Les meilleures lunch box pour la pause déjeuner

Les popotes et gamelles d’antan reviennent en force sous de nouveaux noms, lunch box ou bento box, pour séduire les employés de bureau et les travailleurs nomades. Vous voulez rejoindre le mouvement ? Nous avons testé une trentaine de modèles des marques Tupperware, Oxo, Luminarc, Monbento, Thermos, etc. Parcourez notre comparatif pour trouver celui qui convient à votre mode de vie et vos besoins.

Par Philippe Fontaine Publié le 01 septembre 2022 à 11h15, modifié le 10 avril 2024 à 17h57

Temps de Lecture 26 min.

PHILIPPE FONTAINE / LE MONDE

Ces produits sont sélectionnés et testés de manière indépendante par des journalistes expérimentés. Le Monde touche une rémunération lorsqu’un lecteur procède à leur achat en ligne. En savoir plus.

Il y a bien des raisons d’opter pour une lunch box : l’envie de manger plus sainement, de contrôler son budget, ou de faire un petit geste pour la planète. Mais l’offre est si pléthorique que le choix est délicat. Nous avons passé quelques jours à consulter des dizaines de fiches produit de lunch box, aussi appelées bento box, à parcourir des centaines d’avis sur les boutiques en ligne, et à écouter une douzaine d’utilisateurs. Au final, nous avons retenu une petite trentaine de modèles, dont quelques produits spécifiques : trois lunch box chauffantes et trois modèles isothermes. Nous les avons tous testés en profondeur : étanchéité, préservation du froid ou du chaud, résistance aux chocs, aux colorations, au passage au micro-ondes, etc.Deux modèles nous ont particulièrement séduits : une lunch box en verre, la Pure Box Active de Luminarc, et une bento box en plastique, la Tupperware Lunch box CrystalWave. Deux « gamelles » pratiques, robustes et bon marché.

Vainqueur ex-aequo

Lunch box Pure Box Active 122 cl de Luminarc

Notre premier choix en verre

Peu coûteuse et facile à nettoyer, cette lunch box en verre propose un unique compartiment. Elle est équipée d’une paire de couverts et d’un couvercle hermétique doté d’une petite ouverture à glissière, qu’on ouvre pour permettre aux vapeurs de s’échapper lors du passage au micro-ondes.

* Au moment de la publication, le prix était de 12,50€

Contenance : 122 cl

Matériau du contenant : verre

Poids : 770 grammes

Fabriquée à Arques, dans le Pas-de-Calais, cette lunch box est l’un des nombreux modèles de la gamme Pure Box Active. Cette collection se distingue par son couvercle en plastique muni d’une ouverture à glissière. Un dispositif astucieux qui permet de laisser le couvercle sur la boîte quand on la chauffe au micro-ondes, sans risque d’éclabousser les parois lors de la montée en température. Equipé d’un joint en silicone et de quatre verrous, le couvercle maintient une étanchéité irréprochable, comme nous l’avons constaté lors des tests. Ce modèle est le seul de la gamme Pure Box Active à disposer de deux ergots sur lesquels on fixe les couverts en plastique. Bien que souples, ces derniers sont très solides mais n’espérez quand même pas découper votre viande avec !

Vainqueur ex-aequo

Lunch box micro-ondes CrystalWave 1 l de Tupperware

Notre premier choix en plastique

Légère et solide, cette bento box dispose de trois compartiments séparés, bien isolés les uns des autres une fois le couvercle refermé, à condition toutefois de ne pas y placer des aliments trop liquides. Son couvercle dispose aussi d’un évent à ouvrir pour le réchauffage au micro-ondes.

* Au moment de la publication, le prix était de 9,99€

Contenance : Modèle testé : 100 cl. Existe aussi en 90 cl (ronde), 46 cl (mug), 140 cm (assiette)

Matériau du contenant : plastique

Poids du modèle testé : 206 grammes

Le savoir-faire de Tupperware dans la conception de contenants en plastique est toujours aussi remarquable, au point qu’à notre sens, il demeure justifié d’utiliser la marque comme un mot générique décrivant toute boîte de conservation hermétique. La gamme CrystalWave se distingue par ses couvercles percés d’un évent, une petite ouverture à faire coulisser et qui permet l’évacuation de la vapeur lors du passage au micro-ondes. Le modèle que nous avons testé présente trois compartiments suffisamment vastes pour accueillir un repas complet. Comme souvent chez Tupperware, le couvercle ne dispose d’aucun joint, ce qui ne l’empêche pas d’offrir une excellente étanchéité. Nous avons constaté une très légère fuite de liquide lors de nos tests, avec la boîte placée en position verticale. Mais rien d’alarmant, car un aliment plus visqueux ne franchira pas le couvercle.

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Oxo Lunch box Salade On-The-Go

Excellente étanchéité

Cette lunch box offre deux compartiments bien séparés, et s’avère d’une étanchéité irréprochable grâce à son couvercle à quatre verrous.

* Au moment de la publication, le prix était de 22,40€

Contenance : Modèle test : 125 cl. Existe aussi en 25 cl (snack), 120 cl (lunch)

Matériau du contenant : plastique

Poids du modèle testé : 436 grammes

Pensée pour accueillir les salades, cette lunch box peut parfaitement contenir d’autres plats et être passée au micro-ondes, à condition d’entre-ouvrir son couvercle pour laisser s’échapper la vapeur. Plutôt compacte, elle offre deux compartiments bien séparés. Elle est parfaitement étanche grâce au joint en silicone de son couvercle.

