Bastien Bouchaud

Les profits sont ressortis nettement supérieurs aux attentes au premier trimestre. Quant aux marges, hors énergie, elles se sont hissées à de nouveaux records. Les signes de reprise de l'activité laissent espérer un retour à la croissance des bénéfices cette année, même si le retournement menace aux Etats-Unis.

A Wall Street, tout tourne désormais autour de l'intelligence artificielle. Neuf des dix valeurs qui ont été le plus achetées par des gérants américains au cours des douze derniers mois sont liées à cette technologie.

De Wall Street aux places financières européennes, les grandes Bourses mondiales évoluent à des niveaux record malgré des doutes croissants sur la trajectoire future des taux d'intérêt. D'où une question : les investisseurs font-ils preuve de complaisance ?

L'arrivée des néocourtiers a bousculé le paysage de l'investissement en ligne pour les particuliers. Les acteurs traditionnels de l'épargne, en particulier les banques, peinent à suivre le rythme.

Les dividendes mondiaux ont atteint près de 340 milliards de dollars au premier trimestre. Après les années fastes qui ont suivi la pandémie de Covid pour certaines industries, les versements exceptionnels marquent le pas.

Après des années de discussions, des bases de données consolidées pour les transactions sur les actions, obligations, fonds cotés et dérivés sont appelées à voir le jour d'ici 2026 en Europe. Pour les actions, deux consortiums sont sur les rangs.

Avec la montée en puissance de la gestion passive, les enchères de clôture concentrent une part croissante de la liquidité en Bourse. En Europe, près d'un tiers des volumes est désormais réalisé à ce moment-là.

Le New York Stock Exchange (NYSE) a lancé un sondage auprès de ses utilisateurs afin de jauger leur appétit pour une cotation 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. La SEC, le superviseur américain des marchés financiers, étudie actuellement le dossier de 24 Exchange, une plateforme boursière qui souhaite se lancer sur ce créneau.

Les autorités chinoises ont promis de renforcer les liens entre les places financières de Shanghai et Shenzhen et la Bourse de Hong Kong, et de faciliter les cotations d'entreprises. Mais les dernières introductions en Bourse ont été décevantes.

Le rebond des marchés chinois s'est récemment amplifié, alimenté par la tech. Un retour en grâce encore fragile après trois années désastreuses qui ont sapé la confiance des investisseurs.

Quatre des « Sept Magnifiques » ont enregistré des gains ou des pertes de plus de 10 % en une séance au cours des deux dernières semaines. Une volatilité rare pour des groupes de cette taille, qui reflète la nervosité des investisseurs autour de l'IA.

Les particuliers ont réalisé plus d'un million de transactions sur les fonds cotés, également appelés ETF, au premier trimestre, un record. Le nombre de nouveaux investisseurs en actions a atteint son plus haut niveau en deux ans.

Les investisseurs ont retiré plus de 2,2 milliards de dollars de la gamme de fonds depuis janvier, davantage que sur l'ensemble de l'année dernière. La célèbre gérante avait été propulsée au firmament de Wall Street après son pari précoce sur Tesla.

Les montants consacrés à ces opérations ont chuté de 14 % dans le monde l'an dernier, plombés par leur recul à Wall Street. En Europe, les rachats d'actions ont atteint un nouveau record et sont appelés à continuer à croître.

La mise en place d'un dividende accompagné d'une généreuse enveloppe de rachats d'actions chez Meta a été saluée par les marchés. Désormais, les regards se tournent vers Alphabet, la maison mère de Google, et dans une moindre mesure Amazon.

L'indice boursier phare du Royaume-Uni, le FTSE 100, a dépassé lundi son record du 20 février 2023 à plus de 8.000 points. La hausse des matières premières, notamment du pétrole, profite aux poids lourds de la Bourse de Londres.

Les géants américains de la Bourse ont effacé 930 milliards de dollars de capitalisation au cours de la semaine passée, chahutés par la remontée des taux. Les résultats du premier trimestre de Tesla, Meta, Google et Microsoft sont attendus cette semaine.

L'attaque israélienne contre l'Iran a ravivé le spectre d'un conflit de grande ampleur dans la région. Les Bourses mondiales accusent le coup.

Le courtier israélien controversé revendique 2 millions d'inscrits en France, dont 270.000 clients qui détiennent des actifs sur sa plateforme. Après avoir renoncé à fusionner avec un SPAC à la suite du retournement des marchés en 2022, eToro envisage une entrée en Bourse.

Donald Trump est censé récupérer 36 millions d'actions supplémentaires du Trump Media Group, mais la chute continue de son cours pourrait remettre en cause la taille de ce bonus.

Le risque d'escalade au Moyen-Orient vient s'ajouter aux incertitudes croissantes sur la trajectoire de politique monétaire de la Réserve fédérale. Le S&P 500 a enregistré ses pires pertes en deux jours depuis la panique bancaire de mars 2023.

Le gendarme français des marchés financiers s'est associé aux régulateurs italien, espagnol et autrichien pour mettre en avant une vision commune de la supervision de la gestion d'actifs en Europe. Une démarche appelée à se renouveler.

Alphabet, la maison mère de Google, a franchi le seuil des 2.000 milliards de dollars à Wall Street en séance vendredi. Elle rejoint Microsoft, Apple et Nvidia au firmament des Bourses mondiales. Amazon pourrait bientôt suivre.

La hausse espérée des profits cette année offre un soutien de poids aux marchés américains, mais les doutes croissants sur la trajectoire future des taux d'intérêt pèsent sur les Bourses américaines.

