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Une expertise pluridisciplinaire au service de la santé publique
Haut Conseil de la santé publique

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Sécurisation des produits issus du corps humain dans le cadre de la circulation active du virus West-Nile en Gironde

La survenue de plusieurs cas humains d’infection à virus West-Nile (WNV) en Gironde en juillet 2023, puis la découverte de deux dons de sang trouvés rétrospectivement positifs vis-à-vis de cet agent après leur mise en quarantaine, ont conduit la Direction générale de la santé à saisir le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) sur la nécessité d’actualiser ses précédents avis du 7 novembre 2022 et du 28 mars 2023 et sur la conduite à tenir vis-à-vis des dons de produits du corps humain réalisés plus de 7 jours avant la date de l’alerte. Le HCSP a analysé la situation épidémiologique, ainsi que les mesures mises en œuvre conformément aux recommandations des deux avis précités qu’il estime toujours valables. Au terme de cette réévaluation des risques, le HCSP recommande les mesures suivantes :

Pour les dons de sang :

  • maintenir la pratique du dépistage génomique viral (DGV) dans le département de la Gironde et l’étendre au département de la Charente-Maritime (compte-tenu de la concentration des cas humains au nord de la Gironde et de la survenue de cas équins concomitants très suspects d’infection à WNV en Charente-Maritime) ;
  • faire tester par DGV au Centre national de référence des arbovirus les concentrés de globules rouges placés en quarantaine ou bien les détruire ;

Pour les dons d’organes et de cellules, inclure la Gironde et la Charente-Maritime dans l’aire géographique de surveillance avec nécessité de faire tester les donneurs selon les modalités indiquées dans les avis précités ;

Pour les dons de lait à titre thérapeutique destinés à un lactarium, ne prendre aucune précaution compte tenu du procédé de pasteurisation utilisé de façon systématique, très actif pour détruire l’infectiosité du WNV.

Enfin, le HCSP rappelle le souhait exprimé dans un précédent avis de mettre en place un groupe de travail multidisciplinaire selon une approche « une seule santé », afin d’évaluer l’intérêt et les rapports coûts-bénéfices d’une surveillance plus intensive de la faune et aussi de l’utilité de rétablir un plan d’action interministériel de prévention et de lutte contre les infections à WNV (et également à virus Usutu considéré comme émergent) sur le modèle de celui mis en place en 2004-2005.

Lire aussi dans les avis et rapports :

Lire aussi dans la revue adsp :

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