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Modetro Bento Box

Isotherme

Particulièrement plate et impeccablement étanche, cette lunch box à trois compartiments est fournie avec une housse isotherme.

* Au moment de la publication, le prix était de 19,99€

Contenance : 100 cl

Matériau du contenant : plastique

Poids du modèle testé : 387 grammes

Ce modèle comporte trois compartiments particulièrement bien isolés les uns des autres. Il se distingue par son épaisseur minimale, compensée par sa largeur imposante de 21 cm, ce qui lui assure un bon volume intérieur. Il faut acquérir un petit coup de main pour bien fermer les quatre verrous, mais la boîte peut alors être transportée sans risque en position verticale. Ce modèle est fourni avec une pochette de tissu isotherme qui préserve la fraîcheur pendant deux à trois heures.

Tout ce que nous recommandons

Le test complet

Pourquoi nous faire confiance

L’auteur de ce guide a été chef de rubrique à L’ordinateur individuel durant 11 ans, en charge des comparatifs notamment. Depuis 2012, il intervient pour différents médias en tant que pigiste. Passionné par la gastronomie, il a passé son CAP de cuisine en candidat libre en 2019.

Dans un guide précédent consacré aux gourdes réutilisables, nous avions interrogé divers experts en santé publique afin de recueillir des informations sur la migration des composés chimiques à l’intérieur des gourdes. Les matériaux employés pour la fabrication des lunch box en plastique étant identiques, nous recommandons aux lecteurs particulièrement soucieux de leur santé de consulter notre guide des meilleures gourdes. Pour résumer, les matériaux autorisés en Europe ne présentent pas de risque pour la santé « en l’état actuel des connaissances ».

Dans le cadre de ce nouveau guide, nous avons interrogé une douzaine d’utilisateurs de lunch box, ainsi que deux fabricants : Monbento, qui propose des lunch box designée en France, et l’Allemand Blockhütte, qui importe des modèles en acier inoxydable. Ces deux entreprises mettent en avant leur démarche en faveur de l’environnement au travers, notamment, du choix des matériaux et des procédés de fabrication.

Les quatre lunch box qui remportent ce comparatif, siglées Luminarc, Tupperware, Modetro et Oxo. Les quatre lunch box qui remportent ce comparatif, siglées Luminarc, Tupperware, Modetro et Oxo.

À qui s’adressent les lunch box ?

Les lunch box, aussi appelées bento box, intéresseront tout particulièrement les salariés d’entreprises, ainsi que les travailleurs itinérants (ouvriers et techniciens en chantiers de construction, commerciaux, chauffeurs routiers…). Mais ils peuvent aussi servir aux écoliers, qui y glisseront leur goûter, ainsi qu’aux familles qui organisent régulièrement des pique-niques, ou aux randonneurs à la journée.

Julie, par exemple, est infirmière en pneumologie dans un hôpital de la région parisienne. Compte tenu de sa charge de travail qui la contraint à courir de droite à gauche des heures durant, elle préfère prendre sa pause déjeuner dans le calme de la salle de repos, plutôt que de sortir manger à l’extérieur. Elle prépare son repas chez elle et l’emporte dans sa lunch box : salades froides, plat à réchauffer, fruits ou légumes crus se succèdent dans son contenant… en verre. Julie a proscrit le plastique depuis longtemps, préoccupée par la migration des particules qui peuvent survenir lors du passage au micro-ondes. Sa lunch box est hermétiquement fermée par un couvercle de plastique percé d’une petite « soupape ». Un modèle qui a séduit toutes ses collègues. Elles l’ont adopté à leur tour.

Pour Fatima, employée de bureau, la lunch box est idéale pour transporter des repas qu’elle prépare en grande quantité durant le week-end. Manger plusieurs jours de suite la même chose ne lui pose aucun souci et elle est certaine que ses repas seront équilibrés et réalisés avec des ingrédients de qualité. Si ses collègues l’invitent à déjeuner à l’extérieur, elle conserve sa lunch box dans le réfrigérateur du bureau, jusqu’au lendemain. Elle utilise elle aussi un modèle en verre, avant tout parce qu’elle le trouve plus facile à nettoyer qu’une bento box en plastique.

Claire travaille sur deux sites distincts de la même entreprise. Elle se rend vers l’un en voiture, et vers l’autre en transports en commun. Même si elle préfère sa lunch box en verre, elle la trouve trop lourde pour la porter dans son sac lors des trajets en bus et RER, d’autant qu’elle y transporte aussi son ordinateur portable. Elle possède donc deux contenants : le premier en plastique pour les trajets en bus et RER, où elle place une salade ou autre repas froid ; l’autre en verre, qu’elle remplit de portions de plats à réchauffer au micro-ondes.

Axel est ingénieur Structures, et il accompagne les ouvriers pour réaliser des travaux de sondages de bâtiments ou pour superviser une rénovation. Il emporte souvent sa « gamelle » et déjeune avec ses collègues lorsque le temps d’intervention est serré, ou quand il doit travailler de nuit. Plus que le matériau, c’est l’étanchéité de la bento box qui constitue son critère de choix, car il la glisse dans sa sacoche avec son ordinateur portable et des documents en papier.

