne fabrique pas de puces, mais ses molécules sont désormais utilisées par tous les grands acteurs asiatiques et américains du secteur dans la fabrication des processeurs faisant fonctionner les smartphones, les voitures autonomes ou l'intelligence artificielle.

Poursuivant une normalisation incrémentale de sa politique monétaire, la Banque du Japon laisse entendre qu'elle pourrait réduire ses achats mensuels d'obligations nippones avant d'envisager une nouvelle hausse minuscule de ses taux. Le taux d'intérêt des titres à dix ans a atteint, jeudi, 1,1 %.

A Incheon, Air Liquide vient de construire, pour une filiale du chaebol SK Group, le plus grand liquéfacteur d'hydrogène du monde. Séoul déploie en coopération avec les grands industriels un écosystème complet autour de cette nouvelle solution énergétique sans chercher immédiatement à s'alimenter en hydrogène propre.

Tout en s'engageant à atteindre la neutralité carbone d'ici 2050, les trois constructeurs japonais, qui n'ont jamais cru à une conversion rapide aux 100 % électrique, promettent de lancer des moteurs à combustion plus efficaces, parfaits notamment pour les voitures hybrides.

En froid depuis plus de quatre ans, Pékin, Tokyo et Séoul tentent d'apaiser leurs différends géopolitiques et de relancer leur coopération économique. Ils évoquent vaguement la reprise des négociations d'un grand accord de libre-échange.

Accumulant les pertes, le gigantesque fonds piloté par Masayoshi Son réorganise son portefeuille d'investissements. Il tente de faire naître des synergies entre de nouvelles start-up et Arm Holdings, le spécialiste britannique de l'architecture de puces qu'il contrôle à 90 %.

Refroidis par les difficultés en Chine et appâtés par le yen faible, les grands fonds étrangers arrivent en masse au Japon où le gouvernement déploie un environnement favorable aux jeunes pousses. Ils voient de nombreuses opportunités dans la robotique industrielle, la conquête spatiale ou l'intelligence artificielle.

En moins de sept ans, le Français Samuel Becker a imposé sa marque de moniteurs Japannext sur un marché longtemps dominé par les géants asiatiques de l'électronique. Installée dans une école abandonnée au Japon, pays mis à l'honneur par l'édition 2024 de Vivatech, la start-up se lance ce mois-ci en France.

Le constructeur japonais va doper son offre de modèles hybrides, déjà très profitables, pour financer la mise en place, au fil de la décennie, d'une architecture industrielle consacrée aux véhicules 100 % électrique. Honda veut assurer en interne la conception et la production de ses batteries.

Tous les moteurs de l'économie nippone sont dans le rouge. Les ménages continuent de réduire leurs dépenses pour compenser l'effritement de leur pouvoir d'achat. Au premier trimestre, le PIB a reculé de 0,5 %.

Le groupe japonais vend de moins en moins de consoles et de jeux mais il voit ses profits encore augmenter grâce à la dépréciation du yen.

Après des années d'une politique monétaire singulière, Tokyo a perdu la main sur la valeur de sa devise. Le différentiel entre les taux zéro japonais et les taux élevés pratiqués en Occident pousse le yen à la baisse. Cette chute enchante la Bourse mais pénalise l'économie réelle.

Le pays de 280 millions d'habitants espère intégrer rapidement « le club des pays riches », où l'Asie est peu représentée. Mais il doit auparavant enclencher de multiples réformes économiques et sociales.

Selon les analystes, les autorités politiques et monétaires nippones ont tenté de répondre, lundi, à l'accélération de la chute de leur devise. Le yen a touché son plus bas historique face à l'euro avant de brutalement rebondir.

Le yen faible n'a plus aucun avantage pour les acteurs économiques japonais. Le gouvernement et la banque centrale préparent une intervention sur les marchés pour tenter de stabiliser leur devise face au dollar. Mais ils luttent contre une vague financière de fond.

Les spécialistes américains des centres de données multiplient les investissements au Japon où les entreprises se convertissent à la migration de leurs datas pour profiter de services construits sur l'intelligence artificielle. Pour les aider, Tokyo a mis en place une législation très favorable à l'IA.

Pointant une montée des risques économiques et géopolitiques, le conglomérat qui contrôle Samsung Electronics vient de demander aux managers de ses dizaines de filiales de venir désormais travailler le samedi ou le dimanche.

Les deux géants des semi-conducteurs vont lancer en 2026 une mémoire à large bande passante (HBM) ultrapuissante capable de doper les performances de calcul des grands modèles de langage de Meta, Google ou OpenAI.

En poste depuis 2004, le Premier ministre Lee Hsien Loong va céder les rênes du pouvoir à Lawrence Wong, son adjoint. Le processus de transition est décliné en douceur pour préserver la réputation de stabilité de la cité-Etat.

L'électricien Tepco a lancé lundi le chargement des assemblages de combustible dans l'un des réacteurs de sa centrale de Kashiwazaki-Kariwa, mise à l'arrêt après la catastrophe de Fukushima Daiichi. La relance du site a été validée par le régulateur, mais se heurte au refus du gouverneur local.

Ne voulant plus être le seul gendarme du monde, Washington presse Tokyo de monter en ligne, à ses côtés, en Asie du Sud-Est pour contrer la montée en puissance de la Chine. Le gouvernement nippon promet d'assumer ses responsabilités.

L'Asian Development Bank prévoit un « refroidissement » de l'économie chinoise en 2024 mais estime que l'ensemble de l'Asie va continuer à croître grâce à l'envolée des exportations de semi-conducteurs utilisés dans les grandes plateformes telles que ChatGPT, Llama ou Gemini.

