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Un jeune éleveur présente Dolly, sa jument de trait Auxois au Salon de l'Agriculture

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Pour la première fois, Edouard Beurton sera présent au Salon International de l'Agriculture avec sa jument, Dolly. Ce mardi 1er mars, il participera à un concours réservé aux chevaux de trait Auxois. Cette race est originaire de Côte-d'Or et pour lui, c'est une vraie fierté de la représenter.

C'est la première fois que Dolly participe au Salon de l'Agriculture C'est la première fois que Dolly participe au Salon de l'Agriculture
C'est la première fois que Dolly participe au Salon de l'Agriculture © Radio France - Pauline Boudier

Edouard Beurton est éleveur de vaches et de brebis à Censerey, en Haute Côte-d'Or. Mais dans son troupeau, on trouve aussi des chevaux! Et pas n'importe lesquels, il s'agit de chevaux de trait Auxois, une race originaire du département. Pour la première fois, il participera avec une de ses juments au Salon International de l'Agriculture. 

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Une première fois au Salon de l'Agriculture

Edouard Beurton participera à un concours de présentation réservé aux chevaux de trait Auxois. Ils sont huit éleveurs à participer cette année. Quatre viennent de Côte-d'Or, et parmi eux Edouard est le petit nouveau. C'est une première aussi pour sa jument Dolly D'Huilly. Elle a neuf ans et après avoir gagné des concours locaux et régionaux, elle va maintenant affronter des chevaux venus de toute la France. Une fierté pour Edouard Beurton: "C'est quand même le Salon de l'Agriculture, tout le monde n'y va pas. C'est important de montrer ce qu'on sait faire et pourquoi on le fait."

C'est le cheval de chez nous, on est un petit peu chauvins!

Pourtant, ce n'est pas la première fois qu'il s'y rend: "J'y suis allé trois fois sans mes animaux pour aider les copains." C'est justement en accompagnant des amis éleveurs de chevaux, que l'idée lui vient de commencer un élevage. Participer à ce concours, c'est en quelque sorte une consécration. 

Mettre en avant le cheval de trait Auxois

Cet élevage, il le fait par passion: en effet, les chevaux de trait Auxois ne rapportent pas d'argent à l'exploitation. C'est même une nouveauté: lorsque l'éleveur reprend la ferme de ses parents, il n'y a que des vaches et des brebis. C'est en 2014 qu'il achète Dolly, sa première jument. Elle vient de l'élevage d'un ami, Florian Bizouard, qui possède des chevaux de trait Auxois. Pour lui, c'est une évidence: il élèvera des chevaux Auxois. 

La particularité de ces chevaux, c'est leur puissance. Lorsque les tracteurs les ont remplacés dans les champs, les chevaux Auxois ont presque failli disparaitre. C'est grâce à des éleveurs locaux, qu'on peut encore en voir dans les campagnes de Côte-d'Or mais aussi d'Auvergne et de Vendée. Aujourd'hui, certains sont utilisés dans les vignes ou pour faire de l'attelage. Pour Edouard Beurton, continuer à utiliser ces chevaux c'est une priorité: "il y a une envie de la part des éleveurs de les utiliser, mais c'est plus dur de trouver des personnes qui veulent le faire et qui savent le faire." 

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Peu importe les débouchés, l'éleveur continuera de faire naitre des poulains Auxois dans sa ferme. D'ailleurs, le prochain sera un fils de Dolly, et naitra en mai. 

Pour Edouard Beurton, présenter Dolly au Salon, c'est une fierté
Pour Edouard Beurton, présenter Dolly au Salon, c'est une fierté © Radio France - Pauline Boudier

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