Les Etats de l’UE s’accordent sur un texte pour bannir le « greenwashing » des …
Par Thierry Noisette
Publié le , mis à jour le
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Analyse DISSENSUS. Un récent rapport de la Cour des Comptes préconise de baisser le cheptel bovin pour diminuer l’empreinte carbone française, suscitant de vives réactions. Les avis de Suzanne Dalle, de Greenpeace France, et de Jordy Bouancheau, éleveur vendéen.
Fin mai, la Cour des Comptes a rendu un rapport consacré aux « soutiens publics aux éleveurs de bovins », rappelant que cet élevage est « de loin l’activité agricole la plus subventionnée en France », avec 4,3 milliards d’euros d’aides publiques par an pour environ 91 000 exploitations spécialisées (et celles en pluriactivité), occupant le tiers de la surface agricole utile. Ce rapport a suscité de vives réactions chez les premiers concernés, les éleveurs. Notamment parce qu’il recommande de « définir et rendre publique une stratégie de réduction du cheptel bovin cohérente avec les objectifs climatiques » promis par la France lors de la signature du « Global Methane Pledge » en 2021.
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Si le rapport se garde de donner un chiffre précis, l’idée même d’une réduction administrée choque les intéressés. Mais l’élevage bovin n’est pas visé pour rien : notre pays est en effet le premier producteur européen de viande de bœuf et le deuxième troupeau laitier après l’Allemagne, avec 17 millions de bovins. Lesquels représentent à eux seuls près de 12 % des émissions d’équivalent CO2 du pays, car le méthane (produit notamment par la digest…
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