La question jardin de Jocelyne de Bléré : parlons compost !

La réponse de Maryse Friot, Présidente de la Société d’Horticulture de Touraine. 

Pour fabriquer un bon compost utilisez vos déchets verts, coquilles d’œufs, un peu de marc de café pas trop, une pincée de cendres et des éléments plus grossiers comme des branchages (pour 1/3 ou moitié). L’idéal est d’avoir deux voire trois emplacements, côte à côte, du plus récent où vous avez apporté tout l’été vos déchets verts, au plus âgé de trois ans d’âge où aucun déchet vert n’a été déposé cette année. Le tas le plus ancien est de couleur foncée, il ressemble à de la terre. 

A l’automne, il est temps de tamiser ce dernier. Pour cela, vous prenez un cadre de bois grillagé de maille fines (maximum 5cm de diamètre). Placez un bac ou une brouette sous ce cadre pour recueillir le terreau. Le tamisage permet de séparer les éléments suivant leur grosseur. Les éléments grossiers sont bloqués et restent sur le grillage. Ils seront remis sur le tas de la deuxième année mélangés avec les feuilles tombées. 

Le terreau tamisé récupéré dans la brouette est prêt à être utilisé.
Vous pouvez le mettre au fond des fosses de plantation pour les arbres et arbustes que vous planterez en novembre. Vous pouvez le mélanger au support de culture des jardinières de plantes herbacées à floraison automnale (bruyère, hellébore, cyclamen, etc) et printanières (pensées, pâquerettes, myosotis, renoncules, giroflées, primevères...) ou encore en préparation des vos planches de culture dans la serre.
Si vous n’utilisez pas immédiatement votre compost, mettez-le dans des bacs, conteneurs, sacs et à l’abri des aléas climatiques (dans une cave, sous un hangar) en attendant le printemps prochain.