A l'issue du scrutin de ce mercredi, l'opposition de centre gauche, emmenée par Lee Jae-myung, pourrait contrôler les deux tiers des sièges du Parlement et ainsi paralyser les initiatives du chef de l'Etat conservateur Yoon Suk-yeol.

Ce mercredi, 44 millions de Sud-Coréens vont élire, pour un mandat de 4 ans, les 300 députés de leur assemblée législative. Le parti conservateur du président Yoon Suk-yeol va peiner à reprendre à l'opposition de centre gauche le contrôle de la chambre.

Après des années de bataille politique, le gouvernement a autorisé le lancement, cette semaine, des premiers services de voiture de transport avec chauffeur. Mais ces courses seront opérées par les compagnies de taxi traditionnelles et seront limitées à des créneaux horaires et des zones géographiques très précises.

Tentant de résister à la progression des militaires chinois en mer de Chine méridionale, les Etats-Unis, le Japon et les Philippines vont valider, cette semaine, un renforcement de leur coopération trilatérale.

A l'occasion d'un sommet mercredi à Washington, le président américain, Joe Biden, et le Premier ministre japonais, Fumio Kishida, vont annoncer de nouvelles coopérations militaires et industrielles. Ils veulent renforcer leur alliance face à la Chine.

Porté par la reprise du marché mondial des puces, Samsung Electronics estime avoir augmenté de 931 % son bénéfice au premier trimestre, à 4,77 milliards d'euros.

La Russie a mis son veto à la prolongation du mandat du groupe d'experts des Nations unies chargé de surveiller la mise en oeuvre des sanctions contre la Corée du Nord. Les deux pays accélèrent leurs coopérations et leurs échanges économiques.

Le film de Christopher Nolan sur l'un des principaux concepteurs de la bombe atomique sort ce vendredi au Japon, avec beaucoup de retard sur son calendrier international. Son sujet délicat ne suscite toutefois aucune polémique dans un monde des arts nippon qui a beaucoup travaillé sur les drames d'Hiroshima et de Nagasaki.

Le léger relèvement des taux d'intérêt annoncé par la banque centrale japonaise n'a pas impressionné les investisseurs. Ils privilégient toujours des placements beaucoup plus rémunérateurs en dollars ou en euros. Inquiètes de l'érosion continue de leur devise, les autorités nippones pourraient intervenir prochainement sur les marchés.

Profitant du soutien de Pékin, Phnom Penh va lancer la construction d'une grande voie d'eau artificielle permettant de relier ses usines de la capitale à ses ports sur le golfe de Thaïlande. Le chantier gigantesque inquiète les associations de protection de l'environnement et Hanoï.

Ayant retrouvé de la profitabilité, le partenaire de Renault veut repartir à la conquête de ses parts de marché perdues aux Etats-Unis, en Chine et au Japon. Nissan compte sur le constructeur français pour se développer en Europe et surtout en Inde.

Japan Airlines et Korean Air, deux bons clients traditionnels de Boeing, ont donné la préférence à Airbus et ses A350 pour renouveler leur flotte long-courrier. Les retards du B777X et la fermeture du ciel russe ont aidé.

Un an seulement après sa nomination, le président vietnamien Vo Van Thuong vient d'être destitué. Il est officiellement sanctionné dans le cadre de la campagne nationale de lutte contre la corruption. Mais ce ne serait qu'un prétexte pour l'écarter de la course à la présidence du Parti.

Inquiet de la montée des risques géopolitiques, Tokyo remet en cause les principes qui fondaient sa politique de défense depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Le gouvernement de Fumio Kishida vient de convaincre ses partenaires électoraux d'accepter la vente à l'international d'un chasseur, actuellement développé avec le Royaume-Uni et l'Italie.

A la fois lanceur et batteur, le Japonais Shohei Ohtani vient de signer le plus gros contrat de l'histoire du sport avec l'équipe des Dodgers de Los Angeles. Il est devenu l'idole d'un pays obsédé par son déclin.

La Banque du Japon a annoncé un revirement de sa politique monétaire. Elle abandonne plusieurs des instruments qui lui permettaient, depuis des décennies, de maintenir les taux à zéro. Pour ne pas affoler les acteurs économiques et prévenir toute hausse incontrôlée des taux, elle va continuer d'acheter massivement des obligations de l'Etat nippon.

Alors que le Japon s'éveille aux enjeux de circularité, le géant mondial des services à l'environnement inaugure, avec ses partenaires Mitsui et Seven & i, une nouvelle usine capable de recycler des bouteilles en PET de multiples qualités.

Les deux groupes japonais Nissan et Honda n'envisagent, pour l'instant, aucune alliance capitalistique. Mais ils veulent multiplier les collaborations technologiques et industrielles pour résister à l'émergence de nouveaux concurrents chinois.

Suivant son adversaire républicain, Joe Biden vient de mettre en scène son opposition à la reprise du sidérurgiste américain par un grand groupe japonais dans une transaction estimée à plus de 10 milliards de dollars. Nippon Steel espère encore pouvoir boucler l'opération.

Tétanisées par les pénuries de main-d'oeuvre, les multinationales, telles que Toyota, Nissan, Nippon Steel ou encore Panasonic, viennent d'accepter un relèvement de 5 % à 10 % de la paye de leurs salariés en contrat permanent. Les PME qui emploient 70 % des travailleurs risquent d'être beaucoup moins généreuses.

La fusée Kairos de la société nippone Space One a explosé six secondes après son décollage, avec à son bord un satellite du gouvernement. Le groupe voudrait réussir à offrir des mises en orbite bon marché et fréquente à des clients privés.