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Un générateur photovoltaïque peut fonctionner dans une large gamme de tension et de courant de sortie, mais il ne peut délivrer une puissance maximale que pour des valeurs particulières du courant et de la tension. En effet la caractéristique I(V) du générateur dépend de l'éclairement solaire et de la température. Ces variations climatiques entraînent la fluctuation du point de puissance maximale [3]. Dans ce contexte, de nombreux chercheurs se sont attachés à inventer des commandes permettant de récupérer toujours le maximum d'énergie Ces commandes sont, connus sous le nom de MPPT (Maximum Power Point Tracking). Pour cela notre travail concerne la conception et implémentation intelligente d'une commande MPPT de la puissance maximale des module PV de poursuite du point de la puissance maximale de générateur photovoltaïque (GPV) quelque soient les conditions météorologique (la température et l'irradiation).pour une bonne exploitation et aussi pour avoir un grand rendement.
Pour le pompage d'eau, l’irrigation des cultures ou l’approvisionnement en eau potable dans les régions où le réseau électrique est absent, le pompage au fil du soleil est bien souvent la solution la plus évidente. L’évolution progressive, depuis 20 ans, des équipements et des gammes de performances permet aujourd’hui de considérer le pompage solaire comme une technologie fiable et sûre.
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Un générateur photovoltaïque peut fonctionner dans une large gamme de tension et de courant de sortie, mais il ne peut délivrer une puissance maximale que pour des valeurs particulières du courant et de la tension. En effet la caractéristique I(V) du générateur dépend de l'éclairement solaire et de la température. Ces variations climatiques entraînent la fluctuation du point de puissance maximale [3]. Dans ce contexte, de nombreux chercheurs se sont attachés à inventer des commandes permettant de récupérer toujours le maximum d'énergie Ces commandes sont, connus sous le nom de MPPT (Maximum Power Point Tracking). Pour cela notre travail concerne la conception et implémentation intelligente d'une commande MPPT de la puissance maximale des module PV de poursuite du point de la puissance maximale de générateur photovoltaïque (GPV) quelque soient les conditions météorologique (la température et l'irradiation).pour une bonne exploitation et aussi pour avoir un grand rendement.
Pour le pompage d'eau, l’irrigation des cultures ou l’approvisionnement en eau potable dans les régions où le réseau électrique est absent, le pompage au fil du soleil est bien souvent la solution la plus évidente. L’évolution progressive, depuis 20 ans, des équipements et des gammes de performances permet aujourd’hui de considérer le pompage solaire comme une technologie fiable et sûre.
Cette présentation nous introduit à l’énergie solaire et ses bienfaits. Le calcul de rayonnement et les différents types de capteurs thermiques font aussi partie de la discussion.
Cours Physique de la mesure Télédétection optique, Partie 1OHagolle
Cours de physique de la mesure de télédétection optique donné en master 2 SIA de l'Université Paul Sabatier. Version 2016.
Partie 1 : radiométrie, grandeurs physiques, éclairement, luminance, réflectance
Cours_ Physique de la mesure Télédétection optique , Partie 2OHagolle
Cours de physique de la mesure de télédétection optique donné en master 2 SIA de l'Université Paul Sabatier. Version 2016.
