L’autorité britannique de la concurrence, la CMA, a annoncé vendredi 22 septembre qu’elle donnait son autorisation provisoire au nouvel accord de rachat par Microsoft d’Activision Blizzard, éditeur du jeu vidéo Call of Duty. La CMA a fait état dans un communiqué de « préoccupations résiduelles limitées » sur cette fusion, pour lesquelles Microsoft « a proposé des solutions ». Le gendarme de la concurrence conclut « provisoirement que ces protections additionnelles devraient résoudre les inquiétudes restantes ». Il a en outre annoncé avoir ouvert une consultation jusqu’au 6 octobre sur les modifications proposées par le géant américain des logiciels.
Ce « mégarachat » à 69 milliards de dollars entre dans le très couteux pari de Microsoft pour se renforcer dans le gaming, et aider sa console à succès Xbox à rivaliser avec la PlayStation de Sony. Le vice-président de Microsoft, Brad Smith, a réagi vendredi sur le réseau social X (ex-Twitter), se disant « encouragé par ces avancées positives dans le processus d’examen de la CMA », l’autorisation de cette dernière constituant le dernier obstacle bloquant l’acquisition.
Microsoft avait soumis il y a un mois une version amendée de son projet de rachat de l’éditeur américain de jeux vidéo, espérant l’aval de l’autorité britannique après un refus à la fin d’avril. En effet, le CMA avait bloqué les plans de Microsoft plus tôt dans l’année, craignant que l’opération ne réduise trop la concurrence dans le marché des jeux dématérialisés, et avait ouvert une enquête préliminaire dans la foulée. Dans la nouvelle version du projet, l’entreprise spécialiste des logiciels prévoyait, entre autres, des cessions notables sur les droits de jeux en ligne d’Activision Blizzard, dont les succès planétaires Call of Duty et Candy Crush, qui vont être vendus au français Ubisoft.
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