La profonde crise de l'immobilier et l'immense défi du changement de modèle économique ont poussé l'agence de notation à assortir le « A + » qu'il donne à la Chine d'une perspective négative.

Les cours se sont stabilisés et les sorties se sont taries sur les Bourses chinoises, mais à quel prix ? La main invisible du marché a lâché prise, remplacée par l'idéologie et la brutalité de la tutelle gouvernementale.

La désinflation accélère en Europe et l'économie mondiale retrouve des couleurs. Un cocktail qui a toutes les chances de profiter aux Bourses du Vieux Continent.

La progression des indices boursiers américains est devenue plus laborieuse après un premier trimestre triomphant. Les investisseurs redoutent une remise en cause du scénario de baisse de taux de la Fed, même si Jerome Powell se veut rassurant.

La major pétrolière française centenaire est en pleine forme en Bourse, où elle affiche des valorisations plus élevées que ses rivaux européens. Son cours atteint des niveaux inédits, soutenu par la hausse de l'or noir.

Tesla a longtemps été la valeur favorite des boursicoteurs. Mais le constructeur de véhicules électriques a perdu près de 30 % depuis le début de l'année, la pire performance de l'indice S&P 500.

Les particuliers sont de nouveau à l'offensive en Bourse. Ils profitent d'un contexte porteur entre les records des indices boursiers et du bitcoin. Ils s'appuient sur les options et les fonds à effet de levier.

Les records des marchés boursiers incitent de plus en plus d'entreprises à s'intéresser à la Bourse, notamment celles qui languissent dans les portefeuilles des fonds de private equity. La reprise des introductions en Bourse reste toutefois fragile.

Après avoir perdu le match pour héberger l'unique siège social d'Unilever en 2020, Amsterdam tient cette fois-ci la corde pour obtenir la cotation de l'activité de crèmes glacées de la multinationale.

La Bourse de Paris a franchi les 8.200 points mardi, marquant son 18e record de clôture depuis le début de l'année. Parmi les membres de l'indice parisien, une dizaine de sociétés ont atteint récemment de nouveaux sommets.

Les indices boursiers américains ont atteint de nouveaux sommets après la Fed, mais la hausse spectaculaire des cours depuis le début de l'année suscite de plus en plus d'inquiétudes.

Jerome Powell a su trouver le bon ton pour donner un nouveau coup d'accélérateur aux Bourses mondiales. Les prévisions rassurantes de la banque centrale américaine séduisent les marchés, malgré un risque clair d'emballement. Le Dow Jones s'approche des 40.000 points.

Kering a vu son action fondre de 12 % en une séance après un avertissement sur résultat. Gucci est encore loin d'avoir retrouvé sa dynamique, et pèse sur l'ensemble du groupe de luxe.

Les dix premiers actionnaires du CAC 40 détiennent 28,2 % du capital des membres de l'indice parisien. C'est 10 points de plus qu'il y a cinq ans. L'essor du capitalisme familial, porté par le succès du luxe en Bourse, y est pour beaucoup.

Le président de la République a mis mardi l'accent sur les investissements dans les PME cotées et la relance de l'Union des marchés de capitaux dans la foulée des élections européennes.

Le mastodonte des données financières s'attaque au juteux marché des indices actions. Il entre en concurrence directe avec les opérateurs historiques en Europe, comme Euronext, le LSE (London Stock Exchange) ou Deutsche Börse.

Au total, près de 1.700 milliards de dollars ont été distribués aux actionnaires des grandes sociétés cotées dans le monde en 2023, un nouveau plus haut historique. L'Europe et le Japon ont été les principaux moteurs de la croissance des dividendes. Microsoft et Apple ont été les plus généreux.

Les Sept Magnifiques sont à l'avant-garde du retour en grâce des rachats d'actions outre-Atlantique. Meta a annoncé une augmentation de 50 milliards de dollars de son enveloppe consacrée à ces opérations.

Confiantes en l'avenir, les grandes sociétés cotées françaises ont fortement augmenté leurs dividendes, qui s'acheminent vers un nouveau record. En l'absence de programmes exceptionnels, les rachats d'actions pourraient légèrement marquer le pas.

Le luxe est la vitrine de la Bourse de Paris, mais la popularité du CAC 40 repose aussi sur ses champions industriels de la transition énergétique et de la défense. Il s'appuie aussi sur sa composante « vieille économie », grande génératrice de profits, de la finance aux hydrocarbures en passant par l'automobile.

La crise du Covid est bel et bien terminée pour le champion français de l'hôtellerie. Son retour dans l'indice phare de la Bourse de Paris vient couronner un rebond boursier remarquable, de près de 50 % en 2023 et de 14 % depuis le début de l'année.

C'est la troisième année d'affilée que les entreprises du CAC 40 dépassent les 140 milliards d'euros de profits. Un succès d'autant plus remarquable que le chiffre d'affaires s'est tassé sous les 1.710 milliards l'an passé.

Le CAC 40 n'est pas le seul indice à enchaîner les sommets ces derniers mois. A Tokyo, le Nikkei a effacé un record vieux de 35 ans, tandis que Wall Street profite pleinement de l'engouement autour de l'IA générative. Même les cryptos ont retrouvé grâce aux yeux des investisseurs.

L'indice CAC 40 a établi un nouveau record absolu à plus de 8.000 points jeudi. L'essor de l'indice parisien est sans pareil en Europe. Il domine désormais largement ses concurrents européens, porté par les performances remarquables des poids lourds français de la cote.