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Quatre ans après le crash du vol PS752, abattu par l’Iran, Justin Trudeau annonce de nouvelles actions contre Téhéran

Le premier ministre canadien a profité de la cérémonie d’hommage aux 176 victimes de la tragédie pour fustiger le régime iranien et répéter sa volonté d’inscrire les gardiens de la révolution sur « la liste des entités terroristes ».

Par  (MontrĂ©al, correspondante)

Publié le 09 janvier 2024 à 12h07, modifié le 08 février 2024 à 06h57

Temps de Lecture 2 min.

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Le premier ministre canadien, Justin Trudeau, lors d’une cérémonie à la mémoire des victimes du vol PS752, le 8 janvier 2024, à Richmond Hill (Ontario). Le premier ministre canadien, Justin Trudeau, lors d’une cérémonie à la mémoire des victimes du vol PS752, le 8 janvier 2024, à Richmond Hill (Ontario).

Le 8 janvier 2020, le vol PS752 de la compagnie Ukraine International Airlines, effectuant une liaison entre Téhéran et Kiev, s’écrasait peu après son décollage, provoquant la mort de 176 personnes. Parmi elles, 85 étaient des citoyens canadiens ou résidents permanents d’origine iranienne. Des dizaines d’autres rejoignaient le Canada après une correspondance en Ukraine, notamment pour venir y étudier. Trois jours plus tard, les autorités de Téhéran reconnaissaient avoir abattu l’avion « par erreur ». Depuis, le Canada, dont la diaspora iranienne est estimée à plus de 210 000 personnes, ne cesse de réclamer, en vain, que l’Iran fasse toute la lumière sur cette tragédie et indemnise les familles de victimes.

Le premier ministre canadien, Justin Trudeau, a profité d’une cérémonie d’hommage organisée lundi 8 janvier 2024 à Richmond Hill, dans la banlieue nord de Toronto, pour fustiger le régime de Téhéran, qu’il a accusé « d’ignorer les droits humains dans son pays, et de participer à la déstabilisation du monde en continuant de soutenir des groupes tels que le Hamas ou le Hezbollah ». Faisant référence au mouvement de contestation durement réprimé qui a suivi la mort de Mahsa Amini, le 16 septembre 2022, il a affirmé aux « civils iraniens qui font preuve d’un courage immense pour réclamer la liberté », que « le Canada se tiendrait toujours à leurs côtés ».

Qualifiant le régime iranien de « meurtrier », Justin Trudeau a notamment reproché aux autorités de ne pas assumer la responsabilité de cette catastrophe aérienne causée par le tir de deux missiles des forces de la République islamique, qui se trouvait alors en état d’alerte par crainte d’une attaque américaine. Il a, par ailleurs, profité de son intervention pour annoncer que le Canada, aux côtés de la Suède, de l’Ukraine et du Royaume-Uni – qui comptaient également des ressortissants dans le vol PS752 – venait de déposer une plainte auprès de l’agence des Nations unies chargée de l’aviation civile (OACI) contre le régime iranien pour « son incapacité à s’abstenir de recourir à l’utilisation d’armes contre un aéronef civil en vol ».

141 enquêtes contre des responsables iraniens

Les mêmes quatre pays avaient déjà, en juillet 2023, engagé une poursuite contre l’Iran devant la Cour internationale de justice de La Haye. Hamed Esmaeilion, membre de l’Association des familles de victimes, s’est réjoui de cette nouvelle initiative sur les antennes de Radio Canada. « Depuis quatre ans, la République islamique d’Iran prétend que l’OACI a accepté sa version, qu’ils sont sur la même longueur d’onde et que c’était une erreur humaine. Maintenant, nous allons voir que ce n’est pas vrai. L’OACI va pousser l’Iran à dire la vérité sur ce qui s’est passé le 8 janvier 2020 », a-t-il affirmé.

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