Partie 2 : effets atmosphériques, signatures spectrales, effets directionnels
4. 4
Energie solaire photovoltaïque
• Classée dans les «Energies Renouvelables»
– Source illimitée (ou qui se renouvelle),
– Non polluant,
– Exploitation à dégâts écologiques « minimaux »
• Le solaire est une source d’énergie :
– Abondante,
– La mieux répartie sur terre
6. 6
• Notions essentielles :
– Eclairement ou irradiance :
• puissance reçue par unité de surface en W/m2
– Irradiation ou rayonnement :
• énergie reçue par unité de surface en Wh/m2
– Puissance et énergie :
• 1J = 1W*1s
• 1kWh = 1000W*3600s = 3,6MJ
Energie solaire photovoltaïque
7. 7
Energie solaire photovoltaïque
• Quelques chiffres :
– L’énergie libérée par le soleil pendant 1h, et captée au
sol (1.1018 kWh / an), suffirait à pourvoir les besoins
énergétiques mondiaux pendant un an (chiffres en 2000
: 10 Gtep ou 1,16.1014 kWh)
(1 Tep = 11 628 kWh)
8. 8
Energie solaire photovoltaïque
• Constante solaire :
– 1367 W/m2 (puissance moyenne perçue par le bord
externe de l’atmosphère terrestre pour une distance
Terre-Soleil de 150 Millions de km)
• Irradiance au niveau du sol :
– 0 à 1000 W/m2 avec une moyenne de 190 W/m2 sur
l’année
10. 10
• Exploitation de cette énergie :
– Utilisation passive (éclairage et chauffage)
– Solaire thermique (production d’eau chaude)
– Solaire photovoltaïque
• Comment convertir cette énergie :
– Semi-conducteurs capable de convertir la lumière en
énergie électrique
(filière à taux de croissance élevé, chute des coûts de
production, …)
Energie solaire photovoltaïque
11. 11
Bref historique
• Effet photovoltaïque découvert en 1839 par
A. Becquerel
• Phénomène exploité tardivement (au début
de l’ère spatiale, années 50)
• Les recherches d’après-guerre ont permis
d’améliorer leurs performances (1er satellite
équipé en 1958)
• Crise des années 70 : gouvernements et
industriels investissent dans le PV (terrestre
en particulier)
13. 13
I-1. Le rayonnement solaire
• Energie solaire = quasi-totalité de l’énergie
disponible sur terre
– lumière, chaleur mais aussi biomasse, vents, courants
océaniques, etc …
– Énergie produite par fusion thermonucléaire
• L’atmosphère capte 1367 W/m2 dont une
partie n’arrive pas au sol (absorption et
diffusion)
• L’irradiance au niveau de la mer à midi dans
un ciel clair est de 1000 W/m2
14. 14
I-1. Le rayonnement solaire
• Masse d’air (Air Mass) :
– Rapport entre l’épaisseur traversée par le
rayonnement direct et l’épaisseur traversée à la
verticale du lieu.
α
sin
OA
OB
A B
O Sol
Atmosphère
a
α
sin
1
OA
OB
Mass
Air
15. 15
I-1. Le rayonnement solaire
• Quelques points :
– Soleil au zénith : AM1
– Soleil à 30° : AM2
– Soleil à 41,8° : AM1,5
– Rayonnement solaire extra-terrestre : AM0
• Qualification standard des modules PV :
– Spectre AM1,5 sous un éclairement de 1000W/m² et
une température de 25°C
(S.T.C. : Standard Test Conditions)
16. 16
I-1. Le rayonnement solaire
• Rayonnement global :
– Rayonnement direct
• Reçu directement par le soleil, sans diffusion
– Rayonnement diffus
• Lumière diffusée dans l’atmosphère : dépend des
conditions météo (air, nuages, poussières, …)
– L’albédo
• Partie réfléchie sur le sol : dépend de l’environnement
(neige, asphalte, …)
17. 17
Composantes du rayonnement solaire
Atmosphère
Albédo
Direct Diffus
Global
(environ1000 W/m2
par ciel clair)
Rayonnement capté par
l’atmosphère : 1367 W/m2
19. 19
I-1. Le rayonnement solaire
• L’orientation des panneaux dépendra
grandement de l’environnement :
– Sur un site à ciel couvert, le rayonnement diffus peut
être plus important que le rayonnement direct : une
installation horizontale s’avère plus judicieuse !
20. 20
I-1. Le rayonnement solaire
• Énergie portés par les photons :
avec : h la constante de Planck
C la vitesse de la lumière
l la longueur d’onde
• Distribution de l’énergie d’une courbe AM0 :
– ultraviolet UV 0,20 < l < 0,38 mm 6,4 %
– visible 0,38 < l < 0,78 mm 48,0 %
– infrarouge IR 0,78 < l < 10 mm 45,6 %
λ
hC
E
21. 21
I-2. Le rayonnement sur terre
• Concevoir un système photovoltaïque
nécessite de connaître le rayonnement
solaire sur le site considéré :
– énergie solaire élevée → moins de panneaux
– étude de la part d’énergie diffusée :
• 50 % en régions tempérées
• 30 à 45 % en régions ensoleillées et montagne
• 15 à 20 % dans les pays du sud
– autres paramètres : température, saison, humidité,
albédo, etc …
• Recourt à des statistiques issues de mesures
22. 22
I-2. Le rayonnement sur terre
• Grandeurs utiles :
– Rayonnement cumulé
• Dimensionnement d’un système PV est souvent basé
sur des moyennes mensuelles issues de l’intégration
du rayonnement solaire global sur une journée (Wh/m2
et par jour)
– Rayonnement instantané
• Certains cas particuliers nécessitent de connaître le
profil instantané du rayonnement : obstacles par
exemple
23. 23
I-2. Le rayonnement sur terre
• Influence de la latitude
(source : Energie Solaire Photovoltaïque
- Anne Labouret, Michel Villoz)
24. 24
I-2. Le rayonnement sur terre
• L’ensoleillement chute au-delà de 45°N
– exemple : entre l’Écosse (55°N) et l’Espagne (40°N) le
rayonnement journalier est multiplié par 2 en moyenne et par 4
en décembre !
