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Primaquine à visée « altruiste » et paludisme à Plasmodium falciparum à Mayotte

Avis  (1094 ko)

Date du document : 16/03/2018

Date de mise en ligne : 23/04/2018

Groupe de travail

Autres documents portant sur

Maladies transmissibles Prévention Mayotte Paludisme Plasmodium falciparum Primaquine

Depuis 2015, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), dans l’objectif d’élimination du paludisme, recommande le traitement systématique par une dose unique de primaquine de tous les patients atteints de paludisme à Plasmodium falciparum en même temps que le traitement par les composés à base d’artémisinine. Après avoir recommandé cette stratégie pour la Guyane, le HCSP propose qu’elle soit aussi appliquée à Mayotte.

Il recommande que la primaquine soit prescrite à la dose de 0,25mg par kg, adaptée au poids chez l’enfant de plus d’un an ou de plus de 10kg.

L’utilisation de la primaquine en monodose impose :

  • un dépistage préalable systématique d’anémie, avec une utilisation différée quand le taux d’hémoglobine est inférieur à 8g/dL ;
  • un avis spécialisé pour une prescription différée quand le patient présente un déficit en G6PD connu ;
  • une information systématique des patients sur le risque de survenue d’une anémie hémolytique, ses symptômes et sur l’importance du suivi ;
  • une proposition de rendez-vous de consultations de suivi.

Il rappelle l’importance du maintien des mesures anti-vectorielles de lutte contre le paludisme à Mayotte et souligne l’intérêt d’une étude sur la prévalence des déficits en G6PD dans la population mahoraise.

Lire aussi dans les avis et rapports :

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