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Révision du plan de lutte contre la variole (décembre 2022)

La variole, infection virale très contagieuse considérée comme éradiquée en 1980, reste une préoccupation pour les autorités sanitaires.

En prenant en compte les enseignements tirés de la crise du Covid-19 et de l’épidémie d’infection à Monkeypox virus (Mpox), le HCSP met à jour son avis de 2013 relatif au plan variole en élargissant ses recommandations aux autres orthopoxviroses.

Le HCSP souligne un certain nombre de facteurs qui justifient de garder une vigilance renforcée vis-à-vis du risque lié aux orthopoxviroses :

  • à la suite de l’éradication de la variole et à l’arrêt de la vaccination, l’immunité antivariolique est en forte baisse dans la population mondiale ;
  • le risque de réémergence de cas de variole, bien que considéré comme très faible, reste à prendre en considération, qu’il s’agisse de bioterrorisme ou de résurgence naturelle, notamment en relation avec le changement climatique ;
  • l’épidémie de Mpox hors d’Afrique en 2022 démontre la capacité d’adaptation à l’humain de souches zoonotiques de Monkeypox virus avec une transmission devenue strictement interhumaine ;
  • le rapport décrit plusieurs exemples d’autres adaptations à l’humain de différents orthopoxvirus à partir de virus hébergés par des bovidés ou des camélidés, dérivés notamment d’anciennes souches vaccinales de vaccinia virus redevenues zoonotiques.
  • Sachant que les recommandations vaccinales relèvent dorénavant de la Haute Autorité de santé, le HCSP insiste néanmoins sur l’intérêt de réfléchir à étendre la couverture vaccinale compte tenu de l’efficacité des vaccins de troisième génération sur l’ensemble des orthopoxvirus et de leur bonne tolérance (démontrée au cours de l’épidémie de Mpox), et se prononce sur les points suivants :
  • les mesures thérapeutiques curatives : traitements antiviraux à positionner dans les établissements de santé de référence avec utilisation du técovirimat en première intention, les immunoglobulines anti-vaccine, le plasma immun, les traitements de support et les mesures non pharmaceutiques ;
  • la nécessité de disposer d’un stock Etat de vaccin, d’antiviraux (técovirimat), de masques, d’équipement de protection individuel ;
  • la mise en place d’une approche « une seule santé » prenant en compte les risques zoonotiques ;
  • le dispositif de communication avec la nécessité de disposer d’un plan de communication, de s’appuyer sur les professionnels de la communication, de communiquer de façon transversale, coordonnée et participative et de lutter contre les fausses informations.

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