A l’occasion du carrefour des gestions locales de l’eau à Rennes, les acteurs de l’eau ont signé leur contrat de filière avec l’Etat.
Dans le cadre des travaux du Conseil National de l’industrie (CNI), la filière française de l’eau a signé son contrat de filière avec l’Etat jeudi 31 janvier. Réunis à l’occasion du Carrefour des gestions locales de l’eau (CGLE) à Rennes, les acteurs de l’eau misent sur ce contrat pour « stimuler le secteur », explique Antoine Frérot, président du Comité stratégique de la filière et président de Veolia. Le secteur compte aujourd’hui 1.500 entreprises sur le petit cycle de l’eau (eau potable et assainissement) pour un chiffre d’affaires annuel de 13 milliards d’euros en France, en baisse de 10 % au cours des dernières années. « Le contrat vise à renforcer la compétitivité, développer les TPE-PME, la recherche au sein du pôle de compétitivité. Il faut trouver des relais d’activité hors de France. L’export est un enjeu essentiel », a estime Antoine Frérot.
Ce contrat de filière (le onzième pour l’Etat) signé par le gouvernement a pour objectif « de réindustrialiser le pays », a expliqué Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’Etat à l’économie, signataire du contrat. « Surtout que 70 % des sites industriels sont dans les territoires. C’est un enjeu majeur pour eux », a rappelé la ministre.