Enfin, Mario, chauffeur routier, a acheté une lunch box chauffante sur Amazon. Et « ça lui a changé la vie ». Il la branche sur l’allume-cigare et profite d’un repas chaud y compris lorsqu’il prend sa pause sur une aire d’autoroute ne disposant pas de restaurant. Il reconnaît tout de même qu’il n’en fait qu’un usage modéré, car même si la solitude de la route ne lui pèse guère, il apprécie aussi de prendre un repas complet et de profiter un peu de l’animation des restos d’autoroute ou des relais routiers.

Comment nous les avons choisies

Nous avons recueilli l’avis d’une douzaine d’utilisateurs de lunch box. Pourquoi utilisent-ils ces produits ? Quelles caractéristiques leur semblent primordiales, ou au contraire rédhibitoires ? Nous avons constaté que plusieurs utilisateurs ont acheté leur modèle sur un site de vente en ligne, en choisissant l’un de ceux ayant obtenu le plus de commentaires positifs. Toutefois, la moitié des personnes interrogées nous ont confié avoir fait confiance aux avis de leurs collègues ou amis qui les utilisent depuis longtemps.

Bien sûr, nous avons lu les innombrables commentaires laissés par les acheteurs sur Amazon et Cdiscount. Non seulement pour nous procurer et tester les modèles les plus populaires, mais aussi pour cerner davantage les motivations des utilisateurs, déceler d’éventuels problèmes de fiabilité, et identifier des critères de choix auxquels nous n’aurions pas pensé. Ces informations, associées aux retours d’expérience des témoins nous ont conduits à sélectionner trois catégories de lunch box :

  • Les classiques d’abord, en verre, plastique ou inox, qui peuvent s’organiser en un unique espace de stockage ou offrir un aménagement compartimenté sur un seul ou deux niveaux.
  • Les modèles isothermes ensuite, qui conservent l’aliment chaud ou froid durant plusieurs heures. Pratique notamment pour les personnes qui préparent un repas chaud chez elles, pour le déguster au déjeuner à l’extérieur ou dans un lieu ne disposant pas de four à micro-ondes.
  • Les lunch box chauffantes enfin, qui intègrent un dispositif de chauffage fonctionnant sur une prise électrique, ou sur l’allume-cigare d’un véhicule.

En revanche, nous n’avons pas retenu de modèles présentés comme non hermétiques par le fabricant, car nous pensons qu’une bento box doit pouvoir se glisser à la verticale dans un sac pour limiter l’encombrement, et ne pas se vider en cours de route ! De même, nous n’avons pas sélectionné de sacs souples compartimentés, car une lunch box doit, de notre point de vue, être suffisamment rigide pour protéger des aliments liquides ou des produits fragiles.

Comment nous les avons testées

Nous avons testé 16 lunch box. En réalité, presque deux fois plus si l’on compte les produits déclinés en plusieurs tailles ou formes. Nous avons commencé par vérifier l’étanchéité, qui constitue le premier critère d’achat de notre point de vue et de celui de la plupart des utilisateurs.

  • Test d’étanchéité. Les lunch box, exception faite des modèles isothermes et chauffants, ont été remplies à mi-hauteur avec de l’eau teintée au colorant alimentaire, puis stockées tête en bas durant 4 heures sur du papier absorbant. Un seul modèle a raté ce test, la Sistema TO GO Bento cube, qui a donc été immédiatement disqualifiée. Nous avons ensuite placé chaque bento box en équilibre durant 1 heure sur chaque côté. Certains modèles ont confirmé leur étanchéité optimale tandis que d’autres ont présenté une fuite, mais toujours minime. Précisons qu’il s’agissait d’une épreuve très exigeante, car il est peu probable que vous soyez amené à stocker une boisson dans votre lunch box. Si vous souhaitez transporter une vinaigrette, placez-la de préférence dans un petit contenant hermétique que vous glisserez dans la boîte. Umami, Oxo et Sistema en fournissent. Enfin, certains modèles étant pourvus de compartiments pour séparer les aliments, nous avons vérifié si ces derniers pouvaient migrer de l’un à l’autre, en remplissant l’un des compartiments avec de la semoule fine avant de secouer la boîte durant dix secondes. Vous trouverez les résultats des tests dans les tableaux ci-dessous.
  • Test micro-ondes et coloration. Toutes les lunch box compatibles micro-ondes ont été remplies à l’aide d’une préparation à base de pâtes à la sauce tomate (purée de tomate industrielle + oignons frais), et stockées durant 4 heures, soit le temps moyen entre le remplissage et le déjeuner. Les boîtes ont alors été placées dans le micro-ondes et chauffées à 900 W durant trois minutes, ou moins si la notice précisait un temps et une puissance moins élevés. Nous avons laissé le couvercle sur les bento box qui l’autorisaient et avons contrôlé ce dernier à la sortie du four, pour identifier une déformation. Aucun défaut n’a été constaté à ce niveau. Nous avons alors vidé le contenu et refermé la boîte sans la nettoyer, pour la mettre à laver au lave-vaisselle après 4 heures, ceci afin de vérifier si la sauce, relativement agressive, pouvait teinter la lunch box (voir tableau ci-dessous). Aucun souci bien sûr avec les modèles en verre, mais parmi les lunch box en plastique, les OXO, Modetro et Monbento MB Original (couvercle uniquement) ont été marquées par la sauce, et un lavage manuel n’a pas permis d’éliminer ces traces résiduelles.
Lunch Box : colorations et déformations
  • Test isotherme. Nous avons mesuré l’isolation des lunch box isothermes en les remplissant avec de l’eau chaude à 80° environ, puis en contrôlant la température après 4 et 8 heures (voir tableau ci-dessous).

