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Euro 2016 : voilà pourquoi la phase finale sera plus excitante que le premier tour

- Mis à jour le
Par
  • France Bleu

A quelques heures du début des 8e de finale, francebleu.fr fait le point sur le niveau de jeu de l'Euro 2016. Et la phase finale ne devrait pas avoir trop de mal à être plus alléchante que le premier tour.

Paul Pogba a connu des hauts et des bas lors du premier tour avec les Bleus
Paul Pogba a connu des hauts et des bas lors du premier tour avec les Bleus © Maxppp -

Qui ne s'est pas ennuyé devant un match de l'Euro 2016 lors de la phase de poules ? Si ce n'est pas votre cas, passez votre chemin. Si oui, francebleu.fr vous parie que vous allez adorer la phase finale avec les 8e de finale qui débutent ce samedi.

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Que la fête commence

Pour la première fois, un Championnat d'Europe s'est joué à 24 équipes. Car il faut l'avouer, inviter les "petites" nations n'a pas aidé à débrider les rencontres où la plupart jouait pour ne pas encaisser de buts (Albanie, Roumanie, Ukraine...). A l'exception notable de l'Islande, l'île aux 300.000 habitants, qui a surpris son monde en décrochant une qualification historique.

Pour les 8e de finale, il ne reste plus que 16 équipes. Avec au final presque aucune surprise : hormis l'élimination de l'Autriche, il ne manque aucune sélection majeure du classement FIFA. Belgique, Allemagne, Espagne, Portugal, Angleterre, Italie, Suisse et France sont bien présentes. Et avec des affiches qui donnent déjà l'eau à la bouche : Italie-Espagne, Croatie-Portugal et France-Irlande. Le "vrai" tournoi peut enfin commencer diront les mauvaises langues.

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Vive les matches couperet

Devant quels matches avez-vous objectivement vibré lors de ce premier tour ? Seules trois affiches ont été dignes d'intérêt footballistique : Hongrie-Portugal (3-3), Belgique-Italie (0-2) et Croatie-Espagne (2-1). Avec le règlement casse-tête et ubuesque où les quatre "meilleurs troisièmes" des groupes se sont qualifiés, cela n'a pas facilité le jeu débridé. L'important était d'engranger les points (pas forcément les trois) et surtout d'encaisser le moins de buts possibles pour espérer passer au goal-average.

L'Espagnol David Silva face au Croate Sime Vrsaljk
L'Espagnol David Silva face au Croate Sime Vrsaljk © Maxppp -

Pour le spectacle, on repassera... dès les 8e de finale ? Gageons qu'avec les matches à élimination directe, l'adrénaline montera pour les supporters et les joueurs sur le terrain. Finis les calculs et les comptes d'apothicaire, place au jeu et à l'envie !

Plus de buts ?

Avec 1,92 but par match lors de ce premier tour, l'Euro français est pour l'heure le moins prolifique depuis 1996. Si les buts sont discrets (69 buts en 36 matches) et les scores sont rarement fleuves, le suspense est au rendez-vous et jusqu'au bout : la majorité des buts a été inscrite après la 80e minute. Avec un regain de tension en 8e et des matches où il faut un vainqueur, les filets devront trembler plus de fois. D'autant que les "grosses machines" ont réglé la mire lors des trois premiers matches. Promis.

Stars et révélations

Si peu de sélections ont crevé l'écran jusqu'à présent, peu de stars n'ont pas non plus répondu présent lors de ce premier tour. Le Suédois Zlatan Ibrahimovic est resté muet devant la cage et est sorti la tête basse de la compétition. Que dire des performances décevantes de Hazard (Belgique), Lewandowski (Pologne), Alaba (Autriche) ? Du côté des Bleus, on attendait Paul Pogba et Antoine Griezmann : on a eu un étincelant Dimitri Payet. Les supporters tricolores attendent toujours le réveil de "La Pioche" et de "Grizou" à partir des 8e (même si le premier a mis son réveil contre la Suisse).

Cristiano Ronaldo a sauvé le Portugal lors du dernier match de poules
Cristiano Ronaldo a sauvé le Portugal lors du dernier match de poules © Maxppp -

Eux ont assumé leur statut. Gareth Bale est bien là : avec trois buts en trois matches, le Gallois a permis à son équipe de terminer en tête de la poule B devant l'Angleterre. Avant son festival face à la Hongrie (2 buts et 1 passe décisive), Cristiano Ronaldo aurait basculé dans la catégorie des déceptions. Mais la star portugaise a permis à son pays de se qualifier en faisant oublier ses deux premiers matches moyens et son penalty raté contre l'Autriche qui aurait pu coûter cher. De bon augure donc pour le spectacle en 8e.

D'autres pépites ont pu briller lors de ce premier tour comme Modric (Croatie), Iniesta (Espagne), Silva (Espagne), Kroos (Allemagne), Perišić (Croatie), Krychowiak (Pologne), Bonucci (Italie), Coman (France), **Sigthorsson (**Islande), Meunier (Belgique) et Guzmics (Hongrie). Et on parie qu'elles continueront de scintiller lors de la phase finale.

Finies les pelouses indignes ?

Les pelouses seraient-elles (en partie) responsables de ce médiocre spectacle ? Oui et non. Les mauvais terrains de Lille, Marseille et Nice ont été pointés du doigt. A tel point que l'UEFA a décidé de faire changer l'herbe du stade Pierre-Mauroy qui accueille encore un huitième et une demi-finale.

La pelouse scandaleuse du stade Pierre-Mauroy lors de Suisse-France
La pelouse scandaleuse du stade Pierre-Mauroy lors de Suisse-France © Maxppp -

Si certaines pelouses sont catastrophiques, toutes les sélections n'ont pas joué dessus. Et il ne reste que trois matches (sur quinze) à disputer sur celles-ci dont un quart et une demie à Marseille et un 8e à Nice. Les joueurs devront alors trouver une autre excuse que le terrain.

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