Les Etats de l’UE s’accordent sur un texte pour bannir le « greenwashing » des …
Une manifestation devant le Parlement géorgien à Tbilissi, le 12 mar 2024, avant de la loi sur l’« influence étrangère ». MAXIME GRUSS / HANS LUCAS VIA AFP
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Une bagarre a éclaté ce mardi 14 mai entre des députés géorgiens lors de l’examen au Parlement du projet de loi controversé sur l’« influence étrangère », que Rêve géorgien, le parti au pouvoir, souhaite adopter dans la journée malgré d’importantes manifestations contre ce texte.
Lors des débats en vue de son adoption en troisième et dernière lecture, des élus de la majorité ont affronté plusieurs autres de l’opposition à coups de poing, selon des images retransmises par la télévision publique de ce petit pays du Caucase.
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En cas d’adoption, la loi imposera à toute ONG ou média recevant plus de 20 % de son financement de l’étranger de s’enregistrer en tant qu’« organisation poursuivant les intérêts d’une puissance étrangère ».
Ses détracteurs, qui se mobilisent depuis début avril dans de grands rassemblements massifs – dont certains ont été réprimés –, l’ont surnommé « la loi russe », car le texte imite une législation abondamment utilisée par le Kremlin pour réprimer les voix dissidentes. La référence est particulièrement sensible en Géorgie, ancienne république soviétique qui balance entre les sphères d’influence russe et européenne et a été envahi par Moscou lors d’une brève guerre en 2008.
Peu avant l’adoption du projet de loi ce mardi en début d’après-midi, Peter Stano, un porte-parole de l’Union européenne (UE), avait mis en garde. Si cette loi est adoptée, « ce sera un grave obstacle pour la Géorgie dans sa perspective européenne », a-t-il déclaré. La Géorgie a obtenu en décembre 2023 le statut de candidat officiel à l’entrée dans l’UE.