Repas Santé double sa surface de production à Beaune
Par Didier Hugue
DE NOTRE CORRESPONDANT À DIJON. Avec une croissance moyenne de près de 30 % par an depuis cinq exercices, Repas Santé commençait à souffrir d'un manque crucial de place sur son site de Beaune (Côte-d'Or), une ancienne cuisine centrale de 2.200 m2 achetée pour 610.000 euros début 1997. Le fabricant de plats cuisinés frais à texture modifiée pour le secteur médical a décidé, en conséquence, de doubler sa surface de production et de restructurer parallèlement ses locaux actuels. « Nous en profitons pour changer notre process industriel de conditionnement en adoptant un emballage ultra-propre et thermoformé », explique Stéphane Maloisel, président de Repas Santé.
Nouveaux équipements
L'investissement s'élève à 8 millions d'euros, dont un tiers en nouveaux équipements. L'équipement sera opérationnel en octobre 2005. Il permettra de tripler à l'horizon de 2010 les volumes produits, avec un objectif d'une vingtaine de tonnes par jour contre 6 tonnes actuellement, et de fabriquer en flux continu. L'entreprise (8 millions d'euros de chiffre d'affaires attendu en 2004, 51 personnes) conçoit, fabrique et livre directement les établissements de soins et de santé pour des patients relevant des secteurs de la gériatrie, de la pédiatrie ou de pathologies lourdes, voire très lourdes. Suivant les cas médicaux, ses 220 références diététiques peuvent être soient mixées, soit hachées.
« Nous sommes à l'origine de ce marché de niches sur lequel nous rayonnons à hauteur de 70 % des commandes, d'où la nécessité de redoubler nos efforts pour conserver notre leadership », assure Stéphane Maloisel. Repas Santé est contrôlé par le groupe Accueil (185 millions d'euros de chiffre d'affaires), aux activités très diversifiées.
Il exploite ainsi en France un pôle de négoce de bois, de chauffage et de robinetterie industrielle. Il est aussi présent dans la promotion et la gestion immobilières, l'agriculture, l'agroalimentaire ainsi que la santé. Fin 2003, il a ajouté une nouvelle corde à son arc en reprenant l'éditeur Berger-Levrault.
DIDIER HUGUE