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Les coulisses de QVEMA avec le coach qui prépare les candidats au pitch

Dans « Qui veut être mon associé ? », diffusée sur M6, les entrepreneurs candidats sont préparés pour pitcher devant les investisseurs. Une formation express assurée par des business coachs dont fait partie Raphaël Girardin.

Raphaël Girardin est business coach pour les candidats de « Qui veut être mon associé ? ».
Raphaël Girardin est business coach pour les candidats de « Qui veut être mon associé ? ». (DR)

Par Eva Aronica

Publié le 24 janv. 2024 à 14:00

Pour briller dans « Qui veut être mon associé ? », il faut un bon business, mais aussi beaucoup de conviction pour persuader les investisseurs de sortir leur carnet de chèques. Mais tous les candidats à QVEMA ne sont pas à l'aise dans cet exercice de pitch, surtout devant des caméras. C'est là qu'intervient Raphaël Girardin. Ce business coach l'assure : « J'ai fait plein d'erreurs et je sais ce qu'il ne faut pas faire. »

Raphaël Girardin est un entrepreneur aguerri avec ses dix ans d'expérience en tant que créateur de start-up. C'est aussi un mentor. Il dirige l'incubateur AgroVallée à Montpellier. Il est passé par ces étapes de pitch devant de nombreux investisseurs. Il sait le stress que cela engendre et il reconnaît qu'au-delà d'aider les candidats à formaliser et structurer leur projet, son rôle est aussi de rassurer et de mettre en confiance.

Pitcher comme dans QVEMA

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Raphaël Girardin énonce une règle d'or en trois mots sur l'éloquence : toucher, convaincre et divertir. « Le temps d'attention est rare, donc arriver à garder les gens focalisés sur ce que vous dites est un défi. »

Lors des pitchs, il repère deux erreurs fréquentes. La première est de ne parler que de son produit ou service. Car les investisseurs sont surtout intéressés par l'entreprise et son avenir, son équipe fondatrice et son ambition. C'est la deuxième erreur la plus courante : ne pas oser parler de soi. « Le facteur principal d'investissement, c'est le capital humain », constate l'entrepreneur. « Il faut parler de son rêve et ne pas avoir peur de montrer qui on est. »

Pour rendre le pitch attractif, Raphaël Girardin recommande de le terminer par la formule d'une demande, « comme vous le feriez pour une demande en mariage ». Evidemment avant d'en arriver là, il faut rassurer les potentiels investisseurs sur la solidité du projet et de l'équipe fondatrice. Le business coach rappelle qu'un pitch n'est pas fait pour présenter mais pour engager une relation sur le long terme, déterminante pour la suite de votre aventure entrepreneuriale.

Pitcher à QVEMA, est-ce comme dans la vraie vie ?

Tous les candidats bénéficient de ce coaching individuel. L'émission dispose pour cela de deux business coach dont Raphaël Girardin qui passe entre une heure ou deux avec chaque entrepreneur en fonction de leur expérience. Les coachs tentent d'anticiper les questions des investisseurs et d'apporter des réponses les plus compréhensibles et argumentées. « Tout ça se fait bien en amont. Le jour du tournage, les candidats sont tellement stressés qu'on ne peut plus leur donner de conseils », précise Raphaël Girardin.

Pour l'entrepreneur, pitcher dans l'émission ou dans vraie vie n'est pas si différent. « Ce sont les mêmes conseils, seul le timing n'est pas le même. Dans QVEMA, les investisseurs n'ont aucun mémo sur l'entreprise avant le pitch. Ils découvrent le projet en direct et c'est plus de pression, car ils sont filmés. » Un stress que la plupart des candidats arrivent à maîtriser. Selon Raphaël Girardin, au fil des saisons, le niveau est « monté d'un cran » avec des projets de grande qualité.

Eva Aronica

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