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Le président de la Bundesbank aurait menacé de démissionner

C'est ce qu'aurait proposé Jens Weidmann pour marquer son opposition au programme de rachats d'obligations de la Banque centrale européenne, affirme le quotidien « Bild-Zeitung ». Le gouvernement fédéral l'aurait convaincu de rester.

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Par Jean-Michel Gradt

Publié le 31 août 2012 à 08:26

Farouchement opposé au programme de rachats d'obligations de la Banque centrale européenne (BCE), le président de Bundesbank, Jens Weidmann (photo), a mis son poste dans la balance et ouvertement menacé de démissionner, affirme vendredi le quotidien « Bild-Zeitung » en citant des sources financières.

C'est le gouvernement fédéral qui l'aurait rattrapé par la manche et convaincu de rester à la tête de la Banque centrale allemande, toujours selon des informations de Bild.

Jens Weidmann critique à cor et à cri le programme de rachats d'obligations de la BCE, qui devrait être prochainement relancé pour soutenir les taux d'emprunts des pays de la zone euro en difficulté. pouvant rendre les Etats « accro ». Une position qui prend tout son relief au moment où la création l'Union européenne avance sur l

Mais la portée des critiques du patron de la Bundesbank est limitée, car il ne dispose que d'une seule voix au conseil de la BCE, comme les autres gouverneurs de Banque centrale de la zone euro.

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Orthodoxie monétaire

Cette allergie des grands argentiers allemands à toute initiative de la BCE au-delà de la stricte orthodoxie monétaire, qui consiste à limiter le rôle de la BCE à « garantir la stabilité des prix », est une constante de la politique allemande, une nation encore marquée par le souvenir de l'hyper inflation des années 1922-1923.

Le prédécesseur de M. Weidmann à la Bundesbank, le bouillant Axel Weber, avait démissionné au premier semestre 2011,précisément parce qu'il était également opposé à ce programme de rachats d'obligations de la BCE, lancé en 2010. Il avait été imité en septembre dernier par le chef économiste de la BCE, Jürgen Stark, un autre Allemand, pour les mêmes raisons.

J-M.G (AVEC AFP)

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