Modèles isotherme : maintien de la température

(en degrés)
  • Test de montée en température des lunch box chauffantes. Nous avons rempli le récipient de chaque lunch box aux deux tiers avec notre préparation de pâtes à la sauce tomate à 18°, puis lancé le réchauffage (sur courant 220 V) durant 25 minutes, avant de contrôler la température. Nous avons poursuivi le test pour la Simeo LBE 210, dont la préparation n’atteignait même pas 50°, afin de vérifier le temps nécessaire pour obtenir une température de 75 °.
  • Test de chute. A l’exception des lunch box en verre et chauffantes, tous les modèles ont subi la redoutable épreuve de la chute. Remplies à moitié de semoule fine, nous les avons fait tomber sur le côté depuis une hauteur de 67 cm, soit la hauteur moyenne d’un bureau. Bonne nouvelle, aucune bento box n’a été abîmée, et nous n’avons constaté aucune déformation du métal sur les trois modèles isothermes. Seul le bouchon/tasse de la Thermos a été légèrement enfoncé, sans conséquence pour son utilisation. Mauvaise nouvelle pour notre cuisine, le loquet de la Sistema s’est ouvert sous le choc, faisant voler de la semoule dans toute la pièce, malgré le soin apporté à la délimitation de la zone de test ! (Nous avons refait le test à vide, et le loquet s’est de nouveau ouvert)

Notre premier choix en verre : la Pure Box Active de Luminarc (122 cl)

Vainqueur ex-aequo

Lunch box Pure Box Active 122 cl de Luminarc

Notre premier choix en verre

Peu coûteuse et facile à nettoyer, cette lunch box en verre propose un unique compartiment. Elle est équipée d’une paire de couverts et d’un couvercle hermétique doté d’une petite ouverture à glissière, qu’on ouvre pour permettre aux vapeurs de s’échapper lors du passage au micro-ondes.

* Au moment de la publication, le prix était de 12,50€

Cette lunch box est fabriquée en verre, un matériau neutre, qui ne relâche aucune particule à l’usage, contrairement au plastique. En outre, il suffit de laver ses parois pour faire disparaître les odeurs de nourriture qui ont tendance à persister dans les contenants en plastique. Enfin, le verre ne risque pas d’être teinté définitivement par les aliments qu’on y conserve. C’est donc un matériau que l’on peut préférer au plastique, à condition d’être soigneux, car le verre est plus fragile, et d’accepter un alourdissement de quelques centaines de grammes.

Luminarc est une marque française du groupe Arc, l’un des leaders mondiaux des Arts de la table. Et c’est encore aujourd’hui à Arques, dans le Pas-de-Calais, que sont fabriqués la plupart des produits de l’entreprise - notamment la gamme Pure Box Active. Plus précisément, seul le contenant en verre est Made in France, les couvercles sont produits en dehors de l’Hexagone. Le modèle que nous avons testé mesure 165 mm de large sur 215 mm de long, pour une capacité de 122 cl, mais la gamme se décline en plusieurs formes (rondes, carrées) et dimensions. Cependant, seul celui-ci dispose de couverts en plastique qui se clipsent dans le couvercle.

Le Pure Box Active dispose de quatre fermoirs qui se verrouillent avec un bruit sec, mais rassurant, garantissant l’étanchéité totale. Nous avons craint un moment que le loquet situé sur le couvercle ne laisse passer le liquide, mais aucune fuite ne s’est produite ici non plus. Lorsqu’on glisse ce dernier vers l’arrière, on dévoile un petit orifice qui permet à la vapeur de s’échapper durant le réchauffage au micro-ondes. Et comme le récipient est en verre, il peut être placé (sans son couvercle) dans un four traditionnel.

Ce matériau, le verre, est aussi un atout lorsqu’on nettoie la Pure Box Active : la saleté part facilement et les odeurs ne s’imprègnent pas. Quant au couvercle, fabriqué en plastique, après un passage au lave-vaisselle et un stockage à l’air libre, il ne sentait plus la sauce tomate employée lors du test.

A ce propos, la description de la Pure Box Active sur le site de Luminarc n’est pas très claire. L’article est présenté comme compatible lave-vaisselle, mais dans l’onglet « Conseils d’utilisation et d’entretien », il est préconisé de ne pas placer le couvercle au lave-vaisselle. Nous l’avons pourtant fait, sans constater la moindre déformation. Mais il est sans doute préférable de le rincer à la main, pour éviter que les odeurs ne s’incrustent durablement dans le plastique, et pour éviter une altération du joint en silicone.

Des défauts pardonnables

Le produit est en verre, il est donc plus fragile qu’un contenant en plastique, même s’il s’agit de verre trempé. Il résistera donc sans problème à de petits chocs, mais sans doute pas à une chute depuis le plateau du bureau sur une surface dure. Mais surtout, le modèle que nous avons testé pèse 770 grammes couvercle inclus. C’est 327 grammes de plus que la Monbento MB Original, le plus lourd modèle en plastique de notre sélection. Une fois plein, c’est donc plus d’un kilo qu’il faudra transporter. Rien de rédhibitoire bien sûr, mais mieux vaut le préciser.

Notre premier choix en plastique : Tupperware CrystalWave micro-ondes (1 l)

Vainqueur ex-aequo

Lunch box micro-ondes CrystalWave 1 l de Tupperware

Notre premier choix en plastique

Légère et solide, cette bento box dispose de trois compartiments séparés, bien isolés les uns des autres une fois le couvercle refermé, à condition toutefois de ne pas y placer des aliments trop liquides. Son couvercle dispose aussi d’un évent à ouvrir pour le réchauffage au micro-ondes.

