Les surveillants pénitentiaires manifestent
Le syndicat Ufap/Unsa appelle au blocage de toutes les prisons aujourd'hui, pour dénoncer les problèmes chroniques de sécurité. En Franche-Comté, les personnels des maisons d'arrêt s'estiment oubliés du plan de renforcement sécuritaire. Il n'y a jamais eu autant de détenus en France.
Les surveillants pénitentiaires n'ont pas le droit de grève. Cela ne les empêche pas de manifester, aujourd'hui, devant les portes des prisons, et de bloquer certaines entrées et sorties. Les agents protestent contre le plan de renforcement sécuritaire présenté suite à l'évasion du braqueur Redoine Faïd. Une enveloppe de 33 millions d'euros doit être débloquée pour financer des mesures sécuritaires, comme l'installation de nouveaux portiques de détection.
Reste que ces mesures concernent essentiellement les centrales, c'est-à-dire les établissements qui accueillent les plus lourdes peines et les détenus les plus difficiles. Il n'y en a aucune en Franche-Comté.
Pour Nicolas Rahon, délégué Ufap à la maison d'arrêt de Besançon, c'est sous-estimer les problèmes qui existent aussi dans de plus petites prisons comme celle de Besançon.
La Franche-Comté compte 5 maisons d'arrêt à Besançon, Vesoul, Lure, Montbéliard et Belfort.
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