Alcan: le PDG promet que la vente de la division Emballages sera "bonne" pour la France
Cette division, qui compte 25 usines en France, doit être cédée dans le cadre du mariage prévu entre Alcan et le géant minier Rio Tinto.
La vente de la division Emballages du leader canadien de l'aluminium Alcan se fera dans de "bonnes" conditions pour ses employés et pour la France en général, a affirmé mardi son PDG, Dick Evans, dans un entretien à l'AFP.
Alcan avait annoncé le 12 juillet dernier, en même temps que son projet de fusion avec le géant minier anglo-australien Rio Tinto évaluée à 38,1 milliards de dollars, la vente de cette division qui compte notamment 25 sites en France, dont plusieurs appartenaient à Pechiney avant son rachat par Alcan en 2003.
"Des groupes ont montré beaucoup d'intérêt et par conséquent, nous pensons être en mesure d'obtenir un prix attirant et être ainsi d'être capable de conclure une transaction dans des conditions qui seront bonnes pour nos employés, pour les collectivités où se trouvent les usines et en général, bonnes pour la France", a assuré M. Evans.
Alcan avait prévu la vente de sa division Emballages mais avait été forcé de différer ce projet après l'offre hostile de l'américain Alcoa en mai surpassée par celle, amicale, de Rio Tinto en juillet.
"Nous avons commencé à ré-étudier le calendrier de cette vente et il s'agira d'une combinaison entre l'obtention du meilleur prix et une conclusion rapide de l'opération", a précisé M. Evans, soulignant "qu'aucun processus formel n'avait encore été lancé".
La vente de cette division, qui comprend 130 usines dans une trentaine de pays et regroupe 31.000 employés, pourrait rapporter jusqu'à 6 milliards de dollars, estimait récemment le président du conseil d'administration d'Alcan, Yves Fortier.
En 2006, la division Emballages a contribué pour 550 millions de dollars au bénéfice d'exploitation du groupe qui avait totalisé 1,9 milliard de dollars, pour un bénéfice net final de 1,8 milliard de dollars.
(avec AFP)