* Au moment de la publication, le prix était de 9,99€

Fabriquée en Europe (l’usine française de Joué-lès-Tours a fermé ses portes en 2018), la lunch box CrystalWave de Tupperware est sans conteste le meilleur modèle en plastique de notre sélection. Pour commencer, elle est très légère, seulement 206 grammes pour un volume d’un litre. C’est deux fois moins que les modèles d’Umami et Oxo. Ensuite la qualité de fabrication est conforme aux standards Tupperware, autrement dit irréprochable. Pensez que cette boîte a passé haut la main le test d’étanchéité en position retournée, alors que le couvercle ne dispose d’aucun joint : c’est seulement l’extrême précision du moulage qui empêche le liquide de s’échapper. Certes, nous avons noté une très légère fuite en plaçant la boîte sur un de ses quatre côtés, mais l’on n’en reste pas moins épaté. Et comme nous l’avons précisé, nous avions rempli la lunch box avec de l’eau, ce que vous ne ferez sans doute pas : il y a des gourdes pour ça !

L’autre atout de ce modèle, c’est bien sûr son couvercle muni d’un évent qu’on bascule pour ménager une ouverture, permettant à la vapeur de s’échapper durant la cuisson. Tupperware a d’ailleurs été l’un des premiers à proposer cette astuce si pratique. Comme la plupart des produits du fabricant, la boîte est en PET, un plastique extrêmement solide, qui offre une grande résistance à la chaleur. Elle est divisée en trois compartiments dont l’un occupe la moitié du volume, soit environ 500 ml. La profondeur est suffisante pour contenir une belle salade, un blanc de poulet ou un filet de poisson à réchauffer, en plus d’un carré de fromage et de quelques fruits coupés. Une précision : nous avons également testé la grande assiette CrystalWave, qui présente des caractéristiques similaires pour un volume de 1.4 litre. Mais elle nous paraît trop imposante, avec ses 29 cm de diamètre, pour être transportée au quotidien du domicile au lieu de travail. En revanche, elle sera très utile pour un usage ponctuel, un pique-nique par exemple.

Des défauts pardonnables

Les compartiments ne sont pas complètement étanches les uns par rapport aux autres, comme nous l’avons constaté lors de notre test avec la semoule fine. Bien sûr, vous ne secouerez pas votre lunch box comme nous l’avons fait, mais si vous y glissez un plat en sauce, un taboulé ou une salade de riz, mieux vaut la transporter à plat pour éviter toute migration. Par ailleurs, comme tous les contenants en plastique, celui-ci a tendance à fixer les odeurs. Pour qu’elles disparaissent, stockez-le sans son couvercle.

Bien aussi : Salade On-The-Go d’Oxo

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Oxo Lunch box Salade On-The-Go

Excellente étanchéité

Cette lunch box offre deux compartiments bien séparés, et s’avère d’une étanchéité irréprochable grâce à son couvercle à quatre verrous.

* Au moment de la publication, le prix était de 22,40€

Spécialisée dans la conception d’ustensiles de cuisine depuis 1990, l’entreprise new-yorkaise Oxo propose ici une bento box relativement compacte, très robuste et bien conçue. La lunch box Salade On-The-Go offre une capacité de 1,25 l répartie entre deux compartiments superposés, celui du dessus pouvant servir d’assiette. Conçue comme son nom l’indique pour le transport de salades (un petit pot hermétique pour la sauce est d’ailleurs fourni), elle peut bien sûr accueillir des plats à réchauffer. Mais en l’absence de soupape d’évacuation de la chaleur, il faut se contenter de poser le couvercle sur le récipient lors du passage au micro-ondes. Celui-ci dispose d’un joint de silicone qui assure une excellente étanchéité, y compris si l’on y place des aliments très liquides. Point positif, il peut être ôté pour un nettoyage approfondi, notamment pour accéder aux traces de nourriture qui pourraient se glisser dans les fentes du couvercle. Précisons, même s’il ne s’agit pas d’un défaut rédhibitoire, que le plastique blanc n’est pas resté longtemps immaculé. La sauce tomate a définitivement marqué le contenant supérieur dès la première utilisation.

Bien aussi : Modetro Bento Box

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Modetro Bento Box

Isotherme

Particulièrement plate et impeccablement étanche, cette lunch box à trois compartiments est fournie avec une housse isotherme.

* Au moment de la publication, le prix était de 19,99€

Cette bento box est la seule de notre sélection à être fournie avec une housse de transport isotherme. Une bonne idée, qui permet de préserver la fraîcheur des aliments durant deux ou trois heures. La boîte elle-même se compose d’un couvercle semi-rigide translucide, qui protège trois compartiments suffisamment amples pour y loger un repas complet. La fermeture est assurée par quatre verrous, dont la manipulation nécessite un peu d’habitude, mais rien de bien pénible. En revanche, le couvercle doit être ôté avant le réchauffage au micro-ondes. En outre, le fabricant préconise de laver ce dernier à la main, ou en cas de lavage au lave-vaisselle, de le placer dans le compartiment supérieur. C’est ce que nous avons fait, mais nous avons malgré tout noté une légère déformation. Celle-ci a disparu au bout d’une heure, après avoir replacé le couvercle sur la boîte mais cela confirme que le lavage à la main reste préférable. Avec une épaisseur de seulement 55 mm avec la housse (35 mm seule), la lunch box se glisse aisément dans un sac. Et grâce aux joints qui isolent chaque compartiment, aucun risque qu’un aliment passe de l’un à l’autre, même si l’on secoue fortement la boîte. Un bémol toutefois, le revêtement intérieur est resté teinté par notre sauce tomate après le premier passage au lave-vaisselle.

