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Chronique 

« J’irai débattre avec Elie Barnavi », par Pierre Haski

Pierre Haski
Pierre Haski

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Des étudiants de l’Université libre de Bruxelles s’opposent à la venue de l’intellectuel, ancien ambassadeur d’Israël en France, à un débat sur leur campus le 3 juin. Notre chroniqueur, qui doit aussi participer à cette table ronde intitulée « Israël-Palestine, où va-t-on ? », y voit de la mauvaise politique.

Comment reconnaître un ami d’un ennemi ? Peut-être faudrait-il inscrire ce sujet aux cours de science politique. La question m’est venue en voyant des étudiants de l’Université libre de Bruxelles (ULB) s’opposer avec véhémence à la venue de l’intellectuel israélien Elie Barnavi à un débat sur leur campus le 3 juin. Il se trouve que je dois aussi participer à cette table ronde intitulée « Israël-Palestine, où va-t-on ? » ; je suis donc concerné. L’historien Vincent Lemire, ancien directeur du Centre de Recherche français de Jérusalem, et Elena Aoun, professeure à l’Université catholique de Louvain, sont également prévus au débat.

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Des étudiants propalestiniens qui occupent les locaux de l’ULB s’opposent à la venue d’Elie Barnavi car il a été ambassadeur d’Israël en France, de 2000 à 2002 (nommé par Ehoud Barak, Premier ministre travailliste). Ils refusent qu’un « un représentant d’un Etat fasciste, suprémaciste, d’apartheid, de racisme basé sur la spoliation des terres palestiniennes et le nettoyage ethnique depuis sa création, vienne justifier et défendre les intérêts de…

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