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Ligue 2 ou pas, enfin la fin du suspense pour les Girondins de Bordeaux ce mercredi

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C'est la Fédération française de football qui a le dernier mot sur l'avenir des Girondins de Bordeaux. Son comité exécutif se réunit ce mercredi matin et doit fixer les Girondins de Bordeaux sur leur sort, en leur donnant le droit, ou pas, de jouer en Ligue 2 cette saison.

Le président et propriétaire des Girondins Gérard Lopez a enchaîné les conférences de presse ce mois de juillet. Le président et propriétaire des Girondins Gérard Lopez a enchaîné les conférences de presse ce mois de juillet.
Le président et propriétaire des Girondins Gérard Lopez a enchaîné les conférences de presse ce mois de juillet. © Maxppp - Photographe: Laurent Theillet PHOTOPQR/SUD OUEST

C'était il y a un peu plus de deux mois, le 21 mai 2022. Malgré leur victoire à Brest (2-4), les Girondins jouaient leur dernier match en Ligue 1, dont ils terminaient 20e et derniers. Une place qui les reléguait en Ligue 2, après une saison en enfer. Et c'est donc 67 jours plus tard qu'ils vont savoir s'ils ont le droit d'évoluer dans cette division cette saison. Leur sort sera décidé à partir de 10h30 ce mercredi matin par le comité exécutif de la Fédération française de football (FFF) qui se réunit en visioconférence. Ses 14 membres vont examiner le recours du club, point final (ou pas) de très longues procédures administratives. 

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Et les signaux sont plutôt au vert pour les Girondins. Rétrogradé en National le 14 juin par la DNCG, le gendarme financier du football français, à cause de l'état de ses finances, et en particulier du montant de sa dette, le club a largement amélioré son dossier depuis. La dette a été réduite de 75%, passant de 53 millions à 13,5 millions d'euros, grâce notamment à l'abandon d'une partie par les créanciers américains King Street et Fortress. 24 millions d'euros ont aussi été placés sous séquestre. Ces éléments ont été validés par le tribunal de commerce de Bordeaux. Le club a aussi reçu un chèque de 13 millions d'euros du club anglais de Southampton pour le transfert de son attaquant Sékou Mara. 

Des précédents positifs et négatifs 

Dernier épisode en date, le passage devant le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) qui a donné, ce lundi, un avis favorable au maintien du club en Ligue 2. Un avis consultatif, mais pas forcément suivi par la FFF. Sur les quatre précédents, la FFF a suivi deux fois les préconisations du CNOSF. En 2002, lorsque la FFF avait autorisé l'OGC Nice, entraîné par l'ancien girondin Gernot Rohr, à jouer en Ligue 1. Un cas assez similaire à celui des Girondins, avec un fort soutien populaire et politique local et surtout des garanties financières arrivées tardivement. Idem en 2014, lorsque le RC Lens avait longtemps attendu des garanties de son actionnaire Hafiz Mammadov. En revanche, la fédération a été deux fois contre l'avis du CNOSF, en rétrogradant Strasbourg en CFA 2, en 2011, et Le Mans en DH en 2013. 

Suffisant pour convaincre le comité exécutif de la FFF ? Ses 14 membres décideront donc ce mercredi. A leur tête, le président de la Fédération, Noël Le Graët, qui n'avait pas l'air très ému du sort des Girondins au début du mois_. "C'est dommage pour Bordeaux, mais les risques qui ont été pris sont un peu insensés",_ disait-il le 7 juillet. 

Il avait aussi qualifié Gérald Lopez d'"acrobate de la finance" en 2020 lorsque l'actuel patron des Girondins était à la tête de Lille. Parmi les autres personnes qui vont décider du sort des Girondins, il y a aussi deux présidents de clubs de Ligue 1, le Lyonnais Jean-Michel Aulas, et le Strasbourgeois Marc Keller, ou encore Laura Georges, ancienne internationale et secrétaire générale de la FFF. En cas d'échec, le club girondin n'aura plus d'autre choix que de poursuivre son combat juridique en déposant un référé-liberté auprès du Tribunal administratif, tentant ainsi d'éviter un dépôt de bilan . 

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