Que valent les modèles chauffants ?

Ces modèles-là sont souvent un peu plus lourds et chers, mais grâce à leur résistance électrique qui réchauffe les aliments, ils peuvent constituer une alternative intéressante dans des contextes bien particuliers : sur les chantiers de construction, ou dans les cabines des camions, par exemple. Voici ce que nous avons pensé des trois modèles que nous avons testés.

Contenance : 70 cl

Matériau du contenant : inox

Poids du modèle testé : 800 grammes

Cette lunch box chauffante designée en France n’est pas seulement une réussite d’un point de vue esthétique. C’est aussi la plus performante parmi les trois modèles testés. L’appareil, d’une puissance de 250 W (90 W sur la prise allume-cigare), propose trois programmes de chauffe. Le choix dépend du niveau de remplissage du récipient, ainsi que de la température de l’aliment, selon qu’il sort du réfrigérateur ou qu’il est à température ambiante, par exemple s’il a été placé dans la boîte avant de partir au travail. Le couvercle dispose d’un joint en silicone qui le maintient bien fermé par simple pression. Attention quand même à ne pas retourner la lunch box, on ne sait jamais. Pour notre test, nous avons branché l’appareil sur le secteur, rempli le récipient aux 3/4 avec notre préparation de pâtes à la sauce tomate, et sélectionné le programme 2, comme préconisé. La température est passée de 18° à 80° en seulement 25 minutes. En comparaison, il a fallu 45 minutes à la SIMEO LBE210 pour atteindre 75°. Il convient néanmoins de nuancer un peu ce résultat. Le volume intérieur de la MB Warmer n’est que de 700 ml, alors que la plupart des bento box chauffantes concurrentes offrent une capacité supérieure. Elles mettent donc plus de temps pour atteindre la même température. Cela dit, le plat de pâte que nous avons préparé était assez roboratif pour combler un mangeur moyen. Mais un ouvrier qui a besoin de plus de calories pour soutenir un effort physique important risque de rester sur sa faim. A noter : l’adaptateur pour allume-cigare n’est pas fourni dans la boîte de base, mais disponible en option pour près de 15 euros. Un peu mesquin, vu le prix déjà élevé du produit. Mais il a au moins le mérite d’exister, la SIMEO LBE210 ne le propose pas.

Contenance : 150 cl

Matériau du contenant : inox

Poids du modèle testé : 809 grammes

Comme nous l’avons indiqué plus haut, la SIMEO LBE210 n’est pas un foudre de guerre, loin s’en faut. Notre plat de pâte à 18° était tout juste tiède après 25 minutes, n’atteignant même pas 45°. Il a fallu poursuivre le chauffage durant 20 minutes supplémentaires pour obtenir un plat à 75°. Certes, nous l’avons remplie aux trois quarts et sa contenance est vaste (1 500 ml), mais quand même, 45 minutes ! Autre souci, ce modèle ne peut être branché sur l’allume-cigare d’un véhicule, ce qui est regrettable pour un appareil qui s’adresse notamment aux travailleurs nomades. Alors pourquoi, malgré ces points faibles, le placer parmi les produits qui n’ont pas démérité ? Eh bien, pour son prix bien sûr ! Cette lunch box, garantie 2 ans, coûte 30 euros, soit trois fois moins que la MB Warmer de Monbento. Certes, elle sera bien moins classe sur le bureau, mais son système de fermeture par verrou est rassurant (une valve laisse échapper la vapeur) et au contraire du modèle français, le contenant en inox est amovible et passe au lave-vaisselle. Ainsi, si votre budget est un peu serré, que vous travaillez près d’une prise secteur et que vous pouvez lancer le chauffage du plat 3/4 d’heure avant de le déguster, alors ce modèle constitue un bon choix.

Contenance : 100 cl

Matériau du contenant : inox

Poids du modèle testé : 1 700 grammes

Non, ce n’est pas une friteuse ou un cuit-vapeur. La Siméo LBE420 est bien une lunch box, mais elle est juste… énorme. Mesurant 21 cm de haut sur presque autant de large, elle pèse 1 700 grammes pour un volume intérieur de 1 litre. Nous ne la recommandons donc pas à un employé de bureau. En revanche, elle peut s’avérer intéressante pour des usages très spécifiques : camping-car, bateau, cabine d’un poids lourd. Ou comme chauffe-plat d’appoint. D’autant qu’elle est fournie avec un câble 12V en plus du câble secteur. D’un point de vue fonctionnel, rien ne manque : récipient inox amovible, assiette inox pour compartimenter l’intérieur, couvercle inox pour le maintien au chaud une fois l’appareil éteint… Difficile de trouver mieux. D’autant que l’appareil affiche de bonnes performances de chauffe. 30 minutes ont en effet suffi pour faire passer notre plat de pâtes de 20° à 73.5°. Garanti deux ans, il est en outre proposé à un prix très raisonnable.