• Influence des saisons :
– exemple : à faibles latitudes (entre 15°S et 15°N) le
dimensionnement fait sur une valeur constante de rayonnement
– à forte latitude le dimensionnement se fait en fonction de
l’ensoleillement le plus faible (si utilisation annuelle)
26. 26
I-2. Le rayonnement sur terre
• Paramètres les plus importants :
– latitude, saisons et exposition
– d’autres facteurs peuvent intervenir (montagne, bord
de mer, pollution, etc …)
• Altitude, albédo et autres facteurs
– Altitude : rayonnement plus élevé
– Albédo : neige (0,82) – asphalte (0,1) – herbe (0,2) –
béton (0,3) – envir. urbain (0,18)
– Nébulosité : baisse avec l’altitude
27. 27
II. Le photovoltaïque
• Conversion de la lumière en électricité
• Technologies des cellules solaires
• Propriétés des cellules solaires
28. 28
II-1. Conversion de la lumière en
électricité
• Mis en évidence en 1839 par A. Becquerel :
– variation de la conductivité d’un matériau sous l’effet de
la lumière
• Un système photovoltaïque est un
convertisseur d’énergie (≠ d’une pile =
stockage de l’énergie)
29. 29
II-1. Conversion de la lumière en
électricité
• 3 phénomènes sont mis en jeu :
– Absorption de la lumière dans la matière
– Transfert d’énergie photons → charges électriques
– Collecte des charges
• Nécessité d’un matériau avec les propriétés
optiques et électriques adéquates
30. 30
II-1. Conversion de la lumière en
électricité
• 3 évènements optiques :
– Réflexion
– Transmission
– Absorption
• Part absorbée :
– souvent convertie en chaleur (rayonnement
infrarouge)
– dans un matériau PV, une partie sera convertie
en énergie électrique
Inc.
Ab.
Trans.
Inc. = Ab. + Ref. + Trans.
31. 31
II-1. Conversion de la lumière en
électricité
• Quelques exemples :
– Silicium cristallin :
• sur une tranche d’épaisseur 100 mm, la totalité de
l’énergie incidente est absorbée
– Silicium amorphe :
• une couche de 1 mm suffit pour capter la totalité du
rayonnement
Données pour l=0,59mm :
a : coefficient d’absorption
5,4.104
Arséniure de gallium
2,4.104
Silicium amorphe
4,5.103
Silicium cristallin
a (cm-1)
Matériau
5,4.104
Arséniure de gallium
2,4.104
Silicium amorphe
4,5.103
Silicium cristallin
a (cm-1)
Matériau
32. 32
II-1. Conversion de la lumière en
électricité
• Des techniques supplémentaires permettent
d’améliorer le processus :
– Utilisation d’une couche d’aluminium réfléchissant
à l’arrière des couches actives (réduire les pertes
par transmission)
– Augmenter la
diffusion
Rayonnement incident
Aluminium réfléchissant
Silicium rugueux
33. 33
II-1. Conversion de la lumière en
électricité
verre protecteur et antireflet : exemple
du silicium cristallin
Verre trempé (n=1,5)
Couche antireflet (n=2)
Cellules cristallines (n=3 à 4)
Résine EVA (n=1,5)
Revêtement arrière
2
1
2
1
2
n
n
n
n
R
34. 34
II-1. Conversion de la lumière en
électricité
• Transfert d’énergie des photons aux charges
électriques : utilisation de semi-conducteur :
– bande de valence : électrons impliqués dans les
liaisons covalentes (cohésion de la matière)
– bande de conduction : électrons impliqués dans
la conduction
– entre les deux : bande interdite (gap optique) qui
peut être franchie par un apport d’énergie
(thermique, photon, etc …)
35. 35
II-1. Conversion de la lumière en
électricité
• Processus :
Bande de
valence
Bande de
conduction
Eg : Bande
interdite
+
-
-
-
+
E1 = Eg E2 > Eg
Désexcitation
spontanée
36. 36
II-1. Conversion de la lumière en
électricité
• Collecte des charges par jonction P-N :
– excès d’électrons : dopés N (Phosphore)
– déficit d’électrons : dopé P (Bore)
• La mise en contact des deux parties crée un
champ électrique, et donc une tension
• Si on connecte une charge entre les deux
parties, il y a circulation de « charges »
39. 39
II-2. Technologies des cellules solaires
• Grand nombre de technologies :
– Technologies industrialisées :
• Silicium mono et polycrisallin (90% du marché en 2008)
• Silicium en couche mince amorphe
• Le dopage (ajout d’impuretés) du Silicium améliore sa
« photosensibilité »
• découpe de « wafers », traitement de surface, dopage,
couche anti-reflet, etc …
40. 40
II-2. Technologies des cellules solaires
• Cellules monocristallines en silicium
– élaborées à partir d’un même bloc de
cristal : long et coûteux (exigeant en
énergie !)
