Séance apathique pour le CAC 40
Pour l'avant-dernière séance de l'année, la Bourse de Paris a peiné à s'orienter. Le marché a fait peu de cas des statistiques publiées outre-Atlantique.
Le manque d'activité observé à la Bourse de Paris depuis les fêtes de Noël se poursuit et devrait se répéter aujourd'hui pour la dernière séance de l'année. Après une ouverture en légère hausse hier, le CAC 40 a hésité tout au long de la séance pour finir quasiment inchangé (+0,02 %), à 3.827,95 points. Une nouvelle fois, les volumes ont été insignifiants. 1,1 milliard d'euros ont été échangés sur le SRD, dont 888 millions sur l'indice vedette. Aujourd'hui, à l'occasion de la Saint-Sylvestre, Euronext Paris fermera à 14 heures.
Les marchés n'ont pas réagi hier aux statistiques portant sur les nouvelles demandes d'allocations de chômage aux Etats-Unis, évaluées à 326.000 au lieu des 335.000 attendues. En revanche, l'indice des directeurs d'achats de Chicago est ressorti en baisse, à 61,2 points au lieu des 63 points prévus.
Société Générale
a cédé 0,33 %. La Banque a fait savoir que la prise de participation à hauteur de 5 % qu'elle envisage de prendre dans le capital de l'opérateur italien Tiscali vise à accompagner son plan de financement et ne constitue pas un investissement à long terme.
France Télécom
a gagné 0,25 %. Sa filiale polonaise de télécommunications TPSA prévoit de supprimer 3.500 emplois supplémentaires en 2005. La société compte provisionner 43,6 millions de dollars pour financer cette restructuration.
Sophia a décollé de 10 %. Le titre, dont la cotation était suspendue depuis le 9 décembre, s'ajuste au prix de l'offre publique de retrait (OPR) présentée par Lazard Frères Banques pour le compte de General Electric Real Estate Investissement France.
Amadeus
a bondi de 6,81 %, bénéficiant de rumeurs de rachat. Selon la presse allemande, un consortium formé de deux fonds d'investissements, Carlyle et Citigroup Venture Capital, aurait proposé une offre de 8,25 euros par action, valorisant Amadeus à 4,87 milliards d'euros.
Air France
, qui détient 23,36 % du capital de la société mais a démenti avoir reçu une offre, a avancé de 0,29 %.
Maurel & Prom
a gagné 4,77 %. Le groupe a annoncé que ses actionnaires avaient approuvé la suppression de la société en commandite pour la transformer en société à conseil de surveillance et directoire, ainsi que la division du nominal du titre par 10.
Ingenico
a reperdu 2,42 % et amorcé une correction après un saut de 10,3 % mercredi. Le titre fait l'objet d'achats spéculatifs depuis l'entrée de Vincent Bolloré dans le capital de la société en juin.
MATTHIAS BLAMONT