D’autres modèles qui s’en sortent bien

Contenance : 120 cl

Matériau du contenant : plastique

Poids du modèle testé : 413 grammes

Inspiré du design de certaines boîtes à bento japonaises, ce modèle est fabriqué en Chine et commercialisé dans le monde entier sous un grand nombre de marques, souvent personnalisé et complété par divers accessoires. Nous avons retenu le modèle nommé Umami, commercialisé par l’importateur français Liema. Composée de deux compartiments étanches, cette bento box est recouverte d’un joli couvercle en bambou maintenu par une bande élastique, qui abrite un set de trois couverts en bois ainsi que deux baguettes (le couteau servira à pousser les aliments, mais certainement pas à trancher quoi que ce soit). Deux petits pots à sauce hermétiques sont également fournis. Les couvercles des deux compartiments sont munis d’une valve en silicone qu’il faut soulever lors du passage au micro-ondes. Ouvrir la valve permet aussi de provoquer un appel d’air afin de faciliter l’ouverture. Mais même ainsi, il faut parfois forcer pour y parvenir, ce qui peut s’avérer un peu stressant si l’intérieur contient un aliment très liquide ou salissant.

Contenance : Modèle testé : 120 cl. Existe aussi en 80 et 140 cl

Matériau du contenant : inox

Poids du modèle testé : 430 grammes

Une lunch box en acier inoxydable. L’objet ne passe pas inaperçu et toutes les personnes à qui nous l’avons montré y sont allées de leur commentaire : « On dirait une popote militaire ; elle fait un boucan monstre quand on l’ouvre ; j’aime bien le parti pris écolo ». Sans oublier le « Et on fait comment pour réchauffer le contenu ?  » Avouons-le, c’est surtout cette dernière remarque qui nous a dissuadés de recommander la Blockhütte. De l’avis de tous les témoins interrogés, une lunch box doit être compatible micro-ondes, ce qui n’est pas le cas de ce modèle en acier. Dommage car le produit est bien fini, et parfaitement étanche grâce à son épais joint amovible. Un joint de remplacement est de plus fourni. Autre atout : la boîte est livrée avec une « foullère », ou une « cuillette », bref, un couvert très pratique dont un côté est une cuillère, et l’autre, une fourchette. De plus, deux lames amovibles permettent de compartimenter l’intérieur. Un produit très malin donc, mais réservé à un usage nomade. Un regret quand même, il est fabriqué en Chine, alors qu’il existe pléthore d’usines en Europe capables de le produire. D’ailleurs, nous avons testé le modèle de l’importateur allemand Blockhütte, mais il est vendu sous de nombreuses autres marques sur Amazon (Bambaw, Lässig, Navaris, Resszo…) pour un prix allant du simple au double. Comme ils sont identiques, à l’exception des accessoires fournis, choisissez le moins cher au moment de l’achat !

Contenance : 100 cl

Matériau du contenant : plastique

Poids du modèle testé : 185 grammes

Voici un autre modèle qui manque de peu notre recommandation. L’Eco Lunch Box n’est pas compatible micro-ondes, ce qui la met hors-jeu selon nos critères, et ceux exprimés par nos témoins. Dommage car cette petite boîte est épatante. D’abord, c’est un poids plume : seulement 187 grammes avec son couvercle semi-rigide. Ensuite, l’étanchéité est très bonne, même lorsqu’on y place du liquide. La lunch box dispose de trois compartiments, un de 500 ml et deux de 250 ml, qui peuvent accueillir salades, fruits coupés et biscuits. Attention, comme ils ne sont pas totalement isolés, les liquides ou petits aliments peuvent passer de l’un à l’autre.

Contenance : modèle testé : 71 cl, existe en 46 cl

Matériau du contenant : inox

Poids du modèle testé : 388 grammes

« On dirait un flacon de protéines pour sportifs » nous a lancé un collègue à qui nous avons montré cette lunch box isotherme. C’est vrai qu’elle n’a pas grand-chose de commun avec les autres modèles de notre sélection. D’ailleurs, elle est aussi moins polyvalente. N’espérez pas y placer un filet de poisson en sauce, ou une part de quiche, à moins d’être amateur de cuisine déstructurée. Non, ce produit s’adresse aux travailleurs ou randonneurs qui n’ont pas accès à une source d’alimentation électrique mais qui souhaitent profiter d’un repas chaud, ou frais, préparé le matin même : salade de riz, boulettes de viande, soupe chaude ou froide, fruits coupés, voilà ce qu’on fourre dans ce récipient équipé d’une double paroi en inox à vide d’air. Le bouchon de plastique jointé assure une étanchéité parfaite tandis que le couvercle à vis qui le recouvre ajoute encore à l’isolation, tout en servant de tasse pour y verser les liquides. Puisque l’on parle d’isolation, la marque se montre à la hauteur de sa réputation. Le liquide à 80.9° que nous y avons versé n’a perdu que 9.8° en 4 heures, et affichait encore une température de 63.9° après huit heures, soit une baisse de seulement 17° ! En comparaison, l’eau versée dans la Blockhütte isotherme, pourtant assez proche dans sa forme et sa conception, a perdu 21.5° en huit heures.