– apparence : couleur « bleu uniforme »
– durée de vie : environ 40 ans
– rendement : 12 à 18% (meilleur que
les cellules polycristallines)
41. 41
II-2. Technologies des cellules solaires
• Cellules polycristallines en silicium
– à partir d’un bloc sous forme de
cristaux multiples (visibles à l’œil nu)
– coût de production plus faible que les
cellules monocristallines
– peu de déchets et moins d’énergie
(2 à 3 fois moins)
– durée de vie : environ 30 ans
– rendement : 11 à 15%
– meilleur rapport performances/prix
42. 42
II-2. Technologies des cellules solaires
• Cellules amorphes en silicium
– coût de production le plus faible
– « feuilles » souples de cellules
– grandes surfaces à faible coût
– rendement : 6 à 8%
• Autres cellules amorphes :
– CIS (cuivre-indium-sélenium) ou CdTe
(tellure de cadmium)
– meilleures à faible lumière et en temp.
– rendement : 12%
43. 43
II-2. Technologies des cellules solaires
• Cellules cristallines ou amorphes ?
– Cristallines :
• rendement plus élevé
• moyennes et fortes puissances
• fragilités du silicium (placé entre 2 plaques
de verre)
– Amorphes :
• moins chères
• faibles puissances (nécessite le double en
surface pour l’équivalent des cristallines)
• infrastructure d’installation moins lourde
44. 44
II-2. Technologies des cellules solaires
Matériau Rendement Longévité Caractéristiques Principales utilisations
Silicium
monocristallin +++ +++ Très performant
Aérospatiale, modules pour
toits, façades,…
Silicium
polycristallin ++ +++
Adapté à la
production à grande
échelle
Modules pour toits, façades,
générateurs…
Amorphe + +
Peut fonctionner
sous la lumière
fluorescente
Appareils électroniques
(montres, calculatrices…),
intégration dans le bâtiment
Composite
monocrystallin
(GaAs)
+++ +++ Lourd, fissure
facilement
Aérospatiale
Composite
polycristallin (CdS,
CdTe, CulnGaSe2,
etc.)
+ +
Nécessite peu de
matériau mais
certains contiennent
des substances
polluantes
Appareils électroniques
(montres, calculatrices…),
intégration dans le bâtiment
45. 45
III. Systèmes photovoltaïques
• Constituants d’un système photovoltaïque
• Système PV raccordé au réseau
• Système PV isolé
• MPPT (Maximum Power Point Tracking)
46. 46
III-1. Constituants d’un système
photovoltaïque
• Synoptique général
Panneaux solaires
Onduleur
Utilisation
Batteries
Régulateur
47. 47
III-1. Constituants d’un système
photovoltaïque
• Il existe des régulateurs plus performants :
– régulateur MLI (PWM)
• tension constante aux bornes de la batterie
– régulateur MPPT
• régulation de la tension (ou du courant) pour être au
maximum de puissance
48. 48
III-1. Constituants d’un système
photovoltaïque
• Les batteries pour le solaire :
– Plomb-acide
– Cadmium-nickel (rarement utilisées car chères et
toxiques)
– Nickel-métal-hydrure
52. 52
L’énergie reçue annuellement dans le nord Algérien est environ
5 kWh * 365 = 1825 kWh/m2
La consommation moyenne d’électricité d’une maison (hors
chauffage) est de 3500 kWh/an
Une surface de capteurs photovoltaïques de 20 m2 avec un
rendement de 10% suffirait à couvrir ces besoins
Exemple :