Des modèles moins recommandables

Ah, comme on aimerait l’aimer, cette lunch box. D’abord parce que, soyons un peu chauvins, elle est intégralement fabriquée en France, par l’entreprise Monbento. Ensuite parce qu’elle est disponible dans une large variété de couleurs et motifs, tous élégants et raffinés. Enfin, parce que le principe de cette lunch box inspirée des boîtes à bento japonaises est malin : deux contenants de plastique de 500 ml, isolés par deux couvercles munis de joints en silicone, et recouverts d’un troisième pouvant accueillir des couverts, le tout maintenu par un ruban de tissu élastique. Seulement voilà, cette lunch box est identique aux modèles chinois qu’on trouve par dizaines sur Amazon. Non seulement ces concurrents coûtent moins cher, ils sont parfois meilleurs. Certes, la qualité de fabrication des MB (Original et Square) est supérieure. Les plastiques utilisés sont plus robustes, plus agréables au toucher. Mais ouvrir les contenants constitue parfois un défi tant le joint adhère aux parois. D’autant que par souci de proposer un design épuré, les coins de la boîte sont complètement lisses. La lunch box Umami, au contraire, possède un petit renflement pour justement en faciliter l’ouverture, même si l’opération reste agaçante. De plus, les boîtes concurrentes sont livrées avec des accessoires, couverts, boîtes à sauce hermétiques, séparateurs pour compartimenter l’espace… Et que trouve-t-on sous le joli couvercle à couverts de la MB ? Rien.

Contenance : modèle testé : 100 cl. Existe aussi en carré (MB Square 170 cl) et rectangle à un compartiment (MB Single 50 cl)

Matériau du contenant : plastique

Poids du modèle testé : 445 grammes

Cette entreprise britannique propose une belle offre de lunch box en verre à simple, double ou triple compartiments, vendues par lot de 3 ou 5. Les joints en silicone assurent une excellente étanchéité des différents compartiments (fuite infime avec la boîte posée sur un des quatre côtés). En revanche, comme le couvercle ne dispose pas d’orifice d’évacuation des gaz, il faut se contenter de le poser sur la boîte lors du réchauffage au micro-ondes. Autre regret : bien qu’en verre, tous les produits Home Planet (Ponferrada Ltd) sont importés de Chine et sans doute fabriqués par Zibo Shenglongyuan. C’est regrettable car comme le montre Luminarc, il existe des produits Made in France d’aussi bonne qualité, et qui ne coûtent pas plus cher.

Contenance : modèle testé : 105 cl. Existe aussi en 86 cl (rectangle) et 64 cl (carré)

Matériau du contenant : verre

Poids du modèle testé : 793 grammes

Cette lunch box isotherme adopte un design différent de celui de la célèbre Thermos, mais leurs caractéristiques sont semblables. La Blockhütte se compose d’un fût isotherme à double paroi à vide d’air fermée par un premier bouchon étanche, surmonté d’un couvercle à visser, qui fait office de tasse. Celle-ci comprend une languette en silicone qui permet de tenir le récipient d’un doigt. Pratique pour la transporter quand on a les mains prises. Les performances en isolation sont très satisfaisantes, sans toutefois atteindre celles de la Thermos. Le liquide versé à 80.5° affichait encore 67.8° après 4 heures, et 59° après 8 heures. De quoi profiter d’une soupe ou d’un plat bien chaud, même en milieu d’après-midi. Précisons que nous avons testé le modèle vendu par l’allemand Blockhütte, mais qu’il s’agit d’un produit Made in China, commercialisé sous de nombreuses autres marques (Maxso, Kaave, Good for You, Wdmiya…) qui la personnalisent et la complètent par divers accessoires. Ainsi, la Blockhütte est fournie avec une brosse de nettoyage en fibres naturelles, et un joint de rechange pour le bouchon.

Contenance : modèle testé : 80 cl. Existe aussi en 45 cl et 65 cl

Matériau du contenant : inox

Poids du modèle testé : 403 grammes

Cette lunch box isotherme n’offre pas une très grande capacité, seulement 550 ml, mais elle a l’avantage de posséder une grande ouverture, qui permet de consommer le contenu directement dans la lunch box, plutôt que d’avoir à le verser dans une assiette ou un bol, comme avec les modèles Thermos et Blockhütte. Mais cet atout se transforme en faiblesse dès que l’on mesure les performances d’isolation. Le bouchon est en effet en plastique, et comme il recouvre tout le sommet du contenant, la surface d’échange est très importante, ce qui se traduit par une déperdition rapide de la chaleur. Ainsi, l’eau à 79.8° que nous y avons versée, n’affichait plus que 59° après 4 heures, et 47.9° après 8 heures. Autre souci, le bouchon est particulièrement pénible à visser, et nous avons cru que nous n’arriverions jamais à l’ouvrir une fois verrouillé. Précisons qu’au contraire des autres produits Monbento de notre sélection, celui-ci n’est pas Made in France. Comme tous les contenants isothermes, il est fabriqué en Chine puisqu’il n’existe plus d’unité de fabrication en Europe.

Contenance : 55 cl

Matériau du contenant : inox

Poids du modèle testé : 408 grammes

Voici la plus complète de toutes les lunch box de notre sélection. Fabriquée en Nouvelle-Zélande, la Cube TO GO est composée d’un contenant à trois compartiments sur lesquels reposent deux petits plateaux amovibles. Un pot hermétique est également fourni. Voilà pour les bons points, qui ne suffisent malheureusement pas à occulter les mauvais. D’abord, ce modèle est assez onéreux alors que la qualité du plastique est franchement passable. Ensuite, le loquet ferme mal. Il s’est d’ailleurs ouvert à deux reprises lors du test de chute. En outre, aucun joint n’habille le couvercle, et il y a un jeu à la fermeture. Enfin, le couvercle à charnière ne se détache pas, or il est précisé qu’il faut le maintenir ouvert lors du passage au micro-ondes. À éviter.

Contenance : modèle testé : 125 cl

Matériau du contenant : plastique

Poids du modèle testé : 257 grammes.

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